Nathalie Zadok

Nathalie ZADOK :
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- Radio Shalom chroniqueuse et journaliste (Interview d’invités) dans l’ émission "ça nous rendra pas Mike Brant "
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Les articles de Nathalie Zadok

Serge Gainsbourg : « J’ai grandi sous une bonne étoile jaune »

 

Serge Gainsbourg, vingt cinq ans après sa disparition, retour sur ses origines juives. L'homme à la tête de chou , de son vrai nom Lucien Ginzburg était  le fils d’immigrants juifs Olia et Joseph, ayant fui la Russie en 1917 avant la révolution.

Une période assez méconnue de la vie de Gainsbourg. Dans les années 40, il a passé une partie de son enfance à Limoges, puis à Saint-Cyr, en Haute-Vienne, où sa famille s'était réfugiée pour fuir le nazisme.

Serge Gainsbourg n'aimait pas évoquer son enfance et l’époque de la Seconde guerre mondiale. De cette période il dira même : « J’ai grandi sous une bonne étoile jaune ». 

En 1942, la famille quitte Paris pour échapper aux rafles des nazis.Ce sera grâce à l'aide de Pierre Guyotun violoniste et chef d'orchestre limougeaud  que la famille a pu trouver refuge à Limoges .

Il leur trouve un hôtel meublé situé au 13, rue des Combes. Le Limousin est connu pour être une terre d'accueil où de nombreux enfants et familles juives se sont réfugiés.
Les Ginsburg changent leur nom pour celui de Guimbard. Seulement, le danger n'est jamais loin.

"Dans le deux-pièces sordide où nous vivions, ma mère avait dissimulé nos faux papiers sous la toile cirée de la table de cuisine. Un beau jour, perquisition, non pas des SS mais de la milice française, celle qui nous a fait le plus de mal. Ma mère s'assoit sur le coin de la table et dit aux mecs de fouiller à leur guise. Ils ont tout regardé mais ils ont oublié de demander à ma mère de se lever et ils n'ont rien trouvé, disait Serge Gainsbourg. 

En 1944, les parents du jeune Lucien sont tout de même arrêtés et gardés en détention avant d'être relâchés, avec l'ordre de ne pas quitter Limoges.

Ils décident ,quelques jours plus tard de s'enfuir à la campagne, à Saint-Cyr, à une vingtaine de kilomètres d'Oradour-sur-Glane. Tout proche alors du massacre commis par les SS le 10 juin 1944 dans le village de Haute-Vienne.
Au lycée de Saint-Léonard-de-Noblat, les camarades de classes du futur chanteur-compositeur décrivent sa passion pour le dessin et des silhouettes de femmes qu'il esquissait sur un calepin. Mais aussi de son mépris pour ceux qu'ils considérait comme des "ploucs", lui, le petit parisien.

"C'était un élève très effacé et qui ne se plaisait pas dans le milieu dans lequel on était. Il était Parisien, nous, on était des paysans limousins. Pour lui, c'était ça." Guy Moreau, un ancien élève.   

Pendant des décennies, Lucien, devenu Serge Gainsbourg , enfermera ces années douloureuses.  et marquera à jamais la vie de l'artiste.

Ce ne sera qu'au début des années 80 qu'il acceptera d'en parler. 

Un traumatisme qu'il évoquera dans sa chanson « The yellow star » qui figure sur l’album “Rock around the bunker” sorti en 1975  : « Et sur cette yellow star, inscrit sur un fond jaune vif, y’a un curieux hiéroglyphe (….) Difficile pour un Juif, la loi du struggle for life, quand il y a la yellow star, yellow star ».

De ses origines dont il était plus que fière ! il disait :  « Comme Einstein, Chaplin, Jésus, je suis juif. Mais juif d’abord, russe ensuite ».

Serge Gainsbourg , le chanteur de Lemon Incest est décédé le 2 mars 1991 dans sa maison située au 5bis de la rue de Verneuil, dans le chic quartier de Saint-Germain-des-Près, à Paris.

