Nathalie Zadok

Nathalie ZADOK :
- Presse, Web «aufemimin.com »
Articles mode, Interview « dans le dressing d’une fashionistas »
- Presse Radio Chronique Mode « DATING RADIO » radio pour célibataires
- Radio Shalom chroniqueuse et journaliste (Interview d’invités) dans l’ émission "ça nous rendra pas Mike Brant "
Télévision :
- MAZAL TV émission TV de la communauté juive de France.
- FUN TV Présentatrice télé en direct sur une chaine du câble

Les articles de Nathalie Zadok

Vol EL-AL New-York/Tel-Aviv : Elle porte plainte contre un passager ultra-orthodoxe

Juste avant le décollage d'un vol New-York-Tel Aviv, un passager juif ultra-orthodoxe a refusé de s'asseoir près d'une femme.

La femme très choquée par cette attitude décide de porter plainte contre la compagnie aérienne.

Les faits : Renée Rabinowitz, avocate retraitée de 81 ans est installée en business class lorsqu'elle attend tranquillement que son avion décolle pour Tel Aviv ,Israël.

Israel Ben-Gurion aéroport

Israel Ben-Gurion aéroport

Un homme d'une cinquantaine d'années arrive alors, en tenue hassidique (vêtement traditionnel juif, NDLR). Sa place est à côté de la femme, mais «comme nombre de passagers ultra-orthodoxes, il ne pouvait pas s'asseoir près d'une femme, percevant un contact, même fortuit, avec le sexe opposé, comme interdit, selon l'interprétation la plus stricte de la loi juive».

Immédiatement, une personne de la compagnie propose à madame Renée Rabinowitz de se déplacer et d'obtenir un meilleur siège.

Ce sera avec réticence qu'elle acceptera . «Je me suis sentie diminuée», confie-t-elle au New York Times.

«Je me dis : je suis là, une femme âgée, éduquée, j'ai voyagé, et un type peut décider, comme ça, qu'il ne veut pas que je m'asseye près de lui. Au nom de quoi ?»

Elle porte plainte contre la compagnie pour discrimination épaulée par un lobby qui veut démontrer qu'El Al a intégré ce sexisme.

Les juifs ultra-orthodoxes représentent aujourd'hui 10% de la population en Israël.On constate que leurs exigences poseraient de plus en plus de problèmes.

En septembre 2014, un groupe d'ultra-orthodoxes avait causé un important retard au décollage d'un vol pour des raisons similaires. 

Nathalie ZADOK

La pomme contre le mal de tête

 

Les pommes vertes ont le pouvoir de réduire l’intensité des maux de tête. Une découverte des chercheurs de la The Smell and Taste Treatment and Research Foundation, Fondation pour le traitement et la recherche de l’odeur et du goût de Chicago Illinois.  

Renifler une pomme verte peut donc être la méthode la plus directe pour inhaler les composants idoines.

En effet, les fosses nasales sont tapissées de récepteurs de l’odorat qui sont enrobés de mucus. Lorsque l’on inspire, les petites particules chimiques qui flottent dans l’air se dissolvent dans le mucus et excitent les récepteurs olfactifs.

Le mal de tête

Le mal de tête

C'est alors qu'un message est envoyé au cortex cérébral.
Les patients qui aiment l'odeur de la pomme sont soulagés de leur maux de tête, à l'inverse,on observe aucun effet significatif chez ceux qui n’aiment pas cette odeur.

Comment utiliser une pomme pour soulager un mal de tête instantanément ?

Vous sentez une migraine arriver ? Coupez une pomme verte en deux et reniflez-la ou alors, mangez-la avec la peau dès que votre mal de tête commence.

En alternance, vous pouvez boire régulièrement deux cuillères à café de vinaigre de cidre dans un verre d’eau afin de maintenir le niveau d’acidité suffisant dans votre corps, pour prévenir ou faire passer vos maux de tête.
Attention, ce n’est pas un remède magique : il marche chez certaines personnes, mais pas chez d’autres. En tout cas, vous ne perdez rien à essayer.

