
"Secret ", une nouvelle application qui a vu le jour le 30 janvier 15 aux Etat-Unis et qui risque de mal finir ...
Le concept est on ne peut plus simple : une fois inscrit, vous partagez vos confidences à vos contacts de manière totalement anonyme.
Si les ragots génèrent de l’audimat et semblent s’épanouir pleinement dans la presse people, le potin prend vie sur ce nouveau support.
Vos contacts d’iPhone sont directement catégorisés en « amis » et donnent naissance à des dialogues dont le contenu est invérifiable et l’auteur non identifié.
Une appli qui a bien sur eue rapidement la faveur des ados et des jeunes.
Les "secrets" sont révélés ,ils font gonfler la rumeur au point de créer un réel malaise dans la communauté juive.
En effet, en quelques clics il détruit une réputation ou vous invente une vie !
C'est l'effet pervers qui est exploité par ces personnes malveillantes.
Ses fondateurs, David Byttow et Chrys Bader, des anciens de Google, n'ont peut-être pas songé aux conséquences dramatiques pour ces jeunes filles.
Cette application enflamme la Silicon Valley et mise sur la spontanéité des propos.
Sous couvert d’anonymat, les actions deviennent plus franches et moins sujettes à la régulation sociale. C’est sur ce principe que l’application « Secret » dédouane son utilisateur de la retenue virtuelle.
Voyez-y une sorte de bal masqué dans lequel on partage ses confidences, on révèle, on dénonce, tout en montrant encore une fois que si la curiosité n’est pas un vilain défaut, elle a le mérite d’attirer les utilisateurs.
Pour faire simple imaginez : la concision de Twitter, le système commentatif de Facebook, l’interface simpliste de Snapchat, saupoudrez de fausse modestie, ajoutez-y une pincée de narcissisme et vous obtiendrez un réseau qui surfe sur la tendance du ragot décomplexé.
Une sorte de confessionnal virtuel dans lequel le voyeurisme intrusif est encouragé par une ode réfractaire à la pudeur.
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