Jean-Claude Grumberg

Paroles d'hommes - le - par .
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Leçon de savoir vivre


Cette pièce-conférence que nous avons eu le privilège de voir jouer par Pierre Arditi, au thèâtre du rond-point des Champs-Elysées, est un monument, dans la présentation théâtrale,de cette question malheureusement encore d'actualité "l'antisémitisme"; Intégralité du texte de la pièce

 

 

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Jean-Claude Grumberg

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Interview réalisée par Nathalie Zylberman de Bethel vallée et Claudine Douillet d'Alliance

Comment définir le Juif,comment le reconnaître pour mieux le confondre et en définitif sans débarasser, "n'est il pas notoire ,que sa perfidie naturelle, lui permet même de se glisser dans des dîners sous des patronymes on ne peut plus respectable tel que "Jean-Christophe Lambert" par exemple."

Le défi de Jean-Claude Grumberg et de Pierre Arditi, est de nous citer sur un ton badin, léger, en même temps incisif, les critères raciaux lourds de conséquences pour le peuple juif, définient par un groupe de pseudo-scientifiques qui ont participé, par leurs travaux, à apporter des solutions aux questions juives, cette même legerté qui a permis à plus de 6 millions de personnes d'être massacrées,

Par un raisonnement par l'absurde, il apparaît clairement que rien n'est plus indéfinissable qu'un juif, qu'aucun critère ne peut l'enfermer.
Serait-ce son esprit que l'on tente d'enfermer ?

Pierre Arditi, par son jeu d'acteur, extraordinaire, ses temps de pause si suggestifs, n'a pu empêcher de nous arracher des rires , rires oscillants entre grincement de dents, et tristesse profonde, sur cette présentation si laide du monde ellitiste, nous renvoyant à cette éternelle question mais comment peut on livrer le monde à ces fous, comment peut on être aussi aveugle et sourd ?

Cette interview accordée par l'auteur Jean-Claude Grumberg nous éclaire sur la naissance de cette oeuvre, sa nécessité d'exister, de la faire connaître , pour peut-être penser ou panser des plaies profondes laissées par des scientifiques si scrupuleux sur un périmètre crânien, mais sans état d'âme à l'arrachement de l'humanité à toutes ces vies.


L'expression théatrale, plus directe que d'autres moyens expressions, permet d'installer la relation avec le spectateur, réactions en chaîne pour un mot, une pause, un geste, de l'acteur face à son public.
Cette conférence dépouillée de toute artifice de mise en scène, tente, avec succés, de mettre mal à l'aise et en même temps de transmettre en créant une complicité entre acteur et spectateurs.

Une question fuse, comme une alerte rouge, mais enfin qui rit? Qui a le droit de rire ? Pleurer, oui, il y a eu des larmes, bien légitimes, la question ne se pose donc pas.
Mais le rire était-il complice ou railleur ? Question malheureusement oubliée mais que je continue à me poser , peut-on admettre qu'un non juif à la lecture si terrifante de ces critères de discrimination raciale, puisse rire, et dans ce cas comment interpréter ce rire ?
Quelle complexité ! Tout aussi complexe que de vouloir enfermer l'humanité dans un livre, tout aussi complexe que de vouloir édifier des lois mortifères contre nature.
La vie reprend toujours ces droits.

Claudine Douillet

Leçon de savoir vivre

par Jean-Claude Grumberg, jouée par Pierre Arditi.

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Pierre Arditi
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Jean-Claude Grumberg

 

 

Ce soir, les fins de repas. Les fins de repas sont fragiles. Une parole déplacée, une maladresse, un bruit incongru, voire carrément obscène, peut venir détruire l'ambiance élaborée avec délicatesse par les maîtres de maison.

Ainsi donc, convié par un collègue., une connaissance un ami vous voilà en fin de repas. Après vous être régalé de mets délicats et de vins fins, vous éprouvez le besoin, bien légiime en fin de repas, de dire du mal des juifs.
Vous.jetez alors un regard circulaire sur vos convives, peu ou prou connus de vous, allant mêmepar prudence jusquà vous remémorer leurs prénoms et patronymes. Convaincu que le feu est au vert, vous glissez alors dans
le silence gustatif votre petite phrase sur les juifs. Patatras, bada boum, votre vis-à-vis se dresse et vous balance son verre de mouton-rothschild 87 en pleine poire.

Vous vous épongez le visage,esquissant même un sourire, tandis que le vis-à-vis. moulinant l'air (le ses bras, vocifère qu' il est, et qu il ne permet pas, etc 'Vous faites alors discrètement valoir que son soi-disant sens de l'humour semble lui faire singulièrement défaut. Trop tard le coeur n'y est plus, la soirée est foutue, et votre blazer Lanvin aussi les taches de vin rouge sont très difficiles à rattraper sur le lin écru.
Bien. Que s'est-il passé. À l'apêritif vous aviez tâté le terrain d'une phrase sur les nègres - après vous être assuré également d'un coup d'oeil etc. -, phrase qui sans faire un tabac fit cependant largement sourire.