Nathalie ZADOK

Un député égyptien frappe son collègue qui a rencontré l'ambassadeur d'Israël

C'est à coup de chaussure que dimanche, un député égyptien a frappé son collègue Tewfik Okacha,celui-ci venait de recevoir à dîner chez lui l'ambassadeur d'Israël au Caire.
L'affaire va faire l'objet d'une enquête interne 

Tewfik Okacha, animateur de télévision controversé, souvent critique vis à vis de l'Etat hébreu, avait reçu mercredi l'ambassadeur d'Israël Haim Koren, déclenchant un tollé parmi ses pairs.

"Les deux parties se sont mises d'accord pour rester en contact et poursuivre la coopération", avait rapporté le lendemain l'ambassade d'Israël dans un communiqué, parlant d'une rencontre "très réussie".

"Nous nous sommes mis d'accord pour qu'Israël ait un rôle décisif dans la question du barrage" controversé construit par l'Ethiopie sur le Nil, avait indiqué Tewfik Okacha.

L'Egypte est devenue en 1979 le premier pays arabe - et l'un des deux seuls à ce jour avec la Jordanie - à avoir signé un accord de paix avec Israël.

Cependant, les relations entre les deux pays restent toutefois un sujet sensible au sein des médias et de l'opinion publique.

Dimanche, durant une séance au Parlement, le député Kamal Ahmed a frappé Tewfik Okacha de sa chaussure, avant que les deux hommes ne soient expulsés

Un comité va enquêter sur l'incident, a souligné le site internet du Parlement. Kamal Ahmed, visiblement très en colère, le bras levé et agitant sa chaussure, alors qu'une foule de parlementaires l'escortent vers la sortie.

"Je n'ai fait qu'exprimer l'opinion du peuple égyptien. Cette chaussure était pour Tewfik Okacha, mais aussi pour la Knesset le Parlement israélien et l'entité sioniste", a indiqué M. Ahmed après l'incident.

Un "comité spécial" doit également enquêter sur les déclarations de M. Okacha "pour insulte au Parlement, au peuple et à la sécurité nationale" a indiqué à l'AFP le député Moustafa Bakri.

La question, hautement stratégique, du barrage construit par l'Ethiopie, est souvent considérée au Caire comment une affaire de sécurité nationale.

En 2017, l'Ethiopie doit inaugurer ce barrage présenté comme le plus grand d'Afrique. Mais l'Egypte s'est longtemps opposée à ce projet, craignant qu'il ne diminue ses propres approvisionnements en eau.

Nathalie ZADOK

Sachez reconnaître les signes d'un menteur

Il me ment ou pas ? Voici les signes qui vous diront la vérité sur la sincérité d'une personne.
Des spécialistes se sont penchés méticuleusement sur ces indices, une combinaison entre le langage corporel et les signes comportementaux. 

Les signes qui ne trompent pas :

1. Se toucher le visage de façon récurrente

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Une personne qui ment a plutôt tendance à se toucher le visage à plusieurs reprises, surtout le nez,selon le célèbre psychologue américain Philip Calvin, plus connu sous le nom de Dr. Phil.

2. Faire un faux sourire

Vrai ou faux sourire ? Quelle est la différence ? Lorsque le sourire d’une personne est sincère, les coins des yeux se froissent automatiquement de façon à changer l’expression du visage. Toutefois, lorsque le sourire n’est pas sincère, l’expression des yeux ne change pas.

3. Hausser les épaules
A chaque fois qu’une personne vous mentira, elle haussera les épaules à moitié. A noter qu'un haussement des épaules sincère implique tout le corps, tandis qu’un faux est un mouvement un peu forcé.

4. Faire bouger les pieds
Mauvais signe ! Remuer ses pieds en parlant est un signe que la personne n'est pas à son aise. C’est une façon de dire qu’elle souhaite tourner la page aussi vite que possible.

5. Faire des mouvements brusques avec la tête
La personne dirige sa tête vers l’arrière,la baisse ou l'incline d'un côté ? Ce qui implique qu’elle est en train de vous mentir.

6. Regarder de façon persistante
Contrairement à ce que l'on peut penser, les menteurs n'ont pas le regard fuyant. Et non, les menteurs maintiennent le contact visuel tout en racontant des mensonges.

7. Pointer du doigt
En pleine discussion, les menteurs ont tendance à pointer du doigt et à rejeter les accusations avec colère et mépris pour vous culpabiliser.

