Claude Layani

Ministre du culte à Fribourg en Suisse durant 33 ans, j'étais aussi bibliothécaire scientifique à la Bibliothèque cantonale et universitaire, comme responsable des acquisitions. J'étais aussi journaliste à la Gazette juive de Bâle ainsi que dans wochenblatt de Zürich pendant de longues années. En fait avec Alliance j'ai eu la joie et le privilège de continuer mes activités littéraires et mes fonctions rabbiniques en publiant le commentaire de la sidra. Engagé dans les relations judéo-chrétiennes, il m'arrivait de faire des conférences à l'Université catholique de Fribourg sur le judaïsme. Pratiquement toutes les écoles et les collèges sont venus visités notre synagogue et le résultat de ce travail, la communauté juive avait une place non négligeable . Nous étions invités toutes les années à la présentation des vœux auprès du gouvernement et de l'évêché. A mon départ à la retraite je laisse une communauté pas loin de l'extinction faute de fidèles. A Nic e je me suis investit dans la rédaction du journal Nitzan, au Bné Brith Loge Côte d'Azur dans le secteur de la culture.
Voici ces quelques lignes qui tracent un parcours engagé pour la communauté et pour le judaïsme qu'il faut faire connaître car nous sommes le ferment ,le sel pour l'humanité. Nous sommes encore présent aujourd'hui car nous avons la mission de délivrer le message divin.

Les articles de Claude Layani

Livre juif : La longue nuit de Ernst Israël Bornstein

Livre juif : La longue nuit de Ernst Israël Bornstein

Les éditions Hermann sont fières de vous annoncer la parution de l'ouvrage La longue Nuit d'Ernst Israël Bornstein le 26 janvier 2022, un des premiers témoignages d’un rescapé de la Shoah, qui connut sept camps de concentration. Traduit pour la première fois en français par Colin REINGEWIRTZ.

Le récit d’Ernst Bornstein est l’histoire glaçante et miraculeuse de sa survie. Rédigé à la fin des années 1950, édité seulement en 1967 en Allemagne, il devient une référence incontournable de la littérature sur la Shoah, en tant que l’un des tout premiers témoignages de l’horreur concentrationnaire.

Entre ses 19 et ses 22 ans, Ernst traverse sept camps. Grünheide, Markstadt, Fünfteichen, Grossrosen, Flossenbürg, Leonberg et Mühldorf : autant de lieux aujourd’hui méconnus, hier théâtres de la barbarie nazie. Dans cette longue nuit, les camps se succèdent, et avec eux l’horreur et la mort.

Entre intelligence et courage, désir de vivre et générosité, Ernst se débrouille grâce à son habileté à dégoter de la nourriture et sa capacité à satisfaire les demandes des Kapos – et parfois des SS. Il croise ici et là des visages familiers devenus méconnaissables. En rapportant systématiquement leur nom et leur histoire, il arrache leur destin aux griffes de l’oubli.

Bornstein voulait écrire l’histoire fidèlement, d’abord pour rendre hommage à la mémoire des victimes, ensuite pour contrecarrer un négationnisme qui, à la fin des années 1950, commençait déjà à poindre. Aujourd’hui, face à la disparition progressive des survivants, son témoignage, enfin traduit en français, paraît plus nécessaire que jamais.

L'auteur

Ernst Israël Bornstein (1922 – 1978) est un écrivain allemand d’origine polonaise. Fin lettré, ce médecin est l’auteur du premier grand livre de littérature sur la Shoah en allemand. Traduit dans de nombreuses langues, le texte a connu un important retentissement et est considéré comme un classique littéraire, au même titre que ceux de Primo Levi, Elie Wiesel ou Robert Antelme.

Les éditions Hermann sont fières de vous annoncer la parution de l'ouvrage La longue Nuit d'Ernst Israël Bornstein le 26 janvier 2022, un des premiers témoignages d’un rescapé de la Shoah, qui connut sept camps de concentration. Traduit pour la première fois en français par Colin REINGEWIRTZ.

 

Livre juif : Les Amants de l'Exil

Livre juif : Les Amants de l'Exil

Lisbonne, 1940 – Île de Groix, 2000.
Le destin émouvant de Saudade, jeune Portugaise de Lisbonne, juive marrane, et de Rodrigo, militant communiste sous la dictature de Salazar.