Entre la poire et le fromage, et ce afin de doper l'ambiance, toujours un peu moite et somnolente à l'issue des plats de résistance, vous aviez balancé - non sans vous être également assuré d'un regard - votre petit couplet sur les bougnoules, couplet qui sans être repris en choeur fut accueilli par un gloussement quasi général.
C'est donc tout naturellement que vous en êtes arrivé aux juifs en fin de repas. Résultat: ire du vis-à-vis, ambiance et veston irrémédiablement gâchés, regard courroucé ou même franchement hostile de la maîtresse de maison, qui tente vainement de retenir le vis-à-vis qui mouline toujours tout en psalmodiant.
En résumé votre regard circulaire ne vous a pas mis à l'abri d'une méprise due essentiellement à votre ignorance et également, bien sûr, à la duplicité de votre vis-à-vis dont le prénom et le nom - Jean-Christophe Lambert - ainsi que son air blondasse ne servent qu'à masquer le juif sous l'homo.


En conclusion, s'il est aisé de reconnaître grâce au coup d'oeil circulaire le nègre, l'arabe, voire le jaune, le pédé, ou le rouge, le juif, lui, pose toujours problème.
Que faire? Renoncer à dire du mal des juifs en fin de repas? Certainement pas.

Apprendre plutôt à les reconnaître. Difficile, dites-vous? Sachez que rien ne résiste à l'étude et au travail.
J'ai là deux ouvrages, ouvrages que bien entendu, hélas, vous ne pouvez trouver ni dans le commerce ni même sur le Net - le lobby juif et franc-maçon s'étant employé à obtenir leur interdiction légale, durable et totale -, deux ouvrages donc qui vont vous donner des bases sinon scientifiques, du moins de bon sens, afin que vous puissiez en fin de repas exercer sans retenue et sans risque votre liberté de pensée et de parole.

Le premier ouvrage: Les 19 Tares corporelles visibles pour reconnaître le juif, l'auteur:
Dr Celticus. Ouvrage paru en 1903
à la Librairie antisémite, 45 rue Vivienne, Paris. Ouvrage donc extrêmement rare et illustré de 19 dessins hors texte composés avec rigueur et justesse. Le second ouvrage; Comment reconnaître le juif, sans doute fondé sur le premier, est une oeuvre à la fois scientifique et morale, historique et littéraire, libertaire et philosophique, paru aux Nouvelles Éditions Françaises en novembre 1940.

Nous devons cet ouvrage au talent du Dr Georges Montandon, également professeur d'anthropologie. Examinons d'abord, si vous le voulez bien, les 19 tares. Bien sûr nous ne les détaillerons pas toutes. je suis, vous êtes, nous sommes, hélas, dans ce monde livré aux juifs, donc au profit, contraints par le temps. Time is money.


À ce propos je voudrais vous signaler la parution en 1902 à la Librairie antisémite d'un ouvrage, L 'Anglais est-il un juif.?, très complet sur la question.
Passons à l'examen des tares.

Première tare: le nez crochu.

On reconnaît un juif à son nez crochu, telle est l'opinion générale, la phrase que chacun répète, croyant avoir tout dit, et cependant un tiers au moins des juifs de France ont le nez de forme ronde.

Deuxième tare: le nez rond.

Il est relevé légèrement et souvent très épaté. La cloison cartilagineuse descend assez souvent, de sorte que le juif au nez rond, vu de face, laisse apercevoir deux trous rouges qui ajoutent à sa hideur. Cette forme africaine du nez se confond souvent avec la trompe particulière aux juifs dégénérés, surtout aux juifs allemands. Nos savants ont, je crois, trouvé que le nez iuif écrasé venait de croisements très anciens des juifs avec les nègres. Dailleurs, comme nous le verrons plus loin, les cheveux crépus de quantité de juifs font aussi croire à quelque mélange de sang nègre.

Troisième tare: les lèvres.

Les juifs ont la bouche grande, épouvantablement lippue et sanguinolente. Souvent la lèvre inférieure est pendante, même chez les jeunes, et toujours plus grosse que la lèvre supérieure. Quelques juifs de vieille souche arabe ont les lèvres minces, mais ils sont rares.
En général le juif a la mâchoire inférieure très saillante à la façon des gorilles et des boucs. Ce troisième signe est un des plus caractéristiques de cette race adonnéé aux satisfactions matérielles.

Quatrième tare: les yeux.