8. Transpirer de manière excessive
On remarque que certaines personnes transpirent de façon excessive lorsqu’elles sont en train de vous mentir .
Le mensonge implique le stress, une augmentation de la température corporelle et par conséquent, de la transpiration.

9 Bouger les bras de façon aléatoire
Bouger leur bras de façon aléatoire et au hasard.Petite astuce que les menteurs utilisent pour distraire leurs interlocuteurs.

10 Faire le « bec de canard »
Selon le Dr. Phil, les menteurs ont inconsciemment une envie d’avoir l’air adorable en se pinçant les lèvres, en écarquillant les yeux et en faisant le fameux « bec de canard ».

11 Le bégaiement et l’hésitation
Les menteurs ont souvent envie d'impressionner et bégaient ou hésitent  en racontant leur histoire. En effet, il est difficile de penser clairement quand on veut raconter quelque chose de crédible.

12 Donner des informations supplémentaires
Les menteurs présentent souvent plus d’informations que nécessaire. Selon le Dr. Phil, ceci est une façon de cacher quelque chose ou de se défendre.

13 Être sur la défensive

Notez bien que les gens qui mentent se tiennent automatiquement sur la défensive, tandis que les personnes qui disent la vérité sont offensives.

14 L’articulation
Pour se défendre, les menteurs articulent bien leurs mots. Par exemple, au lieu de vous dire « c’est pas moi » ils diront « ce n’est pas moi » ou de remplacer « je l’ai pas fait » par « je ne l’ai pas fait ».

15 Évitement de la première personne du singulier
Les menteurs évitent d’utiliser la première personne du singulier dans leur propos. Par conséquent, au lieu de dire « je ne te crois pas » ils optent pour « tu as tort ».

16 Exagérer
Les menteurs ont tendance à exagérer en racontant les petits détails de leur histoire. D’autre part, dans des situations délicates ils se concentrent sur les détails sans importance.

17 Se protéger
Lors d’une discussion, les menteurs placent inconsciemment des objets comme des livres, une tasse de café ou leur ordinateur entre eux-mêmes et leurs interlocuteurs pour se protéger.

18 Utiliser des expressions sincères

Pour commencer leurs phrases, les menteurs ont tendances à utiliser des expressions comme « pour être sincère » ou « pour te dire la vérité »...

19 Une astuce pour détecter le mensonge

Pour finir, voici une astuce qui vous aidera à deviner si la personne est en train de vous mentir ou pas. Essayez de changer de conversation subitement, vous remarquerez qu’une personne sincère se sentira confuse, tandis qu’un menteur se sentira soulagé.

Nathalie ZADOK

Les actes antisémites seraient en baisse en 2016 ?

Les propos de Patrick Charlier au micro de RTL (en dessous)qui laisse songeur quant au message qu'il tente de faire  passer :es actes antisémites seraient en baisse en 2016 !
Pour rappel ,signalons tout de même que nous ne sommes qu'au second mois de  l'année 2016 et qu'effectivement si nous devons comparer aux débuts sanglants de 2015 , alors oui nous sommes en nette diminution ! (Référence bien entendu à l'attentat de L'hyper Cacher à Vincennes.)CD

Le directeur d'Unia, Patrick Charlier du centre pour l'égalité des chances, invité de la rédaction de Bel RTL au micro de Martin Buxant, explique la nette diminution des signalements antisémites .

Les actes antisémites sont en nette diminutions.  Si 2015 était malheureusement une année record en faits antisémites, 2016 se trouve en nette diminution. "L'une des explications que l'on donne, c'est que les lieux juifs tel les synagogues , les écoles sont très protégées et plus contrôlés que par le passé. "  souligne Patrick Charlier.

(ndrl) 

Les auteurs des commentaires haineux sur internet ne vont en justice que pour 1% des dossiers. Notre priorité est de chercher une solution extra-judiciaire" explique Patrick Charlier.

Quand on parle des discours de haine et c'est beaucoup de choses qui se passent sur internet, Twitter, Facebook..., on est là sur une procédure de retrait des propos plutôt que d'aller en justice au risque de noyer la justice et les résultats ne seront pas efficaces.

En 2015, on comptait 508 actes antisémites en 5 mois.