Ce génie ,provocateur au charisme incontestable reste très présent dans l'esprit de tous.

Artiste de la culture française aux multiples facettes, tant pour ses goûts musicaux variés que pour sa passion pour la peinture, ce poète ne cesse de nous étonner, même après sa mort.

De nombreux hommages, versions et reprises de ses chansons cultes, permettent de le redécouvrir sous des angles différents et très actuels.

Il était important pour lui de crier haut et fort qu'il était juif et fier de l'être. Croyant ou pas, pratiquant ou pas, son judaïsme faisait parti de lui.

Au moment ou éclate la guerre des six jours, Serge Gainsbourg écrit pour Israël « Le sable et le soldat » connu aussi sous le titre « Le sabre et le sable ».

En affirmant ses opinions : "Oui, je défendrai le sable d’Israël, la Terre d’Israël, les enfants d’Israël. Quitte à mourir pour le sable d’Israël, la Terre d’Israël, les enfants d’Israël ".

5bis de la rue de Verneuil, dans le chic quartier de Saint-Germain-des-Près, à Paris.

5bis de la rue de Verneuil, dans le chic quartier de Saint-Germain-des-Près, à Paris.

Simple chanson ? non. Dans une interview donnée quelques années après , Serge Gainsbourg déclare qu’il avait « failli aller » en Israël au moment de cette guerre.

Le journaliste lui demande alors s'il se serait vraiment rendu sur place pour se battre . Il répondra : « Non, pas me battre, répond-il. Me faire tuer. D’instinct. De par mes racines, j’y serais allé ».

Nathalie ZADOK

 

David'Sling : l'antimissile israélien bientôt prêt !

Mardi, le ministère israélien de la défense a annoncé que l'armée de l'air israélienne a commencé à recevoir et à installer des pièces du système de défense antimissile "David's Sling".

Après avoir été examiné à de nombreuses reprises par les agences de missiles israélienne et américaine et jugé opérationnel en fin décembre 2015, le ministère israélien de la Défense a commencé à transférer des composantes de son système de protection aérien.  

"Après une série de tests que nous avons menés sur le système de défense aérien David's Sling (...) nous avons commencé à livrer des éléments majeurs de ce système à l'armée de l'air israélienne", déclare, ce mardi, le ministère de la Défense.

Selon le ministère, les pièces restantes du système seront fournies à l'armée de l'air israélienne dans les prochaines semaines, et "permettront à Israël de se défendre plus efficacement contre un large éventail de menaces actuelles et futures". 

Ce système se compose de systèmes de radar, de contrôle, d'interception et de commandement, et a pour but d'intercepter les roquettes à moyenne portée et les drones.

Il a été développé par la compagnie israélienne Rafael Advanced Defense Systems et par un sous-traitant de la défense américaine du nom de Raytheon.

On souligne que d'autres systèmes déployés par l'armée israélienne comme défense contre les tirs de missile comprennent le système antimissile Iron Dome, capable d'intercepter les missiles à courte et moyenne portée, et les missiles intercepteurs Arrow 1, 2 et 3.

Armée de l'air israélienne

Armée de l'air israélienne

Les batteries du système Iron Dome sont déployées pour faire face à la menace des attaques à la roquette de la bande de Gaza, alors que d'autres systèmes sont conçus pour faire face aux attaques à la roquette du Hezbollah libanais et des agents de l'Iran en Syrie.

Nathalie ZADOK

Israël : les proches des auteurs des attentas bientôt expulsés?

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exprime aujourd'hui, la possibilité d’expulser vers la bande de Gaza, les proches des auteurs palestiniens d’attentats.

Une éventualité aussitôt décriée par les défenseurs des droits de l’Homme, pourtant sceptiques quant à sa faisabilité.

Confronté depuis cinq mois à une nouvelle vague de violences, Benjamin Netanyahu, a demandé au conseiller légal du gouvernement «de vérifier la possibilité juridique de transférer vers la bande de Gaza les membres des familles de terroristes ayant aidé ces derniers», souligne le bureau du Premier ministre.