L'oeil juif est très caractéristique. Si il est le miroir de l'âme il faut admettre que l'âme du juif est bien rusée et bien perfide car il n'y a pas d 'yeux plus ternes ou plus brillants que les yeux juifs selon les occasions. Voici quelques particularités de l'oeil juif: je laisse de côté l'oeil bridé qui se rencontre en assez grand nombre chez les sémites, surtout chez les femmes, et qui prouve au moins à l'observateur l'origine asiatique de ce peuple. Je veux parler de l'oeil régulier. Les paupières sont toujours très gonflées. L 'oeil juif, vers làge de vingt ans, se plisse a ux co mmissures en mille petites rides qui s'accentuent avec l'âge, de sorte que lej uif a toujours l'air de rire, etc., quoique jeune, il paraît flétri comme un vieillard. Le premier venu peut se rendre compte facilement de cette particularité en regardant quelques photographies dej uifs. J'appelle cet oeil « oeil de crapaud », d'autant mieux que le juif a quelque chose du crapaud. je ne prétends pas calomnier ici ce petit animal pustuleux qui rend des services nombreux à l'agriculture et au jardinage. L'oeil juif est clignotant. Lorsque le juif se met à rire ou à sourire, les paupières bouffies se réunissent au point de laisser à peine une ligne imperceptible et très brillante, signe de finesse et de ruse disent les physionomistes, et j'ajouterais de luxure. Que le juif soit sous I"nfluence du plaisir, de la joie, de la raillerie, de la colère, de la peur, ou bien qu'il soit à l'état de placidité, son oeil est toujours souriant. À tout âge le juif a l'air d'un petit vieux. Aux ethnologues de rechercher la cause et l'origine de cette tare curieuse du plissement de l'oeil qui n 'existe que chez ce peuple. Trait final: l'oeil du juif à tout âge, surtout vers l'âge de quarante ans, est chassieux, pleurard, et manque de cils.

Cinquième tare: le front.

Le ffront du juif est luisant... Pourquoi?... Le front du juif est fuyant. Il n' a pas une exception sur cent. Leur angle facial va de 85 à 88 alors que chez l 'Européen supérieur il atteint 90 degrés. De face lef ront du juif peut paraître droit, surtout lorsque les cheveux sont absents, mais de profil c'est autre chose. Ce front fuyant est l'indice de la racejaune, asiatique. On voudrait établir une souche commune entre l'Arabe et le juif, pourtant on ne trouve jamais chez lesjuifs ce front vaste et bombé que l'on rencontre fréquemment chez le peuple arabe. Les phrénologues disent que le front fuyant indique les impulsifs, les irraisonnés, les impressionnables. C'est vrai pour lesjuifs.

Les physionomistes donnent ce front aux imaginatifs, ce qui est vrai dans une certaine mesure pour les juifs. Une preuve entre toutes c'est qu'ïls aiment beaucoup la musique, art d'imagination assez vague.

Je ne puis séparer le front du crâne, qui est le prolongement du front. Chez le juif la partie supérieure du crâne est allongée. Ce qui fait que lorsquon regarde un juif de face, s'il est chauve, son front paraît immense, et de profil sa tête est pruïdiforme, c-est-à-dire assez large au niveau des oreilles, allant etdiminuant vers le haut, en pain de sucre.

Le profil du juif avec son frontfuyant, son nez fort et busqué, son menton courbé, donne assez bien l'impression dune tête de bouc, dont il a les instincts et la puanteur.

Un bon tiers des juifs ont le front très bas, ramassé, avec des cheveux plantés bas, mais ce front ne'st jamais bombé ni droit, il est toujours fuyant.

Sixième tare : les oreilles.

Les oreillesj uives sont très grandes.

Chez les jeunes imberbes elles sont écartées de la tête, elles flottent comme deux ailes, de sorte qu'ils ressemblent à des singes.

Les oreilles juives sont assez souvent pointues comme les oreilles des satyres. De toute façon les oreilles juives donnent l'impression, surtout à un certain âge, d'être collées au crâne comme des plats à barbe, pardonnez-moi ce mot trivial mais expressif.

Septième tare: les cheveux.

En général très noirs, crépus, Ou du moins frisés. On rencontre cependant des juifs avec des cheveux blonds, jaunes,sales et plats, ou rouges frisottants. Cest le type inferieur juif qui va fort bien avec les yeux louches, le crétinisme et l'hypocrisie.

Les juifs sont rarement chauves, excepté dans la classe riche ou chez les vieux.

Leurs cheveux sont plantés drus sur un crâne extrêmement dur. Ils n'ont plus ces maladies spéciales qui attaquent le système pileux chez les races plus fines et plus intelligentes.

La barbe est comme les cheveux crépue, noire, et générale fournie, même chez le les blonds filasse. Les blonds, quoique ayant la barbe fournie, ont en général les cheveux plus clairsemés. Ils ont la tête couverte d'écailles ou dartreuse
qu'ils grattent continuellement ou alors rose comme la peau des
cochons.

