Pickaxe Mountain : le site nucléaire iranien que ni Israël ni les États-Unis ne peuvent détruire

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Pickaxe Mountain : le site nucléaire iranien que ni Israël ni les États-Unis ne peuvent détruire

Enterré sous une montagne au cœur de l’Iran, le complexe de Kūh-e Kolang Gaz Lā incarne une nouvelle ère de dissimulation nucléaire. Et cette fois, l’Occident pourrait avoir perdu la main.

Un sanctuaire souterrain redoutablement sophistiqué à l’abri des bombes

Kūh-e Kolang Gaz Lā, nouveau cœur du programme nucléaire iranien

Alors que les frappes aériennes américaines et israéliennes visaient Fordow et Natanz, un site bien plus inquiétant s’enfonce dans le secret de la montagne : Pickaxe Mountain. Officiellement désigné Kūh-e Kolang Gaz Lā, ce site souterrain d’envergure serait aujourd’hui le véritable sanctuaire du programme nucléaire iranien.

Selon les experts américains et israéliens, Pickaxe Mountain est construit sous plus de 100 mètres de roche, avec des galeries renforcées de béton ultra-dense. Même les puissantes bombes américaines GBU-57 seraient incapables d’en venir à bout. Un expert israélien confie : « Même nos bombes les plus puissantes ne peuvent pénétrer ce type de montagne. C’est une forteresse. »

Une dissimulation stratégique qui a fonctionné ?

Les images satellites montrent qu’avant les frappes sur Fordow et Natanz, des camions ont quitté les sites. De nombreux analystes soupçonnent que l’Iran aurait volontairement laissé ces sites être visés, pendant que l’uranium enrichi à 60 % était discrètement transféré vers Pickaxe Mountain, hors d’atteinte.

Le régime iranien refuse tout contrôle de ce complexe. « Ce n’est pas de votre ressort », a rétorqué un officiel aux inspecteurs de l’AIEA. Ce refus de transparence alarme la communauté internationale. L’Iran serait ainsi en mesure de poursuivre son enrichissement nucléaire à l’abri des regards — et des frappes.

Un site invulnérable aux technologies occidentales

Les bombardiers B‑2 américains ont frappé avec leurs bombes les plus avancées. Mais même les armes anti-bunker de dernière génération sont jugées inefficaces contre la structure de Pickaxe Mountain. Des rapports techniques estiment qu’il faudrait recourir à des têtes nucléaires tactiques pour venir à bout de ce complexe.

« Pickaxe Mountain n’est pas simplement un bunker, c’est une réponse technologique à toutes les capacités occidentales », résume un analyste militaire israélien. La profondeur, les matériaux de construction et le camouflage rendent le site quasiment impossible à neutraliser.

Un basculement stratégique inquiétant

L’ère des frappes chirurgicales contre le nucléaire iranien pourrait toucher à sa fin. Avec Pickaxe Mountain, l’Iran a peut-être franchi un seuil d’inaccessibilité, où ni la diplomatie ni la force ne suffisent. Et l’Occident risque de découvrir trop tard que la bombe est cachée là où l’on ne peut frapper.

 

Nouvelles révélations : près de 900 lbs d’uranium non recensées ?

Selon The New York Post, environ 900 livres (409 kg) d’uranium enrichi à 60 % restent introuvables depuis les frappes sur Fordow du 13 juin  .

Des images satellites montrent un véritable convoi de camions quittant Fordow dans les jours précédant les attaques : les analystes suspectent que ce volume aurait pu être transféré à Pickaxe Mountain, juste à côté de Natanz  .

Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, a admis qu’il « ne peut être exclu » que des matériaux non déclarés y soient entreposés.

La rapidité avec laquelle ces camions sont apparus – probablement à l’aide d’environ 16 citernes de la taille d’un réservoir de plongée – suggère une logistique planifiée pour déplacer discrètement l’uranium hors de portée juste avant les frappes.

Le mystère reste entier : si les frappes ont affecté Fordow, l’impact sur Pickaxe Mountain demeure inconnu, et des centaines de kilos d’uranium pourraient s’y trouver, hors du radar des enquêteurs et potentiellement prêts à être enrichis ou militarisés  .


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