Controverse autour de la cérémonie commémorative du 7 octobre : un budget de plusieurs millions et une invitation au public
La cérémonie commémorative des événements tragiques du 7 octobre, en pleine guerre, a suscité une vive controverse.
Avec un budget alloué de 6 millions de shekels, l'événement prévu a déjà provoqué l'indignation parmi les familles endeuillées et les kibboutzim proches de la bande de Gaza, qui ont annoncé qu'ils n'y participeraient pas.
La désignation du ministre Miri Regev comme responsable de l'organisation a également été mal accueillie par certains.
Les détails de la cérémonie sont encore en cours de finalisation, mais l'appel d'offres initial révèle qu'elle sera retransmise en direct et comprendra un discours du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Selon l'appel d'offres publié, la cérémonie devrait durer environ une heure et demie. Elle était initialement prévue pour un public d'environ 3 000 personnes, mais cette option est réexaminée en raison du mécontentement des kibboutzim voisins.
Il a été précisé que l'événement se déroulera soit dans l'enveloppe de Gaza, soit dans une autre région centrale d'Israël.
En plus des interventions officielles, la cérémonie intégrera des œuvres artistiques multidisciplinaires, avec un accent sur les nouvelles créations musicales et chorégraphiques.
La ministre Gila Gamliel a réagi aux critiques entourant la cérémonie et à la nomination de Miri Regev, en soulignant que cette dernière organise des cérémonies nationales depuis près de dix ans.
Elle a insisté sur le fait que l'événement devait rendre hommage aux victimes et donner une place privilégiée aux familles endeuillées.
Gamliel a également exprimé l'espoir que la cérémonie reflétera la mémoire, l'héroïsme et l'espoir, tout en répondant aux préoccupations des familles.
Malgré ces déclarations, plusieurs kibboutzim, notamment Nirim, Bari, Nir Oz, Nir Yitzhak et Ein Hasholsha, ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à la cérémonie officielle.
Ils ont appelé le gouvernement à se concentrer sur la promotion d'un accord pour la libération des otages et à lancer une commission d'enquête d'État.
Ces kibboutzim prévoient de commémorer les événements du 7 octobre au sein de leurs propres communautés, avec des cérémonies plus intimes.
Certains membres de ces kibboutzim envisagent également de participer à une cérémonie alternative organisée par les familles endeuillées
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