Huitième tare: les pieds et les mains.

Les pieds sont immenses et plats. Une particularité de ces pieds juifs, c 'est que le talon dépasse beaucoup la jambe en arrière du mollet.

Les grands pieds sont signe de race inférieure. C'est extraordinaire comme les juifs, même de petite taille, ont les pieds longs, les jeunes filles et les jeunes femmes, hélas, ne sont pas exemptes de ces légers vices de conformation.

Les quelques juifs j 'en ai rencontré - qui ont des pieds courts, les ont cambrés, presque en boule.

Les mains sont longues, étroites, généralement fuselées, comme les doigts sont mobiles et souples ils se regroupent facilement pour prendre et surtout pour toucher. On dit alors « doigts crochus ». Leurs doigts sont généralement de longueur égale, me disait un ami, détail que je n'ai pas contrôlé.

Neuvième tare: le prépuce.

La circoncision est le baptême des juifs, vulgairement appelé baptême au sécateur. Cette cérémonie antique et chirurgicale a été imposée par Jéhovah lui-même à Abraham et à tous ses descendants afin qu 'ils puissent se reconnaître entre eux au milieu de tous les peuples de la terre, et aussi sans doute par mesure d'hygiène, car les juifs... bon, passons. C'èst donc à proprement parler le seul signe vraiment sûr pour reconnaître le juif mâle. Mais à moins d'être doué d'une vue excellente, il est difficile de le constater sans déshabiller l'individu. Cela viendra. La circoncision consiste en amputation partielle du prépuce de l'enfant vers l'âge de huit jours.

Dixième tare: le teint.

Chez le juif, dans quatre cas sur cinq, le teint est blafard, la peau est huileuse. Les mains sont moites et généralement chaudes. La peau est brune même chez les blonds jaune : origine asiatique. Elle est pustuleuse car les juifs ont le sang vicié dune vieille race, ils se marient entre eux, le sang n'est jamais renouvelé. Anciennement ils avaient des maladies de peau terribles, la lèpre entre autres. Ces maladies se sont transmises d'âge en âge, elles sont devenues moins violentes chez eux, sans pourtant avoir disparu. Leur sang pourri sort en humeur sur certaines parties du corps, notamment sur le cou et la face, pour ne parler que des endroits visibles. La moitié au moins des juifs riches ou pauvres sont affectés de ces boutons dégoûtants qui laissent des cicatrices quand ils guérissent. Passons, cest trop répugnant. Les maladies nerveuses qui chez eux sont épileptiformes dégénèrent rarement en folie car les juifs sont des névrosés de père en fils qui résistent mieux que nous au surmenage intellectuel.


Onzième tare: l'odeur.
Comment définir l'odeur du juif? C est impossible avec la plume. Les odeurs ont, dit-on, leurs couleurs. L'odeur du juif serait alors un mélange de jaune, d'olivâtre et de noir. C est quelque chose comme la chair que l'on frotte, c est un peu l'odeur du cadavre, la graisse que l'on jette sur le feu, le cochon roussi, la corne que l'on brûle. Le juif riche, malgré les petits soins, malgré les bains fiéquents parfumés, les ingrédients de toutes sortes, ne peutpas se refaire, il sent.
Malgré tout il se dégage de son corps une odeur rance, indéfinissable, l'odeur naturelle.
Chez lejuif pauvre, crasseux, c 'est la grande majorité, pouah, on se bouche le nez quand il approche. Ce signe, bien qu'il ne soit pas visible à l'oeil nu, n 'en est pas moins extérieur. Vous voilà donc munis d'un ensemble d'éléments tant visibles qu'olfactifs vous permettant de démasquer d'un regard tous les imposteurs. Ils sont légions : ceux - rares il est vrai - qui prétendent l'être alors qu'ils ne le sont pas, ceux qui au contraire prétendent ne pas l'être alors qu'ils le sont, ceux enfin, innombrables, qui ignorent même qu'ils le sont. Mais là, une question se pose : doit-on ne dire du mal des juifs qu'en leur absence? Une fois le juif démasqué ne faudrait-il pas au contraire l'apostropher, oeil dans l'oeil, fût-ce au milieu ou même en début de repas?

Le panache, l'éclat, la franchise y gagneraient. Mais là encore une difficulté surgit. Que dire aujourd'hui sur les juifs en leur présence qui ne paraisse éculé, vieillot, ringard? Où trouver les arguments inédits, péremptoires, brillants et personnels ? Vous n'êtes pas homme à pleurnicher en fin de repas sur le sort des Palestiniens. Que les juifs et les Arabes s'exterminent à qui mieux mieux n'est pas pour vous déplaire! Alors ?