“Je pense que cela réduira de manière spectaculaire les agissements terroristes contre Israël, ses citoyens et ses habitants»,  écrit Benjamin Netanyahu dans sa lettre au conseiller Avichai Mandelblit.

Une  initiative qui se met en place  dans un contexte de tensions israélo-palestiniennes renouvelées et de fortes pressions exercées sur Benjamin Netanyahu par l’aile la plus à droite de son camp.

Les attaques sont quasiment quotidiennes, au couteau surtout mais aussi à l’arme à feu et à la voiture bélier ainsi que les heurts entre Palestiniens et forces israéliennes.

A noter que  la plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attentats.

Des mesures vigoureuses ont déjà été prise le gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu et pour certaines,  dénoncées comme contraires au droit international et relevant du châtiment collectif.

Avec notamment, l'accélération de la démolition des maisons d’auteurs d’attentat. Il a également refusé, pendant des mois dans certains cas, de restituer à leurs familles les corps d’auteurs d’attentat ou a bouclé Ramallah.

A noter que l’expulsion de proches d’auteurs d’attaques vers la bande de Gaza durcirait encore la répression israélienne. Par le passé, Israël a expulsé vers Gaza des détenus palestiniens sortis de prison dans le cadre d’échanges de prisonniers.

Ceux qui soutiennent de telles expulsions misent sur l’effet de repoussoir qu’a la bande de Gaza.

Ceux qui seraient transférés dans la bande de Gaza seraient séparés géographiquement de la Cisjordanie. Ils trouveraient un territoire exigu coupé du monde par la barrière de sécurité israélienne et la frontière égyptienne, avec très peu d’espoir d’en sortir.

 

Le succès de l’initiative de Benjamin Netanyahu semble incertain. En effet, le conseiller juridique que Benjamin Netanyahu a exprimé il y a quelques jours son opposition à de telles expulsions, illégales selon lui au regard des lois israéliennes et internationales.

«Toute forme de châtiment collectif est illégal et on essaie ici de punir les proches sans qu’ils soient accusés de quoi que ce soit», a déclaré à l’AFP Sarit Michaeli, porte-parole de B’Tselem, ONG israélienne qui documente les violations des droits de l’Homme dans les Territoires occupés. «Nous sommes là en complète violation de la loi internationale et des Conventions de Genève», a-t-elle insisté.

Benjamin Netanyahou

Benjamin Netanyahou

«J’ai du mal à croire que M. Mandelblit donnera son accord à une législation encore plus draconienne que celle héritée du mandat» britannique, qui n’autorise à expulser que les auteurs d’attentat eux-mêmes, a dit à la radio publique le professeur Moshe Negbi, expert en droit.

“De toute évidence, le Premier ministre est soumis à une forte pression de la droite et de politiciens qui l’accusent d’être trop mou», exprime Mme Michaeli.

L’un de ses principaux rivaux au sein de son parti, son ministre des Transports Israël Katz, avait défendu ces expulsions mardi.

Nathalie ZADOK

Israël veut la libération de son otage oublié

Il n'y aura pas d'échange de prisonniers pour la famille d' Abraham Mengistu, ce juif éthiopien mentalement instable qui avait pénétré à Gaza en 2014.   

Les parents de  Abraham Mengistu sont sans nouvelles de leur fils depuis un an et demi, disparu après avoir pénétré dans la bande de Gaza.

Encadrés par le gouvernement israélien, les deux parents de Abraham Mengistu sont venus à Genève réclamer sa libération.

Pour les Israéliens, le jeune homme est aux mains de leur ennemi juré: le mouvement islamiste du Hamas. Ce cas étant resté secret jusque là, l'Etat hébreu décide aujourd'hui de le mettre au grand jour et adopte donc, une stratégie différente.

Ayaline et Agarnesh Mengistu, les parents, se meurent dans le silence. Ne parlant pas hébreu, c’est le frère du disparu, Gashao, qui raconte l’histoire de cette famille de dix enfants arrivée en Israël il y a 25 ans.

