
(source Ynet)
Le professeur Eugene Kontorovitch est reconnu mondialement pour ses innombrables compétences en droit international.
Il travaille à Jérusalem et a fait dernièrement un discours très remarqué aux Etats-Unis.
Il a rappelé aux souvenirs de tout le monde les lois anti-boycotts qui datent des années 70 aux Etats-Unis, qui avaient été éditées contre la ligue arabe, qui déjà à l’époque essayait de nier Israël, par cette même méthode.
Son discours très apprécié s’est conclu en affirmant que le problème est différent aujourd’hui car ce n’est pas la ligue arabe qui mène cette guerre contre Israël, mais l’Europe elle-même !
Pour lui, il est facile pour l’Europe d’attaquer Israël, car il n’y a jamais de conséquences.
Alors que face aux barbaries du Maroc au Sahara occidental, par exemple, l’Europe n’ose pas « bouger une oreille ».
Contre les manifestations illégales, mensongères, diffamatoires et antisémites qu’organisent BDS, Le professeur dit n’avoir pas de solutions miracles.
Il dit :
« Quand les Européens qui soutiennent le boycott disent qu'ils ont rien contre nous, cela m’amuse, car il est évident qu'ils associe leur comportement à la situation et inventent de nouvelles règles pour correspondre à la réalité qu'ils créent pour eux-mêmes.
Par exemple, le projet de loi internationale appelant à un boycott des entreprises dans les colonies: Dans tous mes papiers sur le sujet, je constate que, selon le droit international, la signification de« profession » est l'activité du gouvernement dans l'activité de la zone et de troupes sur le terrain. Selon cette définition, Israël n’occupe pas Gaza ou la zone A de la Cisjordanie ».
Pour lui :
« Le boycott n'a aucun rapport avec la question palestinienne. Le but du boycott est d'essayer de dissimuler le fait qu'ils boycottent tout simplement parce qu'ils ne veulent pas qu’Israël existe.
Israël peut gagner cette guerre, parce qu'il n'y a pas de droit international qui interdit de faire des affaires dans un territoire occupé ou avec un pays occupant.
Par conséquent, même si vous êtes un Européen qui pense que ce territoire est occupé, il n'y a aucune raison de ne pas y faire des affaires. Voilà sur quoi nous basons nos prises de position ».
Il ne peut pas surmonter sa colère à propos de ce qu'il considère comme l'attitude à double face du monde envers Israël.
« Prenez la compagnie d'Orange par exemple, dont le PDG a exprimé son soutien pour tirer sur Israël, puis fait marche arrière et a présenté ses excuses après la protestation publique. Cette même société a une activité étendue dans le Sahara occidental, qui est occupé par le Maroc. Je ne l'entends parler des affaires là-bas ".
Son opinion sur l’Iran est claire :
« Obama dit que l'accord portera à jamais son nom, mais je voudrais lui rappeler qu'il est président pour encore seulement un an et demi et qu’il est impossible de dire ce que feront les présidents après. Si Israël ne se bat pas maintenant, l’Iran sera très difficile à battre plus tard ».
Le professeur a pour ambition de faire changer les mentalités et les opinions sur qui est BDS aux Etats-Unis.
David BRISSET
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