L'holocauste? Encore! Et à table! Non merci!

Reste la culture. Les juifs, vous le savez, aujourd'hui comme hier, adorent parler culture, spécialement en fin de repas. Théâtre, musique, cinéma, littérature, philosophie, cuisine, c'est sur ce terrain qu'il faut aujourd'hui, d'une phrase, les clouer sur leur siège.

Tentant, dites-vous. Mais là encore votre ignorance des grands classiques de l'antisémitisme historique vous gêne. Là encore le lobby vous laisse avec votre désir grandissant et légitime de dire du mal des juifs en fin de repas, mais dans l'im-
possibilité de le faire.

Je pense que l'examen, même succinct, de notre second ouvrage, Comment reconnaître le juif?, vous éclairera sur cette « passion » ) juive pour la culture.

L'ouvrage du Dr Montandon se présente en deux parties distinctes et complémentaires. L'une, la première, scientifique, médicale, savante, reprend les tares précédemment citées, les approfondissant, les prolongeant, les complétant. Nous n'y reviendrons pas, sinon pour citer un très bref extrait qui vous donnera une idée du style anthropomorphique de Montandon.

Celui-ci appuie sa démonstration clinique non plus sur des croquis et des dessins comme Celticus, mais sur des photos criantes de vérité, et c'est en véritable savant qu'il les légende. Lisons les quelques lignes qui complètent la photo très parlante de Blum, ex-président du Conseil, juif à prétention culturelle s'il en est puisqu'il fut, rappelons-le, critique littéraire et dramatique à la Revue Blanche des frères Natanson : Plus que les caractères précis du masque juif bien qu 'Ils soient tous présents, c'est le sautillement avide des fibrilles musculaires de la face boursouflée qui signalerait à qui' ignorerait le personnage son hérédité juive.

Voilà comme en quatre lignes tout est dit sur ce Blum...

Passons maintenant à l'examen de la seconde partie : florilège de textes consacrés par les poètes, les penseurs et les romanciers à la Question au cours des âges. Florilège qu'il faudrait pouvoir citer in extenso tant Montandon l'a composé avec érudition et amour de la littérature.

À tout seigneur tout honneur, commençons donc par Édouard Drumont à qui d'ailleurs les deux ouvrages sont dédiés.

Drumont qui, dans sa France juive - Marpon et Flammarion éditeurs -, signalait une tare non reprise par Celticus mais citée dans l'ouvrage de Montandon: tous les juifs ont un bras plus court que l'autre.

Voici l'un des extraits que Montandon a tirés de l'oeuvre énorme et exemplaire de son vieux maître Édouard Drumont:

Il ne faut pointj uger du mérite artistique ou littéraire des juifs par tout ce qu'ils impriment aujourd'hui... Les chefs d'oeuvre chrétiens sont laissés dans lombre, on bat la grosse caisse au contraire pour tout ce qui porte la marque juive, on décerne l'épithète d'honneur au moindre plumitif, au plus affieux barbouilleur qui appartient de près ou de loin à la confrérie.

La vérité est que le juif est incapable de dépasser un degré très peu élevé car l'homme de génie, presque toujours méconnu et persécuté, est un être supérieur qui donne quelque chose à l'humanité. Or l'essence même du juif est de ne rien donner. Rien d'étonnant à ce qu'ils s'en tiennent à un talent d'écoulement facile.

On peut difficilement être plus éloquent dans la concision, ne pas confondre avec la circoncision.

Montandon, outre Drumont, cite abondamment son grand ami et confrère le Dr Destouches. Voyez avec quel amical respect il nous le présente:

Louis-Ferdinand Céline, à qui il faut toujours recourir pour l'analyse du juif, nous donne une peinture de sa physiologie qui explique cette impuissance.

Le juif ne s'assimile jamais - précise Céline -, il singe, salope, et déteste. Il ne peut se livrer qu'à un mimétisme grossier sans prolongement possible. Le juif, dont les nerfs africains sont toujours plus ou moins de zinc, ne possède qu'un réseau de sensibilité fort vulgaire, nullement relevé dans la série humaine comme tout ce qui provient des pays chauds. Il est précoce, il est bâclé.

Il n est pas fait pour sélever beaucoup spirituellement, pour aller très loin : l'extrême rareté des poètes juifs, tous dailleurs resuceurs de lyrisme aryen.

Le juif, né rusé, n'est pas sensible. Il ne sauve les apparences qu'à coup de pitreries, simulacres, grimaces, imitations, parodies, poses, cinégéïsme, photographies, bluff, arrogance. Dans sa viande même pour l'émouvoir il ne possède qu 'un système nerveux de nègre des plus rudimentaire, c 'est-à-dire un équilibre de rustre.

