L’enfant qui pleure : le tableau culte des salons israéliens que IKEA ressuscite !

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L’enfant qui pleure : le tableau culte des salons israéliens que IKEA ressuscite !

L’enfant qui pleure : Pourquoi cette image a-t-elle hanté les salons des foyers israéliens ?

Une publicité IKEA qui joue avec la nostalgie israélienne

IKEA célèbre son quart de siècle en Israël avec une publicité qui remet au goût du jour un élément iconique des années 70 : l’image de “l’enfant qui pleure”. Ce tableau, affiché dans d’innombrables salons israéliens, suscite encore aujourd’hui des interrogations.
Pourquoi cette image a-t-elle marqué l’histoire du design en Israël ? Que révèle-t-elle sur l’évolution du goût et de la culture locale ?

Dans la publicité, le personnage de Björn Yomotov-son, alias “le Suédois”, incarné par Mariano Idelman, analyse avec humour l’évolution du design israélien. Il ironise :

“En matière de design, c’était une catastrophe-son, pas étonnant qu’un enfant pleure.”Ce tableau est présenté aux côtés d’un mobilier rétro : canapés en cuir bleu, vitrines en bois, lampe vintage géométrique, et un livre de tricot. Un véritable retour dans les années 70.

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Un tableau mystérieux devenu culte

L’histoire de “L’enfant qui pleure”

Ce tableau est l’œuvre de Giovanni Bragolin, un peintre qui a signé sous pseudonyme, car il considérait lui-même son œuvre comme du kitsch populaire.

L’image a d’abord circulé comme souvenir touristique en Italie, avant d’envahir les salons israéliens des années 60 et 70. Elle est rapidement devenue un symbole de la classe moyenne-basse de l’époque et s’est même retrouvée imprimée sur des tapisseries.

Une œuvre entourée de légendes urbaines

Dans les années 80 au Royaume-Uni, une rumeur étrange s’est propagée :On disait que le tableau provoquait des incendies dans les maisons, mais qu’il en ressortait indemne.

Cette légende d’image maudite s’expliquerait en réalité par les matériaux résistants utilisés pour l’impression du tableau, qui le rendaient ignifuge.

Entre mauvais goût et nostalgie : une icône israélienne ?

Que disait ce tableau du goût israélien des années 70 ?

À l’époque, les foyers les plus sophistiqués décoraient leurs intérieurs avec des pièces de designers locaux, des œuvres issues de Lapid Ceramics, ou des meubles danois fabriqués en Israël. Aujourd’hui, cette identité israélienne a presque disparu.

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L’historienne Miri Kremilovsky explique :

“Aujourd’hui, IKEA est partout. Ses meubles sont jolis, mais ils ne sont pas conçus par des designers de renom. Cela reste du design de masse.”

 

L'enfant qui rie Ikea en Israël

L'enfant qui rie Ikea en Israël

 

Ce tableau de l’enfant qui pleure est alors comparé à IKEA :

“L’artiste sait peindre, mais ce n’est pas une véritable œuvre d’art. De même, IKEA est présente partout, mais ses meubles restent accessibles au plus grand nombre.”

Pourquoi afficher un enfant en pleurs chez soi ?

Ce choix décoratif peut sembler étrange aujourd’hui, mais à l’époque, il reflétait un état d’esprit national. Après la fondation de l’État d’Israël et la Shoah, la tristesse et la mémoire étaient omniprésentes.

L’enfant, par sa beauté et son caractère universel, s’intégrait parfaitement à cet imaginaire collectif. Il évoquait aussi un certain exotisme, une mélancolie esthétique recherchée.

Un retour culturel entre humour et nostalgie

L’enfant qui pleure, un clin d’œil publicitaire réussi

IKEA a voulu utiliser des éléments marquants des intérieurs israéliens d’avant son arrivée, et “l’enfant qui pleure” s’est imposé naturellement.

Michal Ben Haim, vice-présidente marketing d’IKEA, explique :

“Nous voulions recréer une connexion émotionnelle avec le passé et montrer que nous avons rendu le design accessible à tous.”

IKEA a poussé l’expérience encore plus loin en recréant des salons typiques des années 70, avec :

Des canapés massifs d’époque

Des draps recouvrant les meubles

Un décor entièrement pensé pour jouer sur la nostalgie

L’image de l’enfant pleurant a même été animée avec de l’intelligence artificielle, pour exprimer des pleurs et des rires, soulignant ainsi l’évolution du design intérieur en Israël.

Un héritage esthétique toujours vivant

Ce tableau, qui semblait être un vestige oublié, continue en réalité de marquer la culture populaire israélienne.

On le retrouve dans diverses œuvres :

Publicité Pelephone (2002)

Décor de la série “HaPijamot”

Couverture de “Pizzeria Kamikaze” d’Etgar Keret

Aujourd’hui, IKEA en fait un symbole humoristique, mais il témoigne avant tout de l’évolution du design israélien et de son attachement à des icônes visuelles fortes.

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