Abraham Mengistu reste fragile mentalement, ne s'étant jamais remis du décès brutal il y a quatre ans d’un autre membre de la fratrie.

Est-ce que cela expliquerait son geste ?  En septembre 2014, Abraham Mengistu escalade la barrière de sécurité sur la plage entre Israël et Gaza. Comment est-ce possible? «La caméra ne l’a pas repéré, car il y avait un angle mort», justifie Orly Cohen-Geffen, chargée d’assister la famille pour le compte du ministère de la Défense. 

Puis il a été aperçu de l’autre côté , discutant avec des pêcheurs de Gaza, c’est la dernière fois qu’il a été vu.

 Abraham Mengistu

Abraham Mengistu

Gashao Menguistu est dans le regret : «Depuis le temps, j’ai cessé d’essayer de comprendre. Aucune personne saine d’esprit n’aurait fait cela un mois à peine après la dernière guerre à Gaza». Depuis, plus rien. «Le Hamas n’a jamais confirmé qu’il détenait Abraham Mengistu», dénonce Omer Caspi, l’adjoint de l’ambassadeur israélien auprès des Nations unies à Genève, et qui nous a traduit les propos de la  famille Mengistu.

Des photos d'une mise en scène faite par le Hamas il y a quatre ou cinq mois ont été montrées par le diplomate. On y voit quatre fausses cellules. Sur l’une d’elles, a été affiché le nom d’Abraham Mengistu.

Le mouvement islamiste détiendrait aussi un Arabe israélien, un cas encore moins connu, et sur lequel nos interlocuteurs refusent de s’étendre. Les maîtres de Gaza refusent aussi de restituer les dépouilles de deux soldats tués lors de la guerre de l’été 2014. 

"Mon frère n’a jamais été un soldat. Il a été dispensé de l’armée en raison de ses problèmes de santé. Le Hamas doit faire un geste humanitaire", souligne  Gashao Mengistu. 

Israël affirme n'avoir aucun contact direct  avec le Hamas qu’il considère comme une organisation terroriste. «De toute manière il n’est pas question d’entrer dans des tractations politiques, argue Omer Caspi. Il doit être libéré immédiatement. Il n’y pas de place pour autre chose». 

Un échange de prisonniers n'est pas prévu, comme celui qui avait permis la libération du caporal franco-israélien Gilad Shalit en 2011 après cinq ans de captivité.

A l’époque, Israël avait libéré mille détenus palestiniens, qui ont ensuite été en partie arrêtés à nouveau, sous des prétextes divers. «Les deux cas sont totalement différents, pointe Omer Caspi. L’un était un soldat, l’autre est un civil.»

Alors que Gilad Shalit bénéficiait du soutien de l'établissements israélien, les falachas, les juifs éthiopiens, eux, sont marginalisés.

Le long silence imposé sur le sort d’Abraham Mengistu avait alimenté les soupçons de racisme de la part du gouvernement de Benyamin Netanyahou, bien moins empressé de résoudre cette affaire. «Nous avons décidé de rendre public son cas en coopération avec le gouvernement. Nous étions alors loin d’imaginer que sa détention allait durer si longtemps», désamorce Goshoa Mengistu.

L’intransigeance du gouvernement israélien est partagée par la famille du détenu :  «Il n’est pas question de nous engager dans le commerce d’êtres humains», estime son frère, faisant référence à un éventuel échange de prisonniers.

Israël appelle les organisations actives à Gaza à faire pression sur le Hamas «Celles qui aident à la reconstruction ou ont des programmes sur place ont un moyen de pression», insiste Omer Caspi. La famille Mengistu , a notamment, été reçue par le président du Comité international de la Croix-Rouge CICR, Peter Maurer.

Le CICR a accès aux prisons de Gaza mais reste sans aucune nouvelle d’Abraham Mengistu, considéré aujourd'hui, comme «disparu». 