Le juif nègre métissé dégénéré en s éfforçant à l'art européen, mutile, massacre, et n'ajoute rien. Il est forcé un jour ou l'autre de revenir à l'art nègre, ne l`oublions pas.
L'inferiorité biologique du nègre ou du demi-nègre, dans nos climats, est
évidente: système nerveux expédié, rançon de la précocité, il ne peut aller bien loin.
L'adolescence nègre est extrêmement brève, un nègre est fini à quatre ans.

Ce bien trop bref extrait vous donne néanmoins un aperçu de la féconde originalité de la pensée de Louis-Ferdinand Céline, qui sut allier tant dans son oeuvre que dans sa vie le génie littéraire à l'humanisme du médecin traitant.

En vous inspirant de ses propos, ou mieux, en le citant, vous pouvez économiser la phrase apéritive sur les nègres. il est toujours bon de faire d'une pierre deux coups, trois même seraient préférables! Ainsi, grâce à Drumont et Céline, vous voilà doté de quelques arguments pour finir agréablement vos repas. De plus, sachant maintenant reconnaître les juifs, vous ne pouvez plus être pris au dépourvu.

Reconnaître le juif soit, mais la juive? N'y aurait-il plus de juives dans les dîners en ville? Là encore nous voilà face à une difficulté: comment reconnaître la juive?

Celticus, décidément très universel, nous donne quelques éléments de réponse dans son chapitre « La femme juive ».

je vous les livre:

Ce que j'ai dit des hommes s'applique auxf emmes, à part la neuvième tare. La femme juive est généralement belle jusqu'à vingt-cinq ans. Elle se flétrit vite comme les femmes des pays chauds, et vers l'âge de trente-cinq ans elle est affreuse, une vraie grenouille. À quarante ans il y a excessivement peu de belles femmes juives alors que la femmefrançaise est très souvent à quarante ans dans tout l''éclat de sa beauté.

Si vous rencontrez une tête de poupée au teint mat, aux cheveux noirs et abondants, aux yeux fendus en amande et obliques, au nez crochu ou busqué, aux longues oreilles, aux grosses lèvres sensuelles, que cette tête soit posée sur des épaules effacées, ces épaules sur une poitrine proéminente, et cette poitrine sur une taille de guêpe, nhésitez pas, c'est une juive.

La femme juive vers trente ans n'a plus de taille, c'est un paquet de chair.

On commence à y voir plus clair, non? Mais il reste que, pour affirmer avec une absolue certitude qu ' une femme est juive ou non, la neuvième tare manque! Montandon a été confronté' plus d'une fois à ce problème.
Car, rappelons-le, le Pr Montandon fut le seul habilité en France dans les années de renaissance nationale à délivrer des certificats certifies de non-appartenance à la Race.

Lisons, si vous le voulez bien, la lettre annonçant sa désignation à ce poste:

État Fra nçais

Ministère de lIntérieur
Commissariat général aux questionsjuives
Le 16décembre 1941

Le Commissaire général aux questions juives À Monsieur le Ministerialrat Schneider

À la suite de notre conversation du mardi 9 décembre où vous mavez fait part de l'intérêt qu'il y aurait à adjoindre à l'avis juridique de mon directeur du Statut des personnes un avis physiologique émis par un ethnologue pour les cas épineux d'appartenance à la race juive, j'ai l'honneur de vous informer que j'ai offert à monsieur le professeur Montandon - qui accepte - de vouloir bien être attaché en qualité d ethnologue au Commissariat général aux questions juives.

Signé: Xavier Vallat

Si l'honneur est grand la tâche est immense! Qu'on en juge à la lecture de cette seconde missive émanant également du Commissariat général aux questions:

Monsieur,

À la demande du docteur A., président des Djougoutes résidant en France, J'ai prié la Préfecture de Seine-et-Oise de tenir vos enfants pour non juifs au moins provisoirement en attendant le résultat de l'examen typologique de monsieur le professeur Montandon.

Veuillez donc vous mettre dès que possible en rapport avec le professeur Montandon, 2 rue Louis Gunspin à Clamart, téléphone Michelet 25-75, pour qu'il puisse vous examiner et vos enfants, et me faire connaître si à son avis vous devez ou non être tenu racialement pourjuif.

Veuillez agréer, Monsieur, mes sentiments distingués.

Cachet: CGQJ du 20janvier 1943

 

Adressé à monsieur Zolia Azi, 54 rue de la Barre, Enghienles-Bains.

Ayant accepté ce rôle d'expert, Montandon face aux cas douteux doit trancher seul, en son âme et conscience. Bien sûr, sa science, l'anthropologie, la forme du crâne, la fuite du front, l'écartement des yeux, des oreilles, certes...

Mais lorsqu'un doute subsiste? La circoncision seule fait foi. Car si l'on peut se défriser les cheveux, se recoller les oreilles, rectifier sa courbure nasale, débrider ses yeux, la circoncision, elle, reste indélébile, imprescriptible, preuve absolue car infalsifiable. Sauf chez les femmes!