Une traversée mouvementée de l’Histoire à travers le destin de deux êtres dont l’exil sera le seul salut.

Un roman grave et profond, au rythme du fado et des combats de tout un peuple.

Prix : 19,50 €

440 pages

Parution : 3 février 2022

Résumé :

Lisbonne, années 1930.

Saudade et Rodrigo s’aiment sans se le dire ni même le savoir. Ils font partie des « gamins » du quartier populaire de la Mouraria, dédale de petites rues aux pentes abruptes baignées par une atmosphère indolente et ce fado qui serre les cœurs.

Saudade est issue d’une famille de juifs marranes, Rodrigo est orphelin aux sympathies communistes. Lorsque survient la Seconde Guerre mondiale, le Portugal du dictateur Salazar choisit la neutralité tout en continuant à commercer avec l’Allemagne nazie.

Lisbonne devient un nid d’espions mais aussi l’ultime espoir de quitter l’Europe pour des millions de réfugiés juifs.

Le conflit terminé, les jeunes gens se déclarent enfin leur amour, mais Rodrigo est arrêté par les sbires du régime et envoyé au bagne.

Enceinte de son amant, contrainte par sa mère et pour sauver l’honneur, Saudade épouse le chef de la redoutable police politique sans savoir qu’il est le responsable de l’exil de Rodrigo.

Lorsque ce dernier revient à Lisbonne, épuisé par des années d’incarcération et de torture, il propose à Saudade de s’enfuir avec lui, ignorant qu’elle est la mère de son fils et la femme de son bourreau. Confrontée à un terrible dilemme, Saudade n’ose pas lui révéler la vérité et renonce à le suivre. Ils se retrouvent en 1968 et cette fois, elle accepte de « faire le saut », o salto, en émigrant clandestinement vers la France avec Rodrigo et leur fils. Mais n’est-il pas trop tard ?

Auteur :

Né à Marseille, Édouard Brasey est romancier et essayiste. Il est l’auteur d’une vingtaine de romans et sagas terroirs dont une dizaine de titres chez Calmann-Lévy, ainsi que La Fermeauxmaléfices(2018) et Les Marais de Bourges(2019) aux Éditions De Borée.

Il a également publié de nombreux ouvrages de référence sur le thème du fantastique, notamment La Grande Encyclopédie du merveilleux,prix spécial du jury Imaginales d’Épinal et prix Claude Seignolle de l’Imagerie, traduit dans une dizaine de pays.

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Livre juif : L'homme qui voulait être aimé de Georges Kiejman et Vanessa Schneider

Georges Kiejman, avocat et homme politique, évoque son parcours de vie et la place que les femmes y ont tenu. | MARC OLLIVIER/OUEST-FRANC

Georges Kiejman, une vie remplie de procès retentissants et de rencontres éblouissantes

Enfant d’immigrés juifs polonais devenu avocat de renom et ministre de François Mitterrand, Georges Kiejman publie ses mémoires. Sous la plume de Vanessa Schneider, il revient sur sa vie et son envie profonde d’être aimé.

À 89 ans, Georges Kiejman s’est décidé à raconter sa vie. Un livre de souvenirs plus que de mémoires, plus léger que pompeux, plus sincère qu’historique. Pour en parler, il nous a reçus chez lui, dans son appartement parisien du VIe arrondissement. La moustache est grise et le pas hésitant, mais l’homme est brillant et son œil frise quand il déroule le fil d’une vie remplie de procès retentissants et de rencontres éblouissantes. Au milieu de livres de la Pléiade, d’affiches de films et de photos de famille, la rencontre est à son image : vive et riche.

Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de raconter cette vie qui se confond souvent avec l’histoire française ?

J’ai longtemps été paralysé par le fait que je n’ai pas le don de l’écriture. Chaque fois que j’ai voulu prendre la plume, je trouvais mon style extrêmement lourd. Plaider et écrire un livre, ce n’est pas du tout la même chose. C’est toujours difficile, sinon de se mettre à nu au moins de révéler une petite partie de ce que l’on est. Dans ce livre, j’ai réussi à parler de ma mère. C’est déjà exceptionnel.

