
Hamas : 20 000 terroristes retranchés, une guerre sans règles face à une armée éthique
Une guerre asymétrique dans l’enfer de Gaza
Depuis plus de 600 jours, Israël mène une guerre existentielle contre une organisation terroriste sans visage ni honneur : le Hamas. Dans les tunnels de Gaza, à l’ombre des ruines qu’ils ont eux-mêmes provoquées, se terrent encore environ 20 000 terroristes armés, endoctrinés, et prêts à mourir pour un fanatisme religieux qui érige la haine d’Israël comme ultime programme politique.
Malgré plus de 19 mois de guerre, le Hamas conserve une capacité militaire significative dans la bande de Gaza. Les estimations israéliennes actuelles évaluent à environ 40 000 le nombre de combattants actifs, un chiffre équivalent à celui d’avant le 7 octobre 2023 . Cette résilience s’explique en partie par le recrutement de 10 000 à 15 000 nouveaux membres, souvent jeunes et sans formation militaire, compensant les pertes subies depuis le début du conflit .
Malgré les pertes colossales qu’ils ont subies, les chefs historiques du Hamas – Muhammad Deif, Yahya Sinwar, Ismail Haniyeh , Mohamed Sinwar– ont été éliminés. Mais leur vision nihiliste, celle du 7 octobre, continue d’empoisonner les ruelles et les souterrains de Gaza. L’organisation, qui a perdu ses centres de production d’armes, ses usines, ses bases stratégiques, continue néanmoins à se battre grâce à une tactique d’éparpillement et de déshumanisation absolue de sa propre population.
« Le Hamas n’a plus de structure ordonnée », confirme un haut responsable de Tsahal, « mais il conserve une capacité de nuisance très élevée. »
La structure militaire du Hamas, notamment les Brigades Izz al-Din al-Qassam, repose sur une organisation en cinq brigades régionales, comprenant environ 24 bataillons et 140 compagnies. Chaque brigade dispose de capacités spécialisées, telles que le lancement de roquettes, les missiles antichars, la défense aérienne, les tireurs d’élite et les unités d’ingénierie
Un arsenal toujours dangereux, mais incontrôlé
L’armée israélienne estime que le Hamas dispose encore de plusieurs dizaines de roquettes à longue portée, et de centaines, voire de milliers de roquettes à courte portée ainsi que de mortiers. Ces chiffres restent volontairement flous : ils traduisent surtout l’ampleur de l’opacité dans laquelle le Hamas a plongé Gaza depuis des années.
La menace ne réside pas seulement dans la quantité, mais dans la méthode : chaque tir de roquette est déclenché depuis une école, une mosquée, ou une clinique. Chaque engin explosif est placé à proximité d’enfants. Tsahal opère donc dans un champ de mines humain, où chaque tir israélien est instrumentalisé pour nourrir la propagande mensongère d’une prétendue “occupation”, alors qu’il s’agit d’une réponse à un massacre.
Un réseau de tunnels et une stratégie de lâcheté
Le Hamas a survécu grâce à son réseau de tunnels : un “métro” souterrain tentaculaire, non détectable depuis les airs, et truffé de pièges, d’engins explosifs, de réserves d’armes, et de caméras miniatures. Les combattants de Tsahal y avancent mètre par mètre, au prix de leur vie, pour libérer les otages et éradiquer la menace. C’est une guerre souterraine, dans laquelle le Hamas, en l’absence d’armes de haute technologie, se sert du terrain pour compenser son dénuement.
« Ils n’ont plus de soutien logistique structuré », explique un officier du renseignement, « mais leur réseau de tunnels leur permet encore de coordonner des embuscades, de poser des bombes, et de se déplacer sans visibilité. »
Des ressources économiques en chute libre
Le Hamas connaît une crise financière sévère. Les aides iraniennes s’essoufflent, les transferts en provenance du Qatar sont surveillés, et les fonds transitant par le Liban ou la Turquie sont de plus en plus difficiles à dissimuler. Le salaire moyen d’un combattant du Hamas est désormais de 900 shekels par mois, contre 1 200 auparavant. Le pillage de l’aide humanitaire reste leur seule planche de salut.
Ils volent, affament, et manipulent leur propre population. Et pourtant, ils osent encore accuser Israël d’être responsable du sort des Gazaouis.
Une population civile en otage du Hamas
C’est là tout le drame. Le Hamas ne combat pas seulement Israël : il combat la vérité. Il cache ses munitions sous les écoles, empêche les civils de fuir, interdit les évacuations, et abat ceux qui tentent de fuir les zones de guerre. À Rafah, à Khan Younès, à Beit Lahia, les scènes se répètent : Tsahal ouvre des corridors humanitaires, le Hamas les ferme avec des balles dans le dos.
Mais les lignes bougent. De plus en plus de Gazaouis osent défier le Hamas, bloquant ses tirs de roquettes, fuyant les zones qu’ils contrôlent. La peur recule lentement, mais le prix à payer est effroyable.
« Quand le désespoir l’emportera sur la peur, le peuple se dressera contre le Hamas », espère un général israélien. « Mais cela prendra du temps. »
Tsahal avance, mais le combat est total
L’armée israélienne contrôle aujourd’hui 75 % de la bande de Gaza. Les forces spéciales et les brigades blindées y opèrent sans relâche. À chaque conquête d’un quartier, l’armée détruit les ruines pour éviter qu’elles ne servent de nouveau repaire aux terroristes. Cette méthode est stratégique, pas punitive : elle vise à éradiquer la terreur jusque dans ses racines.
« Nous n’avons pas le luxe de nous tromper », affirme un officier supérieur. « Chaque tunnel ignoré, chaque roquette non repérée peut coûter des vies israéliennes. »
L’objectif de Tsahal est triple : désintégrer les capacités militaires du Hamas, libérer les otages, et empêcher que Gaza ne redevienne une base terroriste. Mais sans solution politique claire, l’armée sait que sa victoire militaire, aussi totale soit-elle, devra être relayée par une vision diplomatique cohérente.
La guerre n’est pas finie, mais Israël n’a pas le choix
Israël ne mène pas une guerre d’occupation, ni une guerre de vengeance. Il mène une guerre de survie. Face à un ennemi qui rêve de sa disparition, Israël ne peut se permettre la faiblesse. Le 7 octobre l’a prouvé : le Hamas ne veut ni paix, ni État, ni avenir. Il veut seulement tuer, mutiler, enlever, terroriser.
Et pourtant, Tsahal reste fidèle à son éthique. Elle avertit, évacue, ouvre des couloirs humanitaires. Elle respecte le droit international, quand bien même l’ennemi ne respecte rien. Cette guerre asymétrique n’a rien de conventionnel. C’est un combat pour la lumière dans les tunnels de l’obscurité.
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