C'est alors que Montandon eut ce qu'il faut bien nommer une idée de génie: circoncire les femmes.

Non, non, ne voyez là rien de scabreux. Georges Montandon, le Pr Montandon, est un savant et c'est en savant qu'il aborde le problème.

Il suggère qu'on adopte pour les petites filles juives à naître, ou pourquoi pas, en attendant, pour les mamans, l'ablation du bout du nez. Cette partie charnue, cartilagineuse, inutile, et qui cicatrise très vite.

Mais laissons-lui la parole, voici ce qu'il écrit à ce propos dans le journal Le Cri du Peuple, en août 40, première année où les pouvoirs publics feignent de prendre le problème juif à bras-le-corps

Il y aurait pourtant une modalité élégante de faire se terrer les jolies juives: vous savez qu'il n'y a rien qui enlaidisse da'vantage une femme que de rendre béantes ses deux ouvertures nasales. Pas besoin d' opération à grand spectacle assistant, narcose, etc. Il suffit dun coup de pince coupante, ou d'un coup de dent, comme nous l'avons vu splendidement opéré. Le danger d'hémorragie est nul. Cette circoncision de l'appendice nasal toujours pratique, visible à l''oeil nu sans attenter à la pudeur, libérera définitivement nos terrasses de cafe et nos salles de rédaction de toutes ces juives outrageusement fardées qui s'y prélassent et y pérorent.

Hélas, Montandon même parmi les antisémites n'avait pas que des amis. Citons pour illustrer ce climat d'hostilité délétère des extraits d'une lettre du petit-fils du grand Gobineau - le talent, lui, n'est pas héréditaire! -, Serpeille de Gobineau, homme de lettres et journaliste à prétention scientifique:

Premièrement le docteur Montandon est un niais.
Mes connaissances générales ne le cèdent en rien à celles de ce monsieur. Oui, je fréquente les hippodromes et les courses sont pleines d'attrait et d enseignements.

Deuxiemement le docteur Montandon est un faux savant et il se contredit.

Ses explications et ses attaques à mon égard sur le plan doctrinaire sont pénibles et confuses. Il nest pas fixé lui-même sur la solidité de ses idées. En août 1936 il attaque Gobineau dans Les Nouvelles littéraires, il y a un mois aux sociétés savantes il en fait l'éloge.

Troisièmement le docteur Montandon est un aigri ayant conscience de son infériorité et un lâche. Il attaque systématiquement ceux qui lui portent ombrage, les morts comme les vivants, par des injures et sans les discuter. En revanche il couvre de fleurs ceux auxquels il a intérêt à ne pas s'attaquer.

Quatrièmement le docteur Montandon est un vicieux et un obsédé sexuel.

Il a, aux dires d'un de ses amis, le docteur Spiess, habitant actuellement à Nice, été condamné pour attentat aux moeurs dans son pays d' origine, car il est suisse et c'est un rebut que nous avons naturalisé. Cet homme donc ne peut admettre que
j'aie suscité parmi des jeunes gens des amitiés fidèles et une compréhension remarquable de mes idées sans en inférer à des moeurs anormales: jalousie vicieuse ou obsession perverse.

On ne discute pas avec un tel personnage, on le marque au fer rouge.
Veuillez m'excuser de vous importuner avec ces précisions nécessaires pour juger cet ex-suisse qui a mission officielle de nous défendre contre les juifs. Recevez, etc.

Clément Serpeille de Gobineau

Le mérite, on le voit, attise toujours l'envie. Mais ce n'est pas tout.

D'autres l'accusèrent de sympathies communistes et Louis Ferdinand Céline lui-même, le 16 janvier 1941, dut prendre sa défense en ces termes:

Je peux attester que le professeur Montandon queje connais
depuis quelques années n à jamais témoigné devant moi ni en
public ni en privé d'un sentiment marxiste ou soviétique ou bolchevique ou anarchiste. Il me sera peut-être permis d'observer qu il me parait très difficile d'être aussi résolument antisémite que le professeur Montandon en même temps que com-muniste.

Ces deux professions de foi sont encore actuellement (nous sommes en 194 1) inconciliables et monsieur Montandon est certainement le plus résolu antisémite, le mieux armé, le moins ébranlable.

Il aura donc fallu tout le poids de l'autorité en la matière de Louis-Ferdinand Céline pour permettre au Pr Montandon de poursuivre sa tâche d'intérêt national et ethnique.

Il est vrai que Montandon, conscient de sa valeur, n'était pas un homme facile.

Hitler selon lui aurait pompé son antisémitisme sur ses propres travaux sans l'en avertir ni le consulter.