Nathalie ZADOK

Annabelle Nakache « Comic Woman »

Annabelle Nakache « Comic Woman »

Venez découvrir Annabelle Nakache, nouvelle révélation féminine de l’humour, dans son one woman show, drôle, impertinent et dans l’air du temps : “Comic Woman”, au Théâtre Le Lieu.

Annabelle, en super héros des temps modernes, débarque sur scène et  a pour mission de diffuser rires et joie autour d’elle.
Humoriste, auteur et comédienne à la bonne humeur communicative et à l’énergie débordante, elle a joué dans de nombreuses comédies au théâtre et écrit des sketchs pour des productions TV.

Baignée depuis son enfance dans une famille aux accents chantants et aux personnages hauts en couleurs, avec un père originaire d’Afrique du Nord et une mère d’Europe de l’est, Annabelle est ce qu’elle appelle “un couscous aux harengs marinés”, une recette originale et explosive.
Le spectacle est un savoureux mélange entre sketchs croustillants, stand-up croquant et imitations à point ! Avec une énergie débordante et une voix élastique elle a le don de balancer des vannes et de se métamorphoser en personnages délirants, à la vitesse de la lumière.
Les questions qui tuent, les préjugés, les complexes, le savoir-vivre, le service à la française, le temps qui passe, les voisins, la mort, le couple, l’amour... Tout y passe !

Anabelle

Anabelle

Pour Annabelle, « La vie est faite de petites tâches qui s’amusent à nous pourrir nos journées : un « connard » qui passait par là, un boulet, une question que t’avais pas envie qu’on te pose, une remarque qui tue, une ride... Et bien moi j’aime tourner tout cela en dérision pour rendre notre quotidien plus doux. La vie n’est pas parfaite mais elle peut être très drôle, il suffit de la voir du bon angle… ».

Attention, toute ressemblance avec un personnage ou fait ayant existé est purement voulue !
Alors venez rire tout haut de ce que vous pensez tout bas.

Retrouvez Annabelle tous les vendredis et samedis à 20h
Au Théâtre Le Lieu
41 rue de Trévise
75009 Paris

Réservations ici : http://www.billetreduc.com/153350/evt.htm

Bande annonce du spectacle ici : https://www.youtube.com/watch?v=SwrEZ7_RURc

Nathalie ZADOK

BHL accusé pour diffamation par Siné de Charlie Hebdo

 Après avoir été accusé d’antisémitisme, l'ancien dessinateur  «Charlie Hebdo», Siné, attaque BHL en diffamation

Siné, l'ancien dessinateur de Charlie Hebdo, licencié en 2008, annonce qu'il attaque le philosophe Bernard-Henri-Lévy pour l'avoir accusé d’antisémitisme et de racisme dans une chronique publiée dans «Le Point», en janvier.

En effet, l'ancienne figure historique de Charlie Hebdo, a porté plainte pour diffamation contre  le magazine Le Point et le philosophe Bernard-Henri-Lévy.

Selon un communiqué, BHL, Bernard Henri-Levy, a accusé celui-ci d’antisémitisme dans le magazine.

«Siné, pourtant peu susceptible, en a plus que marre des insultes obsessionnelles racistes, antisémite proférées à la moindre occasion et dans tous les médias par Bernard-Henri Lévy (...) Il a décidé de le poursuivre pour injures et diffamation», annonce son journal, Siné Mensuel.

Une pétition circule également. En effet, Siné appelle également ses soutiens à la signer , dans cette énième bataille judiciaire qui  a marqué la carrière de cet humoriste.

Ce que reproche Maurice Sinet, alias Siné, à Bernard-Henri Lévy c'est de l’avoir présenté comme «un ancien de Charlie, viré pour antisémitisme et racisme»,  dans une chronique parue en janvier dans l'hebdomadaire.

Bernard Henri-Levy

Bernard Henri-Levy

Le 13 mai 2016, le philosophe est cité à comparaître devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris.

