Revenus des plus riches en Israël : Les révélations de l'administration fiscale

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Revenus des plus riches en Israël : Les révélations de l'administration fiscale

Les 250 familles les plus riches d'Israël : révélations sur leurs revenus par l'administration fiscale

Les dernières données de l'administration fiscale israélienne dévoilent les revenus impressionnants des ménages les plus fortunés du pays.

Le revenu annuel moyen des familles appartenant au "Rabbon supérieur", représentant 0,01 % des ménages israéliens (environ 250 familles), atteint un sommet de 93 millions de NIS.

Pour les 1 000 ménages les plus riches (0,1 % des familles), le revenu moyen est de 19 millions de NIS par an.

Le taux d'imposition moyen pour ces ménages privilégiés est de 28,7 %.

En comparaison, le revenu annuel moyen des ménages situés dans le "Mayon supérieur", soit environ 25 000 foyers, s'élève à environ 4 millions de NIS.

Le seuil d'entrée dans ce groupe prestigieux est fixé à 1,4 million de shekels par an.

Les 1 000 foyers les plus riches doivent atteindre un revenu annuel de 5,6 millions de NIS pour être inclus dans ce groupe.

L'étude publiée par l'Autorité fiscale, menée par le Dr Ofer Raz-Dror et le CPA Ofer Cohen, montre une augmentation constante des revenus des ménages les plus riches.

Entre 2013 et 2021, les revenus du "Mayon supérieur" ont varié entre 67 et 152 milliards de shekels par an, avec une moyenne d'environ 100 milliards.

L'année 2017 a été particulièrement marquée par une opération exceptionnelle liée à l'imposition des dividendes, augmentant les revenus de cette catégorie de 66 % pour atteindre 152 milliards de shekels.

Les données révèlent également que la moitié des revenus du "Mayon supérieur" est concentrée dans le décile le plus élevé.

Le "Rabbon supérieur", à lui seul, rapporte en moyenne 23 milliards de shekels par an, représentant environ un quart des revenus du "Mayon supérieur".

En 2021, les ménages les plus riches représentaient 17,3 % du revenu total des ménages en Israël, contre 12,6 % en 2013.

Malgré la hausse des revenus, les taux d'imposition des plus riches restent relativement bas.

En 2021, les ménages les plus riches ont payé environ 37,2 milliards de shekels en impôts, soit 9,9 % de la collecte totale des impôts en Israël, un taux bien inférieur à la tranche d'imposition maximale des salariés, qui atteint 49 %.

Cette différence s'explique par la structure des revenus des plus riches, largement dominée par les revenus du capital, imposés à un taux fixe d'environ 25 %.

Les revenus du capital représentent une part croissante des revenus des ménages les plus fortunés, atteignant jusqu'à 93 % pour le "Rabbon supérieur".

Ce phénomène permet à ces ménages de réduire leur charge fiscale tout en augmentant leur part dans le revenu total des ménages israéliens.

En conclusion, l'étude de l'administration fiscale souligne que, bien que les impôts contribuent à réduire la part des revenus des plus riches dans le revenu total des ménages, cette réduction est moins significative qu'il y a dix ans.

Sur le plan international, Israël se distingue par une concentration des revenus avant impôts parmi les plus élevées des pays développés, comparable uniquement à celle des États-Unis et de la Bulgarie

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