On aurait pu s’attendre à un pavé en trois tomes !

Avec le temps, les choses se décantent et curieusement les événements professionnels et publics ne sont pas ceux qui restent les plus vivants. Ce sont plutôt les souvenirs d’enfance et les amours que l’on n’a pas forcément eu envie de raconter dans leur intimité. Finalement, 250 pages c’est pas mal et elles doivent beaucoup au talent de Vanessa Schneider (journaliste au Monde, qui a coécrit ce livre).

Vous dites que vous avez eu une existence miraculeuse, pourquoi ?

Elle a été marquée par un drame terrible : la perte de mon père, déporté à Auschwitz et assassiné dès son arrivée dans le camp. J’ai été élevé par ma mère, qui était analphabète… Mes parents étaient des juifs polonais immigrés en France. Rien ne me prédestinait à la vie que j’ai eue. Je veux bien me prêter quelques qualités personnelles, mais je crois aussi que j’ai eu beaucoup de chance.

Vous parlez souvent de rencontres déterminantes, des hommes comme des femmes.

Les malheurs de la guerre ont fait de moi un petit Parisien pauvre et marginal, puis, parce que nous nous sommes réfugiés dans le Berry, un petit paysan qui vivait dans une maison sans eau ni électricité. Je dois énormément à l’instituteur de la petite commune de Loye-sur-Arnon (Cher). Il s’appelait Maurice Renon. Un hussard de la République qui m’a permis de progresser et d’aller ensuite au collège. Un de mes regrets aujourd’hui est que le corps enseignant soit à ce point dévalorisé.

Vous aviez la rage de vous en sortir ?

Le mot rage est trop fort pour moi. Mais j’en avais la volonté. Je savais qu’un monde plus intelligent et plus confortable que le mien existait. Forcément, cela m’attirait. J’ai appris très vite que la société était inégale. J’ai rapidement été convaincu qu’il fallait lutter contre ces inégalités, en commençant par moi-même ( il sourit ). Je garde en moi le souvenir du proviseur de mon collège qui m’avait acheté une place de théâtre quand j’étais en troisième. J’ai pu voir une représentation de L’École des femmes, de Molière, avec Louis Jouvet. Cela m’a ouvert les yeux. J’ai compris qu’en marge du quotidien, il existait un monde féerique et qu’il fallait savoir le trouver.

En attendant, vous viviez avec votre mère dans une toute petite pièce…

Nous partagions une pièce de quelques mètres carrés où il n’y avait pas la place pour deux lits. Je dormais sur un petit lit et ma mère sur un canapé. J’ai vécu là du lycée à mes deux premières années de droit. À un âge où l’on rêve d’avoir son intimité…

Et vous dites que vous avez eu de la chance ?

Mais oui, toujours. Quand j’étais étudiant, je suis devenu le précepteur d’un jeune garçon. Au courant de ma situation, son père m’a logé dans une chambre de bonne. Grâce à lui, j’ai enfin eu mon indépendance. Puis il m’a permis de rencontrer René Moatti, qui était un avocat assez connu. Les choses se sont mises en marche. Je me suis servi de ma capacité d’élocution, une force qui m’a servi dans l’adversité.

Vous dites que vous n’écriviez jamais vos plaidoiries. C’est vrai ?

Je n’en rédigeais jamais la forme, je me contentais de vagues plans et de grandes idées. Je fabriquais les cartes du jeu. Je ne suis pas un grand orateur, mais quand je défendais une idée, elle était mienne et j’allais au bout. C’est une force de croire ce que l’on dit, au moment où on le dit.

Terrorisme avec l’affaire Abdallah, violences policières avec Malik Oussekine, féminicide avec le procès de Bertrand Cantat : vos plaidoiries ont accompagné de grands sujets de société qui ont explosé aujourd’hui.

Quand on est jeune avocat, on est persuadé que par son éloquence, on va améliorer le fonctionnement de la société… Hélas, il n’y a que peu d’exemples. J’en vois deux : Robert Badinter avec l’abolition de la peine de mort et Gisèle Halimi pour son rôle dans la dépénalisation de l’avortement. En ce qui me concerne, les féminicides existent toujours, les violences policières aussi et les prisons sont restées un pourrissoir.

