
À Téhéran, le siège de la télévision d’État, instrument de la propagande des mollahs, ciblé par une frappe israélienne
Les images diffusées par la télévision d’État iranienne (IRIB) ont montré les déflagrations provoquées par une frappe ciblée sur ses locaux à Téhéran. Selon l’agence AP, Israël a délibérément visé un bâtiment utilisé à la fois pour la diffusion d’information et la propagande, dans un geste symbolique destiné à frapper le cœur du régime .
Cette opération s’inscrit dans le cadre de « l’Opération Rising Lion », un ensemble de frappes massives menées depuis le 13 juin contre des cibles militaires, nucléaires et stratégiques – notamment des sites de missiles, des commandos de l’IRGC et des installations sensibles – dont a été victime le siège de l’IRIB . Le choix de viser la télévision d’État révèle une dimension psychologique forte : toucher la machine de propagande est autant une démonstration de pouvoir qu’un message politique.
D’après le Financial Times, ces frappes ont causé des morts parmi les cercles dirigeants, y compris des scientifiques nucléaires et des commandants militaires de haut rang à Téhéran , accentuant l’impact stratégique et médiatique de l’attaque.
Les médias iraniens ont évoqué un « massacre contre la voix du peuple », tandis que Téhéran promet une riposte « dévastatrice » si les frappes sur la machine d’influence du régime se poursuivent . Dans les rues de la capitale, des milliers de civils affolés ont fui, marquant le début d’un exode interne sans précédent .
Ce choix tactique de frapper un organe de propagande touche directement la démocratie médiatique iranienne. En affaiblissant le véhicule de communication du régime, Israël exprime sa volonté non seulement de neutraliser des capacités militaires et nucléaires, mais aussi de saper l’image et le discours internes du régime des mollahs.
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