« Il est interdit à Israël d’attendre » : l’Iran se prépare à une nouvelle attaque de 2000 missiles

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« Il est interdit à Israël d’attendre » : l’Iran se prépare à une nouvelle attaque de 2000 missiles

« Il est interdit à Israël d’attendre » : l’Iran se prépare-t-elle à une nouvelle attaque de missiles ?

Une menace plus immédiate qu’il n’y paraît

L’expert iranien Eliav Yossian a lancé, ce dimanche, un avertissement grave à l’adresse de l’État d’Israël : l’Iran ne se contente plus de menacer, elle se prépare activement à ce qu’il qualifie de « prochain cycle de combats ».
Intervenant dans l’émission « On the morning» animée par Tal Meir, il a décrypté ce qu’il considère comme un tournant stratégique dans l’arsenal iranien. 

Il y explique que la révolution iranienne concentre désormais ses efforts sur des missiles à propergol « solide », un changement technique dont il évalue l’impact comme majeur sur la fenêtre d’alerte d’Israël. « Au combustible liquide, il faut quelques heures pour ravitailler les missiles », précise-t-il. « Le combustible solide n’exige pas ce délai. » 

Selon ses déclarations, l’Iran se prépare à lancer quelque 2 000 missiles, annoncé publiquement par ses canaux officiels, et l’usage du combustible solide viendrait réduire « significativement » la capacité d’anticipation et d’interception que détient l’armée israélienne. 

« Question hérétique » : l’art de frapper le premier

Lorsqu’on lui a demandé “dans combien de temps les Iraniens sont prêts à tirer”, Yossian n’a pas répondu en heures ou en jours ; il a renversé la focalisation. « Ta question est une question d’hérésie », a-t-il lancé à l’animatrice. « Tu dois demander au gouvernement israélien : dans combien de temps devons-nous les attaquer — avant qu’ils ne nous attaquent. » 

Tranchant, il a affirmé que l’État hébreu ne dispose plus du privilège de subir le premier coup.
« Il n’y a pas de temps pour recevoir la première frappe », a-t-il martelé, en rappelant que les événements du 7 octobre et de la guerre du Yom Kippour avaient démontré les dangers de la passivité. 

Un piège diplomatique à long terme

Yossian s’est également penché sur la proposition iranienne récemment dévoilée – un accord tacite à dix ans , en échange d’un engagement israélo-américain de ne pas frapper Hezbollah, et de ne pas exiger le désarmement de ce dernier.
Cette coalition « temporaire », conçue par l’Iran, viserait à faire patienter jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump, avant de reprendre le processus d’armement. « Ils veulent que les trois ou quatre années de Trump s’achèvent, puis ils continueront d’armer le Hezbollah », a déclaré Yossian. 

Il juge ce scénario comme étant un exercice stratégique iranien destiné à tromper l’Occident, tout en soulignant que le véritable enjeu reste la proactivité israélienne : « Il ne s’agit pas de discuter de la puissance de l’autre camp. Il faut être toujours le premier à frapper. » 

Une capacité intacte, et plus dangereuse que jamais

En conclusion, Yossian met en garde : malgré les « victoires tactiques » de l’armée israélienne — éliminations de cadres, destruction de dépôts d’armement — le machin iranien se régénère constamment. « Ils remplacent des cadres en une nuit et se re-armement 24 heures sur 24 », a-t-il observé, précisant que l’Iran continue encore aujourd’hui à armer le Hezbollah par voie maritime. 

Sa conclusion est limpide : les capacités adverses sont latentes, actives, et la seule voie viable pour Israël passe par une initiative offensive permanente.

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