Vous avez été ministre de François Mitterrand, que vous respectez, mais votre admiration inconditionnelle va à l’homme d’État Pierre Mendès France.

Pierre était une figure paternelle pour moi. Il s’intéressait véritablement aux gens. On existait à ses yeux. Pour résumer, je dirais que Mitterrand vous écoutait par curiosité. Mendès avec intérêt. Une de mes fiertés avec Mitterrand, c’est de lui avoir fait découvrir Belle-Île.

Les femmes ne sont-elles pas les vraies héroïnes de vos mémoires ?

Oui. C’est le grand bonheur d’une vie d’aimer et d’être aimé. Je comprends les raisons du mouvement #MeToo ( il a été l’avocat du Mouvement de libération des femmes, le MLF ), mais j’espère que la violence qu’il a parfois engendrée ne viendra pas abîmer le plaisir de la séduction et du plaisir physique réciproque entre les hommes et les femmes.

Dans vos mémoires, on croise vos épouses et vos amoureuses, de Marie-France Pisier à Marlène Jobert, de Françoise Giroud à Laure de Broglie, en passant par Fanny Ardant. Quelle vie !

Les femmes, qu’elles soient célèbres ou non, m’ont énormément apporté. Je leur dois tellement. Avec l’une, j’ai appris à lire Balzac. Avec une autre, j’ai fait des rencontres extraordinaires. Je suis devenu père grâce à Laure… Avec les femmes, je ne me suis jamais ennuyé. Ce qui n’est pas forcément le cas avec bien des hommes.

L’homme qui voulait être aimé, de Georges Kiejman et Vanessa Schneider, 251 pages, Grasset, 20 €.

Source : Ouest France

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Livre juif : Les gaufres de maman Cécile

Livre juif : Les gaufres de maman Cécile

Le roman de Michaël Adam né en 1939 est-il vraiment un roman ? La réponse est d’abord oui parce que l’écriture lui permet d’échapper à ce qui aurait pu être un fatum, parce qu’elle lui permet d’exprimer enfin l’indicible, l’intolérable, l’insoutenable et, en même temps, de rendre un hommage mérité à ceux qui lui ont permis de survivre, puis de vivre.

On a l’impression que par les mots Michaël Adam se reconstruit comme si hier doit passer du cauchemar à l’espérance la plus folle.

Cet espoir, c’est le titre de l’hymne israélien qui vient inéluctablement rimer avec l’amour de la France, car comme Joséphine Baker, Michaël Adam pourrait chanter qu’il a deux amours, aussi intenses l’un que l’autre, parfois aussi éprouvants l’un que l’autre parce que l’amour est toujours un défi, une épreuve, une victoire du quotidien.

Il a su aussi les exprimer par des poèmes émouvants avec, à la fois, un mélange presque terrifiant d’espoir et de désespérance même si pour lui, comme l’écrivait Malraux : « La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie ».

Ce livre est au-delà d’un roman parce qu’il exprime la vérité et les souffrances réelles d’une vie. Son histoire personnelle est celle narrée dans ce roman.

Les personnes, pour ne pas dire les personnages, ont rythmé son existence, l’ont accompagné, et c’est en écrivant qu’il leur exprime la plénitude de sa reconnaissance et l’authenticité de son amour, amour aussi de sa judéité loin de Dieu mais si proche du peuple juif, de son histoire, de sa transcendance au-delà des siècles.

Car il s’agit bien au fil des pages de l’expression d’un amour multiple : amour des humains qui savent parfois être des « Justes » sans s’en rendre compte, amour de la vie avec une force quasi démentielle, amour des mots pour traduire au plus près le plus profond de ce que l’on ressent, amour de deux pays et de deux traditions qui se cumulent plus qu’elles ne se heurtent. Oui, c’est bien l’amour qui se cache derrière chacune des pages, c’est bien le cœur de Michaël Adam qui est mis à nu avec une sensibilité éloquente.

