« Honte absolue» : la représentante, Reem Alsalem de l’ONU affirme qu’il n’y a pas eu de viol le 7 octobre

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« Honte absolue» : la représentante, Reem Alsalem de l’ONU affirme qu’il n’y a pas eu de viol le 7 octobre

Faute morale : une représentante de l’ONU affirme qu’il n’y a pas eu de viol le 7 octobre

Une accusation qui suscite l’indignation en Israël

La veille d’un débat prévu au Conseil de sécurité des Nations unies, Reem Alsalem, rapporteure spéciale de l’Nations Unies pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles, a déclenché une tempête diplomatique en déclarant sur le réseau X que« Aucune enquête indépendante n’a établi que des viols ont eu lieu le 7 octobre. »

Cette affirmation intervient plus de deux ans après l’attaque terroriste perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël, opération dans laquelle environ 1 200 personnes ont été massacrées et plus de 250 otages enlevés. 

Le message posté par Mme Alsalem reste en ligne, non supprimé, et provoque une révolte immédiate à Jérusalem.

Réactions virulentes de l’État israélien

La réaction de Jérusalem ne s’est pas faite attendre. Danny Danon, ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, a fustigé ces propos en estimant :

« Tout représentant de l’ONU qui nie les viols commis par le Hamas doit être démis de ses fonctions. Point final. C’est une tache sur la réputation de l’ONU. C’est une faute morale… »

Et de poursuivre : « C’est une honte morale, une offense aux victimes et à leurs familles, et une violation de tout standard international basique. Israël ne permettra pas qu’on occulte les atrocités commises par le Hamas. » 

Pour l’ambassadeur Danon, il ne fait aucun doute que l’ONU doit sanctionner une représentante qui minimise ou nie des viols commis par les terroristes du Hamas.

Les faits : preuves témoignées contre le Hamas

Contrairement aux déclarations de Mme Alsalem, plusieurs organisations israéliennes et internationales ont documenté des témoignages de violences sexuelles graves.
L’association israélienne des centres d’aide aux victimes d’agressions sexuelles (ARCCI) a publié un rapport mentionnant « des dizaines de témoignages » faisant état d’actes d’agression et de viols perpétrés selon un « schéma systématique », dans plusieurs lieux : le festival de musique Supernova Festival près de Re’im, des maisons privées, des bases militaires, et lors de la détention d’otages à Gaza. 

Témoignages de secouristes, analyses médico-légales et relevés de scènes macabres évoquent des victimes attachées, dénudées partiellement, certaines tuées les mains liées. 

Un rapport de mission de l’organisation internationale fait état qu' Il existe des motifs raisonnables de penser que des violences sexuelles liées au conflit ont été commises lors des attaques du 7 octobre en plusieurs endroits. »

Le système onusien pointé du doigt

Le cœur de la controverse tient à la dissociation entre deux ensembles d’informations. D’un côté, les autorités israéliennes et des ONG ont compilé des centaines de récits concordants. De l’autre, la mission onusienne dirigée par Pramila Patten n’a pu interviewer de victimes identifiées, faute d’accès et de coopération complète, et a conclu à l’existence de preuves circonstancielles uniquement. 

Ce décalage alimente la critique selon laquelle l’ONU ne répond pas à la hauteur des souffrances endurées par les Israéliens. L’intervention de Mme Alsalem est ainsi perçue comme un signal fort d’impuissance – voire d’indifférence – face à des crimes préparés et exécutés avec préméditation par les terroristes du Hamas le 7 octobre.

Implications géopolitiques et morales

La remise en question publique, par une fonctionnaire de l’ONU, de l’existence même de viols commis par le Hamas ne concerne pas uniquement une question de vérité historique.
Elle engage la légitimité de l’État d’Israël à demander justice, établit un jalon dans les débats sur la guerre, le terrorisme et le droit international.
En répétant que

« Aucune enquête indépendante n’a établi qu’un viol avait eu lieu. »Mme Alsalem efface de facto non seulement des témoignages de victimes israéliennes, mais aussi des obligations fondamentales de l’ONU en matière de lutte contre les violences basées sur le genre.

Pour l’État d’Israël, cette déclaration s’inscrit dans un conflit plus large : celui de l’image internationale. Elle renforce l’idée que le monde hésite à considérer les Juifs comme victimes au même titre que d’autres groupes, ce qui nourrit un ressentiment historique et contemporain.

Tandis que les autorités israéliennes réclament la suspension immédiate de Mme Alsalem, arguant que ses mots constituent « un tabou sur les victimes et sur leurs souffrances », la représentante de l’ONU campe sur sa déclaration.

Le débat désormais se déplacera sur la scène diplomatique : comment l’ONU entend-elle assumer sa mission de protection des femmes dans un conflit où la justice et la vérité restent fragmentaires ? Le 7 octobre demeure une cicatrice ouverte pour Israël, et cette affaire s’ajoute à celle d’une enquête toujours incomplète, d’un traumatisme collectif et d’une bataille pour la mémoire.

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