«Monsieur Siné peut raconter ce qu’il veut et faire tous les procès du monde. Rien n’effacera la honte des propos tenus, en 2008, sur la "fiancée juive" du fils de Sarkozy», a répondu Bernard-Henri Lévy, rappelant plusieurs déclarations du caricaturiste.

En 2008, Siné avait été licencié de Charlie Hebdo par son rédacteur en chef, Philippe Val, après avoir ironisé dans une chronique sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy. Journalistes et intellectuels s’étaient alors divisés entre pro-Val et pro-Siné.

Siné avait été alors poursuivi par «La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme» Licra pour «incitation à la haine raciale», mais il avait été relaxé par le tribunal, qui avait considéré que ses propos tenaient plus de la satire que de l’antisémitisme. Bernard-Henri Lévy avait été cité comme témoin par la Licra.

Siné avait riposté en portant plainte en diffamation contre le journaliste Claude Askolovitch, qui l’avait taxé d’antisémitisme, mais avait été débouté par le tribunal en 2009.

De son côté, Charlie Hebdo, son côté, avait été condamné à verser des dommages et intérêts à Siné pour rupture abusive.

Nathalie ZADOK

 

J-TV : la chaîne youtube juive mondiale

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J-TV, la nouvelle chaîne YouTube juive mondiale a été lancé la semaine dernière à Londres par Olivier Anisfeld. Avec la présence de rabbins, de politiciens, d’hommes d’affaires et de journalistes.

Le député Jonathan Djanogly a prononcé  le discours d’ouverture de cette présentation officielle de J-TV.

c'est le projet d'Oliver Anisfeld, un étudiant de 21 ans en histoire à l’University College de Londres.

il est le fils de Lance Anisfeld, le patron de la société Lance Forman, réputé pour son saumon fumé casher.

Cette semaine, les programmes de J-TV commenceront à être diffusés.

Fidèle à son judaïsme quil pratique de façon rigoureuse, Olivier Anisfeld  prévoit chaque semaine quatre nouveaux programmes diffusés sur YouTube, répartis en catégories : actualités, sagesse juive, hommes d’action et d’agitation, et nourriture juive.  

J-TV, un choix de nom après plusieurs propositions :

« Nous avons pensé à Al-Jewzeera, ou JewTube… et au final nous avons décidé de rester sur J-TV », a déclaré en riant Anisfeld.

Etait présent, le député travailliste Lord Kestenbaum, ancien directeur de l’UJIA United Jewish Israel Appeal et du Bureau du Grand Rabbin,ainsi que le chef du département religion et éthique de la BBC, Aaquil Ahmed et le rabbin Lord Jonathan Sacks United Synagogue.

Olivier Anisfeld

Olivier Anisfeld

Quelques noms ont été annoncés pour les premiers invités de la chaîne : Elliot Adama, ancien conseiller du président des Etats-Unis, pour parler de l’accord iranien.

Le philosophe et athéiste AC Grayling qui débattra du Shabbat.Le rabbin Daniel Rowe, le producteur de One Direction et réalisateur Ben Winston, qui est actuellement producteur du Late Shoe de James Corden au Etats-Unis.

Le producteur de J-TV est Robert Waterman, qui dirige déjà d’autres chaînes de YouTube,et qui compte financer  la chaîne grâce à la publicité et les sponsors.

Nathalie ZADOK

 

Israël : L'internet casher ça fonctionne comment ?

En Israël, les ultra-orthodoxe peuvent surfer sur internet en toute liberté tout étant compatible avec leur pratique religieuse.

Une des compagnies,  Rimon  propose six niveaux de protection, pouvant aller jusqu'à une navigation Torah-friendly.

Le rabbin Roth qui vit à Jérusalem  est la preuve vivante que l'on peut concilier l'utilisation d'internet et la pratique orthodoxe, il a  presque 1 800 amis sur Facebook!