On ne peut dissimuler l’impression que ce roman-biographie est à la fois une manière psychanalytique d’assumer le passé mais aussi un message d’espoir pour le jeune pionnier dont les premiers jours commencent dans un pays qui n’est pas fait de lait et de miel, mais de défis, de joies et de peines, réponse extraordinaire et émouvante à la Shoah.

Les nazis ont voulu faire disparaître les Juifs de la terre, mais les survivants dont fait partie Michaël Adam ont fait mieux que survivre : ils ont construit, certes dans la douleur, une terre, leur terre : celle d’Israël !

L’enfant Michaël que sa maman, au péril de sa vie, est venue chercher dans le camp de Drancy est plus qu’un poète, plus qu’un écrivain. C’est le rescapé d’une tragédie qu’il savait avoir le devoir de transmettre avec des mots, des émotions, des larmes. Il le fait pour que les Juifs des générations futures n’oublient pas, pour que les héros involontaires aient leur place reconnue et que soient à jamais renvoyés dans les fossés de l’Histoire ceux qui ont pensé un moment faire disparaître un tout petit peuple qui a toujours su qu’il avait un seul devoir : vivre et transmettre.

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Biographie de l'auteur

Haya et Michaël ADAM sont nés à Paris en 1939. Rescapés de la Shoah, ils émigrent en Israël où ils créent un Kibboutz. En 1964, le couple s’installe à Beer-Shéva où ils poursuivent des études universitaires. Ils ont une fille et trois petits-enfants. En 1989, ils ouvrent un bureau de traduction trilingue toujours en activité.
Écrivain, poète et traducteur, Michaël a été primé de nombreuses fois pour ses poèmes et ses nouvelles.

 

Livre juif : L'humour juif - Les secrets de fabrication enfin révélés

Livre juif : L'humour juif - Les secrets de fabrication enfin révélés

Les juifs ont inventé la foi en un Dieu unique. Un peu plus tard (on compte en millénaires), ils ont fait don à l’humanité et aux maisons d’édition du premier best-seller : la Bible. Ce sont des faits que personne ne conteste.

Mais ce qui est moins bien connu, c’est que les juifs ont appris du Talmud, exégèse des cinq livres de Moïse, l’art de couper les cheveux en quatre.

La déduction logique est qu’un cheveu ainsi divisé reste quand même un cheveu, mais que chaque nouveau cheveu contient une partie du cheveu que représentait le cheveu original.
Raisonner, spéculer, ratiociner : cet héritage des Docteurs de la Loi, des rédacteurs du Talmud, est passé sans encombre dans le cerveau des juifs qui, pendant des siècles, se sont attelés à étudier ces exercices intellectuels dès l’âge de quatre ans.

Et on se demande pourquoi il n’existe pas dans les Tables de la Loi le principe selon lequel il est impératif de trouver quelque chose de drôle même dans les situations les plus tragiques.
L'humour juif - Les secrets de fabrication enfin révélés
Judith Stora-Sandor

 Sélection de Claude Layani

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Livre juif : Le Juif Süss

Livre juif : Le Juif Süss

Dans l'Allemagne du XVIIIe siècle, Süss Oppenheimer, financier de génie doté d'une intelligence et d'une habileté politique hors du commun, cherche un prince à la mesure de son ambition. Sa rencontre avec le futur duc de Wurtemberg marque le point de départ d'une fulgurante ascension.

À son service, il devient le plus fameux des " Juifs de cour ", ces conseillers aussi indispensables aux puissants que détestés du peuple.

Bientôt seul et livré à la vindicte populaire, Süss finira pendu, victime expiatoire d'une société en mal de bouc émissaire.

Chef-d'oeuvre de la littérature allemande, Le Juif Süss connut une renommée internationale dès sa parution en 1925. Terrible ironie du sort, la propagande nazie s'en empara afin d'en faire un film connu, hélas, pour son antisémitisme viscéral.

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Livre Juif : La survie des Juifs en France de Jacques Semelin

Livre Juif : La survie des Juifs en France de Jacques Semelin

Comment et pourquoi 75 % des juifs ont-ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ?

Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ? Comment et pourquoi 75 % des juifs ont-ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ?
Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ? Jacques Semelin porte un regard neuf et à hauteur d'hommes sur les tactiques et les ruses du quotidien qui ont permis aux persécutés d'échapper aux rafles et déportations.

