Rima Hassan, auditionnée pour apologie du terrorisme : la chute de l’eurodéputée pro-Hamas

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Rima Hassan, auditionnée pour apologie du terrorisme : la chute de l’eurodéputée pro-Hamas

Rima Hassan : une eurodéputée LFI au cœur de polémiques pour ses prises de position sur le Hamas et Israël

Rima Hassan, eurodéputée de La France insoumise (LFI), est au centre de controverses en raison de ses déclarations concernant le conflit israélo-palestinien, notamment ses propos sur le Hamas et l’attaque du 7 octobre 2023.

Audition pour apologie du terrorisme

Le 16 avril 2025, Rima Hassan a été entendue en audition libre par la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) dans le cadre d’enquêtes préliminaires pour “apologie du terrorisme” et “menaces de mort”. Ces procédures font suite à des plaintes déposées par diverses personnalités politiques, notamment en raison de ses prises de position sur le conflit israélo-palestinien.

Déclarations controversées sur le Hamas et le 7 octobre

Rima Hassan a suscité l’indignation en qualifiant l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 de “légitime du point de vue du droit international”, tout en reconnaissant que les exactions commises constituaient des “crimes de guerre”. Ces propos ont été perçus par certains comme une tentative de justifier des actes terroristes.

Remise en question de l’assassinat de la famille Bibas

La même semaine, Rima Hassan a remis en question l’assassinat de la famille Bibas par le Hamas. Interrogée sur Sud Radio, elle a refusé d’admettre que Shiri, Kfir et Ariel Bibas avaient été tués par l’organisation terroriste palestinienne, pointant plutôt la responsabilité du “régime d’occupation de colonisation imposé par Israël”.

Réactions politiques et débats

Ces déclarations ont provoqué des réactions dans la classe politique française. Certains élus ont exprimé leur mépris pour les propos de Rima Hassan concernant la famille Bibas. D’autres ont appelé à des mesures plus strictes contre elle, bien que la déchéance de sa nationalité française ne soit pas possible dans ce cas précis.

Rima Hassan, de son côté, dénonce une tentative de criminalisation de ses prises de position politiques et affirme que ces procédures visent à restreindre la liberté d’expression, particulièrement en période électorale.

Cette affaire soulève des questions sur l’équilibre entre liberté d’expression et lutte contre l’apologie du terrorisme, dans un contexte où le débat sur le conflit israélo-palestinien reste particulièrement sensible en France.

Une rhétorique radicale contre Israël

Depuis plusieurs années, Rima Hassan multiplie les déclarations incendiaires à l’encontre de l’État d’Israël, qu’elle accuse de mener un « régime d’apartheid » et qu’elle qualifie même de « monstruosité sans nom » dans plusieurs de ses publications sur les réseaux sociaux.

Elle refuse systématiquement d’utiliser le mot « terroriste » pour désigner le Hamas, et va jusqu’à qualifier les actes du 7 octobre 2023 – incluant les massacres de civils israéliens, femmes, enfants et vieillards – d’« acte de résistance ».

En février 2024, elle affirmait dans un tweet que « l’État d’Israël n’a aucune légitimité historique », appelant implicitement à son remplacement par un « État palestinien unifié ».
À plusieurs reprises, elle a accusé les médias français d’« être aux ordres de la propagande israélienne » et appelé à « internationaliser la lutte » contre Israël, exportant ainsi le conflit au cœur des démocraties européennes.

Ce discours, nourri d’un anti-israélisme obsessionnel, inquiète non seulement les institutions juives mais aussi nombre d’élus républicains, qui y voient une volonté de semer la haine et de déstabiliser le débat démocratique.

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