Il affirme d'ailleurs :
« Religion et Internet ne sont pas antinomiques. Attention, pas n’importe quel Internet,  les chefs religieux estiment qu’il faut avoir un filtre. »
En Israël, il y a même un nom pour cela : l’Internet casher."Internet est aussi formidable que destructeur » n'hésite-t-il pas à ajouter.
Quant à  lui très vite, il a su le maîtriser.
En 2003, il lançait son premier site consacré au judaïsme. Mais il sait que
« l’homme peut avoir des moments de faiblesse, c’est pour cela que nous avons besoin de barrières ».

Il explique qu'apprendre via le Net, c’est génial mais avoir la possibilité de voir un film érotique au détour d’un clic, ça, ce n’est pas acceptable.

Pour les laïcs israéliens, ne pas avoir un accès totalement libre à Internet est impensable. En revanche, pour les plus religieux, l’aval rabbinique est la condition sine qua non avant de se lancer dans les méandres du Web.

Religieux, traditionalistes ou encore ultra-­orthodoxes, à chacun son Internet casher.
42% des juifs hassidim ,littéralement : « ceux qui craignent ­Dieu » ont un accès à Internet quand bien même si ils refusent tout ce qui se rapproche de la modernité.

Un simple contrôle parental qui bloquerait les sites pornographiques ou violents ?Non, l’Internet casher ne se résume pas qu'à cela.

La compagnie israélienne, Rimon,  phare en la matière, propose six paliers différents d’accès au Web plus ou moins casher :

Niveau de protection

Niveau de protection

Premier niveau :  les sites pornographiques, ceux aux contenus violents ou qui concernent de près ou de loin les drogues.

Deuxième niveau : les sites de lingerie fine des mannequins ne sont plus accessibles, en revanche, l'accès est autorisé à l’ensemble des sites.

Troisième niveau  :  au revoir, YouTube, Facebook et autres sites de contenus libres

Dernier niveau :  pour les juifs ultra­-orthodoxes, une poignée de sites est disponible : e-mail, banque, compagnie de téléphone et services publics, transports ou assurances maladie.
Et bien sûr, les sites sur le judaïsme et la Torah, soigneusement sélectionnés.

 liste des sites accessibles aux juifs ultra-orthodoxes

liste des sites accessibles aux juifs ultra-orthodoxes

La liste des sites accessibles aux juifs ultra-orthodoxes sur le site Etrog.net

Comment décider de ce qui est casher ou non sur le Net ? « C’est simple : un conseil de rabbins se réunit et ce sont eux qui décident du contenu, en suivant les règles de la Torah. Ensuite, moi, j’exécute », explique David, programmeur informatique pour Rimon.

Les utilisateurs ont aussi leur mot à dire. David, de Rimon :

« On reçoit souvent des appels de clients qui veulent ou ne veulent plus avoir accès à tel ou tel site, on fait remonter leurs demandes. Evidement, à la fin, ce sont les rabbins qui tranchent. »

Pour les plus religieux des internautes, la moindre possibilité d’avoir accès à des contenus inappropriés aux yeux de la Torah est problématique. Certains décident donc de s’en remettre totalement à ces compagnies au point de n’avoir volontairement aucun moyen de retirer le filtre : « A un certain niveau, je dois construire le logiciel comme un virus, pour être sûr que l’utilisateur ne va pas le retirer, aller sur Internet librement et remettre le filtre après. »

L’informaticien a même reçu des coups de fil de clients ultra­-orthodoxes lui avouant avoir réussi à « cracker » son programme et lui demandant d’en refaire un dont les codes seraient impénétrables.

Nathalie ZADOK

Mémorial de la Shoah : remise du journal intime d'une adolescente juive sous l'occupation

A Toulouse, Marise Crémieux-Hurstel publie et lègue au mémorial de la Shoah le manuscrit original de son journal intime écrit sous l'occupation. Elle a aujourd'hui quatre-vingt huit ans.

Le mardi 23 février, au siège du conseil départemental de la Haute-Garonne, cette dame dont les souvenirs remontent à la surface , vient de remettre au mémorial de la Shoah l'original manuscrit  de son journal intime écrit en cachette  pendant et après la guerre.