Au-delà du contexte international et des facteurs géographiques, politiques, culturels, il montre que les juifs ont trouvé en France un tissu social complice pour les aider, surtout à partir de l'été 1942, malgré l'antisémitisme et la délation.

Entre arrestations et déportations d'une part, gestes d'entraide et pratiques de solidarité d'autre part, ce livre est tout sauf une histoire édulcorée des quelque 220 000 juifs toujours en vie en France à la fin de l'Occupation.

C'est une histoire au plus près des réalités quotidiennes des persécutés juifs, français et étrangers, illustrée par les trajectoires d'individus ou de familles, dont le lecteur suit l'évolution de l'avant-guerre aux années noires. " Ce livre que j'aurais tant voulu écrire, c'est Jacques Semelin qui l'a écrit et c'est une remarquable réussite. " Serge Klarsfeld

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Livre juif : Dénoncer les Juifs sous l'occupation

Livre juif : Dénoncer les Juifs sous l'occupation

Omniprésente dans l'imaginaire lié à la France des années noires, la délation contre les juifs n'avait pourtant jamais fait l'objet d'une enquête approfondie. L'ouvrage de Laurent Joly vient combler cette lacune.

Croisant approche institutionnelle et études de cas individuels, il examine tour à tour le rôle de la dénonciation dans les pratiques du commissariat général aux Questions juives, de la Gestapo, de la préfecture de Police et du journal Au Pilori.

À partir de correspondances privées inédites, il fait également revivre le destin de victimes, telle Annette Zelman, dénoncée à la Gestapo par les parents de son fiancé non juif et déportée en juin 1942.

Tout un pan de la vie et de la persécution des juifs à Paris est ainsi ressuscité : des contextes sociaux conflictuels, des stratégies de sauvetage anéanties, des vengeances sordides se donnant libre cours jusqu'aux dernières heures de l'Occupation.

La délation contre les juifs n'est pas ce phénomène de masse que l'on imagine communément. Instrument de la politique génocidaire des nazis, elle n'en a pas moins provoqué la mort de plusieurs milliers de femmes, hommes et enfants.

Sélection de Claude Layani

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Livre juif : Découvre tes premières chansons juives

Livre juif : Découvre tes premières chansons juives

Découvre tes premières chansons juives !

Avec ses puces sonores musicales, ce recueil est unique. Sur chaque page, l'enfant recherche dans l'illustration le petit bouton qui déclenchera la musique.

C'est au travers des classiques du répertoire des chansons juives traditionnelles que les petits découvriront : Hava Naguila (hébreu) ; Dona Dona (yiddish) ; Erev shel shoshamin (hébreu) ; Hevenou shalom aleichem (hébreu) ; Tumbalaïka (yiddish) ; Durme (judéo-espagnol).

Les illustrations joyeuses et colorées de Lucile Ahrweiller accompagnent cette découverte.
Les textes sont reproduits en hébreu ou yiddish, transcrits et traduits en français.

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Livre juif : Un athlète juif dans la tourmente

Livre juif : Un athlète juif dans la tourmente

Dans cette nouvelle quête, Helen Epstein retrace le parcours de son père, Kurt Epstein (1904-1971), juif tchèque, sportif de haut niveau, qui, sa vie durant, opposa sa volonté et son endurance aux stéréotypes et aux préjugés.

Devenu champion de water-polo, Kurt fut le seul des cinq juifs de son équipe à participer aux Jeux olympiques « nazis » de Berlin en 1936, malgré l'appel au boycott.

Kurt fut déporté pendant la Seconde Guerre mondiale, mais réussit à survivre et revint à Prague. Après le coup d'État communiste de 1948, il décida de quitter la Tchécoslovaquie avec femme et enfant, « en maillot de bain s'il le fallait ».

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Cécile Nelson.

Helen Epstein, née àPrague, vit et travaille aux Etats-Unis. Journaliste, écrivain, elle a publié aux mêmes éditions Le traumatisme en héritage, écrire la vie et D'où vient-elle ? : une fille part à la recherche de l'histoire de sa mère.

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