Israël autorise le Hamas à fouiller les morts : un piège mortel qui coûte la vie à un soldat

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Israël autorise le Hamas à fouiller les morts : un piège mortel qui coûte la vie à un soldat

Rafah : un soldat israélien tué dans une embuscade alors qu’Israël s’apprête à autoriser de nouveau le Hamas à opérer dans la zone jaune

Sous pression américaine, l’armée pourrait permettre au Hamas de fouiller la zone tampon au nom de la “recherche des morts” — un prétexte dénoncé par les unités de Tsahal

Alors que le cessez-le-feu est toujours en vigueur, Israël s’apprête à autoriser de nouveau le Hamas à fouiller la zone tampon, sous prétexte de “rechercher ses morts”.
Une concession imposée par Washington, qui survient au lendemain d’une attaque meurtrière à Rafah : un soldat israélien a été tué par des terroristes sortis d’un tunnel. Derrière les drapeaux blancs et la Croix-Rouge, c’est une guerre silencieuse qui continue, nourrie par le cynisme du Hamas et la faiblesse diplomatique d’Israël.

Des voix critiques s’élèvent au sein de l’armée israélienne alors qu’une nouvelle concession au Hamas semble se dessiner : l’autorisation, sous supervision de la Croix-Rouge, de fouilles dans la zone tampon, dite “zone jaune”, pour “retrouver les victimes”. Cette initiative, qui suscite une forte opposition de la part des unités déployées sur le terrain, serait imposée par la pression américaine.

Le contexte est lourd : lors d’un incident meurtrier survenu à Rafah, des terroristes ont attaqué un char israélien et plusieurs véhicules militaires à l’aide de lance-roquettes et de tirs ciblés. L’attaque s’est produite mardi à 15h45, depuis un tunnel. Malgré la riposte immédiate des forces israéliennes, les assaillants ont réussi à s’échapper en réintégrant leur tunnel. Le sergent de réserve Efi (Yona Ephraim) Feldbaum a été tué. Il est le troisième soldat israélien à mourir depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Riposte israélienne immédiate, mais ambiguïtés persistantes

En représailles, l’armée israélienne a mené une série d’attaques contre des cibles terroristes, en coordination avec le quartier général américain de Kiryat Gat. Plusieurs tunnels ont été ciblés, notamment ceux où des otages avaient été précédemment retenus. Au total, plus de trente membres des structures dirigeantes des organisations terroristes ont été neutralisés, selon un communiqué conjoint de Tsahal et du Shin Bet.

Ces cibles incluaient des bâtiments militaires, des postes d’observation ainsi qu’un réseau souterrain, comprenant deux tunnels soupçonnés d’avoir servi de lieu de détention pour des otages israéliens. « Conformément aux directives des autorités politiques et suite à une série d’attaques importantes ayant visé des dizaines de cibles terroristes et de terroristes, Tsahal a renforcé l’application de l’accord après sa violation par l’organisation terroriste Hamas. Tsahal continuera de faire respecter l’accord et répondra avec fermeté à toute violation », a déclaré l’armée israélienne.

Activité non signalée à Gaza, tension maximale sur le terrain

L’armée reconnaît que ses unités ont continué à opérer dans Gaza durant la trêve. Plusieurs incidents n’ont pas été publiquement signalés, notamment des affrontements provoqués lors de la localisation et destruction de tunnels ou de bâtiments servant de couverture à des activités terroristes. La veille de l’attaque de Rafah, un bunker de Tsahal en cours de démolition a été attaqué par des terroristes. Ailleurs dans la bande de Gaza, des hommes ont été vus se déplaçant dissimulés sous des couvertures. Tsahal a procédé à des tirs d’évitement, voire à des tirs létaux lorsque nécessaire.

Dans ce contexte tendu, l’armée israélienne savait que des terroristes se cachaient dans la zone jaune, officiellement en territoire israélien. Selon les informations recueillies par les journalistes de Mako, certains de ces hommes seraient toujours en contact avec le commandement du Hamas dans le sud de Gaza et se déplaceraient vers d’autres zones, en dépit des affirmations militaires selon lesquelles ils seraient piégés dans les tunnels.

Pressions diplomatiques américaines et duplicité du Hamas

Malgré l’attaque meurtrière et la tension croissante, Israël envisage de laisser le Hamas revenir dans la zone jaune, accompagné de la Croix-Rouge, afin de « localiser des civils enlevés ». Une initiative controversée, qui suscite la colère de plusieurs unités combattantes, car ces incursions permettent au Hamas de recueillir des informations sur les positions israéliennes et d’identifier des caches d’armes. L’armée soupçonne que ces opérations sont détournées à des fins de renseignement militaire. Cependant, malgré les critiques, cette autorisation pourrait être accordée dans les prochains jours.

Une source politique et sécuritaire a fait savoir ce matin : « Le Hamas est tenu de rendre à Israël les deux martyrs qu’il a annoncés hier soir. Le Hamas est une organisation terroriste cynique et cruelle et doit le faire immédiatement. »

Une guerre silencieuse en pleine trêve

Selon des sources militaires, l’activité de Tsahal dans plusieurs zones de la bande de Gaza — notamment à Rafah — continue de provoquer des accrochages réguliers, bien que non signalés officiellement. Ces incidents traduisent l’ambiguïté du cessez-le-feu, qui semble davantage bénéficier au Hamas qu’aux civils ou à la sécurité des soldats israéliens.

À Gaza, les autorités locales annoncent plus de 60 morts lors des dernières frappes, mais l’expérience oblige à accueillir ces chiffres avec prudence. Mako indique que toutes les cibles visées par l’armée israélienne ont été préalablement validées par le commandement américain basé à Kiryat Gat.

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