Cet ouvrage de 155 pages  "Journal d'une adolescente juive sous l'Occupation" est également publié aux éditions Privat . Elle l'a co-écrit avec sa belle-fille Nicole Zimermann.

Le 22 janvier 1943 elle est alors réfugiée à Oppède-le-Vieux en Provence puis à Paris, sous un faux nom :  "Marise Camus".  Elle sera cachée avec son frère par une famille catholique à Paris. C'est à ce moment là que  l'adolescente de 15 ans commence  à écrire son journal.  

Le père de Marise sera ensuite  arrêté et déporté après avoir été dénoncé par son ex-secrétaire. Ce sera secrètement que la jeune fille signera son journal sous son vrai nom et conservera son cahier dans son cartable. Malgré ces risques elle n'a  jamais été arrêtée.

Aujourd'hui, elle évoque difficilement cette période : "Je voudrais vraiment les oublier les souvenirs mais ils reviennent sans arrêt. j'ai écrit ce livre pour mes enfants et mes petits enfants, pour qu'ils connaissent notre vie, qui a été bien dure mais en même temps pleine d'espoir". Marise Crémieux-Hurstel

A travers le regard et le ressenti d'une adolescente juive qui doit se cacher pour rester en vie, le journal décrit toute la deuxième partie de la guerre.Il raconte que la jeune fille profite aussi des rares bons moments de la vie comme n'importe quelle adolescente.

Par exemple, l'achat de boucles d'oreilles ou d'une nouvelle robe. Le 6 juin 1944, Marise s'écrie dans son journal en lettres majuscules : " LES ALLIES ONT DEBARQUE  DANS LE NORD DE LA FRANCE ! LES BOCHES SONT FOUTUS  ... VIVE LA LIBERTE QUI APPROCHE".

Le journal intime s'achève après la guerre sur sa rencontre avec son futur mari, le toulousain Claude Hurstel qu'elle épousera en 1953 à Toulouse où elle vit depuis.

Voici un extrait du Journal d'une adolescente de quize ans juive sous l'occupation

Marise Crémieux-Hurstel a légué le 23 février à Toulouse au Mémorial de la Shoah les carnets de son "Journal d'une adolescente juive sous l'Occupation" en France.

Marise Crémieux-Hurstel a légué le 23 février à Toulouse au Mémorial de la Shoah les carnets de son "Journal d'une adolescente juive sous l'Occupation" en France.

"Il y a cinq ans (...) la maîtresse, Mademoiselle Emilie, nous avait demandé de lever la main pour savoir qui était catholique, qui était protestante et qui était juive. Moi, je ne savais même pas que j'avais une religion, et surtout pas que ma religion était juive, puisque chez moi, on dit qu'on est israélite (je croyais que c'était quelque chose d'un peu magique, puisque ma grand-mère dit toujours qu'il ne faut pas avoir peur de la foudre parce qu'elle ne tombe pas sur les maisons israélites...) Et j'avais plutôt envie d'être protestante, parce que je trouve que ça sonne bien. Alors j'ai levé la main quand la maîtresse a proposé protestante (...) Et aujourd'hui, j'ai rencontré mon ancienne maîtresse  de 7e dans la cour du lycée, et elle m'apostrophe durement en me disant que j'étais une menteuse lorsque, cinq ans auparavant, j'avais assuré que j'étais protestante : "tu es juive". Et du coup, mes deux meilleures amies ne veulent plus me parler, soi-disant parce que je suis une menteuse. Moi, je sais bien que c'est parce que je suis juive. Mais cela me fait de la peine".

Nathalie ZADOK

L'hôpital La Salpetrière a décidé de prendre part au marathon international de Tel Aviv.

Aujourd'hui, l’Unité Sport de l’hôpital de La Pitié Salpêtrière participe pour la première fois au marathon international de Tel-Aviv.

Les cinq runners français engagés courront pour rendre hommage aux innocents tombés sous les balles des Djihadistes en 2015 à Paris, et véhiculer des messages de paix et de solidarité. Une initiative saluée par le Président de la République lui-même.