New-York : Zohran Mamdani déclare “parler d’Israël pour l'Alyah est une violation du droit international”

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New-York : Zohran Mamdani déclare “parler d’Israël est une violation du droit international”

Zohran Mamdani, futur maire de New York :
le programme politique d’un homme ouvertement hostile aux Juifs

New York, capitale mondiale du judaïsme diasporique, s’apprête à être dirigée par un maire dont les positions, les déclarations et les silences dessinent une réalité effrayante.
Lors de l’attaque contre la synagogue Park East, Zohran Mamdani n’a pas condamné les agresseurs ; il a accusé… la synagogue.
À travers sa vision idéologique, l’aliya devient suspecte, le lien avec Israël devient une faute, et les institutions juives deviennent des cibles “illégales”. Ce basculement mérite un article d’une clarté absolue.

La nuit où la synagogue Park East a été encerclée

Rien n’efface l’image de cette foule qui a encerclé la synagogue Park East, en plein Manhattan.
À l’intérieur, des familles juives et des enfants terrorisés.
À l’extérieur, des militants pro-terroristes hurlant « globalisez l’intifada », « éliminez les colons», et d’autres slogans de mort.
Ceux qui étaient présents parlent d’un sentiment d’étouffement et d’une haine assumée. Les policiers, eux, sont restés en retrait, sans intervenir, malgré l’interdiction formelle de bloquer l’accès à un lieu de culte en vertu de la loi FACE.

La foule justifiait ce siège en prétextant la tenue d’un événement de Nefesh b’Nefesh, destiné à informer des Juifs sur l’aliya. Une soirée paisible transformée en scène de terreur parce que des Juifs osaient parler de leur lien naturel avec Israël.

 Le silence calculé du futur maire

Dans un moment où un chef politique doit protéger les victimes, Mamdani a choisi une autre route. Sa réaction a été confiée à sa porte-parole, Dora Pekec.
Elle a d’abord expliqué que le futur maire « décourage le langage utilisé lors de la manifestation » et qu’il « pense que chaque New-Yorkais doit pouvoir entrer dans un lieu de culte sans intimidation ». Puis elle a ajouté cette phrase stupéfiante : « Les espaces sacrés ne doivent pas être utilisés pour promouvoir des activités en violation du droit international. »

Ces mots valent accusation. Au lieu de condamner la foule antisémite, Mamdani incrimine la synagogue et l’événement lié à Israël. Dans sa lecture idéologique, ce ne sont pas les agresseurs qui violent la loi : ce sont les Juifs qui parlent d’aliya.

Cette inversion morale résume une doctrine politique où l’identité juive, dès qu’elle se tourne vers Israël, se transforme en faute.

La logique Mamdani : criminaliser le lien entre Juifs et Israël

Rien dans cette affaire n’est isolé. Depuis des années, Mamdani défend une vision radicale selon laquelle toute expression de solidarité avec Israël est une « complicité » avec des crimes. C’est le cœur de son projet de loi « Not On Our Dime », qui visait à pénaliser et fragiliser un grand nombre d’organisations juives pro-Israël, y compris celles menant des actions humanitaires ou éducatives. Selon les propres mots de ses partisans, soutenir des projets juifs en Israël revient à « participer à des violations du droit international ».

Plus de mille rabbins, de tous courants, ont signé une lettre dénonçant que Mamdani « met en danger la sécurité des Juifs ». Ils y affirment qu’il importe dans les institutions américaines une vision où critiquer Israël ne suffit pas : il faut punir, réduire, étouffer toute organisation juive qui le soutient.

Mamdani lui-même a décrit Israël comme un « projet colonial violent » et accusé les associations juives de « financer des crimes ». Son entourage politique compte des militants qui considèrent la simple présence de Juifs en Judée-Samarie comme un acte criminel.

 Quand la doctrine Mamdani rejoint les prières juives

Dans les prières juives quotidiennes, l’évocation d’Israël est omniprésente. Les textes expriment le désir du retour à Sion, la reconstruction de Jérusalem, le rassemblement des exilés. Ces mots sont millénaires ; ils constituent le cœur de la spiritualité juive.

Mais dans la grille idéologique de Mamdani, ce langage religieux , pourtant déconnecté de toute action politique, devient en soi problématique. S’il juge qu’une simple soirée d’information sur l’aliya constitue une « activité contraire au droit international », alors toute référence liturgique à Israël peut devenir, selon sa doctrine, un acte suspect, voire illégitime.

Ce n’est pas une extrapolation. C’est la conclusion logique d’une pensée qui criminalise le lien entre Juifs et Israël. Et c’est précisément ce qui a poussé tant de rabbins à dire que Mamdani représente un danger réel pour la liberté religieuse juive à New York.

 Un avenir politique préoccupant pour les Juifs de New York

Ce qui s’est passé à Park East n’est pas un incident isolé mais un signal d’alarme. Un maire qui refuse de condamner une attaque antisémite. Un maire qui accable la synagogue attaquée. Un maire dont le programme consiste à punir et restreindre l’expression juive liée à Israël. Un maire dont les mots détournent la notion de droit international pour viser les victimes plutôt que les agresseurs.

New York entre dans une période où l’antisémitisme se pare d’un vernis institutionnel. Les Juifs de la ville le sentent déjà. Ce qui, hier, relevait d’un activisme marginal s’installe désormais dans les bureaux du pouvoir municipal.

Ce basculement exige une vigilance sans faille. Car lorsque l’aliya devient un crime, lorsque les prières deviennent une faute, et lorsque les synagogues deviennent des lieux “suspects”, ce n’est plus seulement Israël qui est visé : c’est l’existence juive elle-même.

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