Le 04/01/07, Sondage: 77% mécontents d'Ehoud Olmert

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                          Sondage: 77% mécontents d'Ehoud Olmert

Le 04/01/07
Le Premier ministre Ehoud Olmert a de bonnes raisons de se faire du souci ces derniers temps. Sa fidèle chef de cabinet Shoula Zaken est assignée à résidence par la police, soupçonnée de corruption, et lui-même fait également l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires. Pour couronner le tout, un sondage révèle ce mercredi à quel point le public israélien ne lui fait plus confiance, un an après sa montée au pouvoir inattendue à la suite de l'hospitalisation d'Ariel Sharon.

D'après cette enquête de l'Institut Dahaf, effectuée pour la chaîne parlementaire Aroutz Haknesset, 77 % des Israéliens seraient mécontents du chef du gouvernement.  Parmi les 420 personnes interrogées sur les performances d'Ehoud Olmert, 47 % se sont déclarés "très insatisfaites" et 30 % "insatisfaites". Seuls 22 % des participants se sont estimés contents du leadership du  président de Kadima et 1 % "très contents".

Dans la deuxième partie de ce sondage, les participants ont été priés de noter la qualité du leadership d'Ehoud Olmert. 69 % d'entre eux l'ont qualifié de "mauvais". En outre, 62 % des interrogés pensent que le Premier ministre actuel ne "résiste pas aux pressions" contre 37 % d'avis favorables. 74 %  pensent également que le processus de décision d'Olmert n'est pas correct. D'autre part, 60 % des personnes se sont déclarées sceptiques concernant les qualités morales du Premier ministre.

Comment Ehoud Olmert pourrait-il regagner des points au sein de la population israélienne ? D'après ce sondage, l'éjection du leader travailliste Amir Peretz de son poste au ministère de la Défense lui apporterait pas moins de 45 % supplémentaires d'avis favorables. Le renvoi du chef d'état-major Dan Haloutz ne lui "rapporterait" par contre que 20 points.    

Interrogés également sur le conflit au Liban, 56 % des participants ont estimé que la guerre menée cet été contre les terroristes du Hezbollah, après l'enlèvement de deux soldats à la frontière Nord, était justifiée. 80 % d'entre eux ont toutefois ajouté que le gouvernement n'a pas évalué suffisamment toutes les conséquences du conflit avant d'entrer en guerre. 

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