Quoi qu'il en soit, sa circoncision nasale féminine fut écartée sans examen approfondi. Comme le dit si joliment Drumont: « Le génie est toujours méconnu et persécuté. Montandon fin 44 tomba sous les balles dun forcené, laissant une veuve éplorée et une oeuvre inachevée.

Arrivé au terme de cette leçon de savoir-vivre consacrée aux fins de repas, je voudrais vous rappeler une règle de savoir vivre élémentaire apéritive trop souvent bafouée.

Il ne faut Jamais dire « bon appétit! » à moins de vouloir passer pour un rustre. Que faut-il dire à la place? Rien. Et si l'un des convives dépliant sa serviette murmure ou claironne « bon appétit! », regardez-le attentivement, il y a neuf chances sur dix pour que ce rustre soit un juif.

Où, quoi, comment fumer sans indisposer vos voisins de table sera le thème de notre prochaine rencontre consacrée aux fins de repas.

N'oubliez pas de régler vos cotisations.

À très bientôt, merci.

Vous pouvez consulter les textes cités -- tous authentiques
bien entendu, où serait serait le charme ? sur notre site
savoir-vivre.com.

En guise de commentaire...

Maintenant une question se pose: pourquoi vous avoir infligé cette leçon de savoir-vivre, pourquoi ce collage de textes ignobles abjects et ridicules textes.

D'abord parce que ces propos qui nous paraissent délirants eurent force de loi et en conséquence droit de vie et de mort sur moi et les miens.

Ensuite parce que j'en avais envie et depuis longtemps.

Bien sûr, dans un premier temps, j'envisageais un ouvrage (le librairie scolaire, historique et savant, didactique, alphabétique, analogique. Un florilège en, somme, nion florilège à moi, fruit de toute une vie de lectures que je ne tenais pas a emporter dans mon urne

C'est alors que le me suis souvenu que je n'étais ni historien, ni sociologue,ni psychologue, ni analyste que j'étais -enfin, que je m'efforce d'être- un auteur
comique, et que mon rôle à moi, n'est pas d'éclairer la jeunesse ou
de rafraîchir la mémoire de la vieillesse, mon rôle c'est de faire rire.
oui rire, même de l'abjection, même des élucubrations
nauséabondes même de cette science de débiles, de ces niédecins assassins qui préparèrent par leurs écrits les pogromes, les wagons, les fours.

J'en étais là de mes réflexions quand, ouvrant la télé un 11 septembre 200 1, J'ai assisté quasi en direct à la naissance du nouveau siècle. Là une idée m'a traversé, scandaleuse, honteuse, mais que faire contre une idée qui vous traverse?...

Demain, au coeur du XXIe siècle, nos enfants et petits-enfants ne risquent-ils pas, face à l'horreur nouvelle, d'évoquer notre xxe siècle avec une pointe de nostalgie?

Du coup j'en ai conclu qu'il fallait décrocher, remballer les vieux papiers puants, vider tout ça à la poubelle, faire place nette pfflt laisser la nouvelle et moderne barbarie s'installer à son aise.

Mais là je me suis dit non, une voix en moi m'a dit non, non non mon petit, tu n as pas le droit, pas toi, tu as une mission sur cette terre, bien sûr pas sauver l'humanité' tout entière en une heure cinquante comme Superman ou Bruce Willis - à ce propos, si l'humanité pourvu qu'elle soit entière venait a disparaitre, qui la pleurerait? -, non, ta mission à toi, c'est faire rire la poignée de pékins que tu auras réussi à coincer dans une salle obscure pendant une heure.

Oui, oui, malgré l'angoisse, le dégoût, la boule dans la gorge, faire rire!

Et puis je dois le dire prosaïquement, le culte célinien, l'adoration du roi mage plein de points de suspension, du chantre de la haine et de la détestation universelle sans cesse célébrés , a fini par me faire prodigieusement chier.

Alors voilà le pourquoi de cette modeste leçon de savoir vivre.

Et si par malheur je n'avais pas réussi à vous arracher un seul rire, sachez qu il peut y avoir deux raisons à cet échec.

Premièrement votre dégoût est plus fort que votre sens de l'humour extrêmement sollicité par les discours et écrits actuels, et ceci serait tout à votre honneur.

Deuxièmement - je n'ose pas y penser sérieusement - vous adhérez peu ou prou aux propos cités et cette hypothèse même, une fois formulée, me porte au rire, tant il est vrai que le rire est le propre de l'homme. Pas la haine, fût-elle religieuse, sociale, littéraire, politique, artistique, géniale, le rire, pas la haine.

Le 29 septembre 2001

Leçon de savoir vivre tiré de l'ouvrage de Jean-Claude Grumberg . Mon père.Inventaire. Edition La librairie du XXIe siècle ; Seuil

 

 

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