Militaire devant la synagogue Buffault, à Paris

Militaire devant la synagogue de rue  Buffault, à Paris

En 2015, les actes antisémites ont augmenté de 84% entre janvier et mai par rapport aux cinq premiers mois de l'an dernier, et de 161% par rapport à la même période de 2013.

De janvier à mai 2015, 508 actes antisémites,dont les quatre assassinats commis le 9 janvier par Amédy Coulibaly à l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes où 28 personnes ont été prises en otage, ont été recensés, précise le SPCJ sur sa page Facebook, sous le titre "2015: l'antisémitisme a encore tué en France".

Il y en avait eu 276 en 2014 et 195 en 2013 au cours de la même période.

"Pour la totalité de l'année 2015, nous constatons 806 actes antisémites constatés", avait indiqué M. Cazeneuve,

En ce début 2016 on constate que les actes antisémites ont reculé de 5,3%, mais ces chiffres restent très élevés.
 La baisse a été surtout sensible pour les actions antisémites -14% à 207 et moins marquée pour les menaces -2% à 599.

7 231 juifs Français ont émigré en Israël en 2014

L'alya, le départ vers Israël sont motivés par des raisons économiques, familiales ou religieuses. Mais la dégradation de sécurité en France pour la communauté juive expliquerait aussi cette hausse.

Nathalie ZADOK

 

Les clefs de la vie d'Enrico Macias

 Trois ans après Venez tous mes amis , Enrico Macias est de retour avec un nouvel album : Les Clefs.

Cet album s’inscrit dans la veine inaugurée en 2003 avec Oranges amères, première collaboration du père et du fils Ghrenassia .

Sorti depuis le 19 février 2016, cet opus du chanteur oriental se compose de douze titres sur lesquels l’interprète raconte ses espoirs, ses regrets, ses doutes, mais surtout ses bonheurs. Il est écrit et composé en collaboration avec ses auteurs compositeurs favoris dont son fils Jean-Claude Ghrenassia. 

Enrico Macias rend  également un vibrant hommage à l'amour de sa vie, sa femme décédée. Les chansons "chanter pour toi" et "pour ma belle" racontent cet amour perdu.

Rencontre avec Enrico Macias  pour ALLIANCE magazine. 

Nathalie ZADOK : L’album  les clefs était initialement prévu le 2 octobre… alors tout d’abord, permettez-moi de prendre de vos nouvelles concernant votre fracture au bras droit ? Tout va bien ?

Enrico Macias en interview pour ALLIANCE magazine

Nathalie ZADOK et Enrico Macias Interview pour ALLIANCE magazine

Enrico Macias : Merci beaucoup de vous en inquiétez ! Et bien je vais mille fois mieux de cet accident. Effectivement, cela m’a un peu retardé, mais finalement  j'ai pu me reposer un peu ! (rires) . Chaque chose mauvaise de la vie il faut en tirer le meilleur. On dit en hébreu : «gam zou letova ». 

Nathalie ZADOK : Les 12 titres de l'album dégagent une certaine mélancolie,  des brumes et même des douleurs, pourtant elles racontent surtout vos bonheurs. Pouvez-vous-nous en dire plus ?

Enrico Macias : Depuis le début de ma carrière j’ai toujours chanté la nostalgie parce que j’ai été orphelin de l’Algérie, orphelin de mon beau-père et de ma maman qui a été assassinée.
J’ai Toujours chanté la tristesse, oui, mais à chaque fois je l'accompagne par de l’espoir et je finis toujours par faire la fête.Je me dit :  il faut  toujours ,comme dans la musique, terminer par une belle note.

Nathalie ZADOK : Vous êtes d’ailleurs un grand optimiste ? Comment l’expliquez-vous ?

Enrico Macias : Vous savez, quand on doit survivre aux épreuves, il est essentiel de se dire : on ne peut pas rester dans un état pessimiste. Mais  attention ! Je ne suis un optimisme béat, je suis un optimiste lucide. J’ai une philosophie qui est positiviste pas négativiste.
Le négatif s’élimine de lui-même, le positif s’ajoute de lui-même.

Nathalie ZADOK : Les textes et mélodies sont signés Marc Estève, Da Silva, Bruno Maman, Claude Morgan, Frédéric Zeitoun,  Didier Barbelivien... comment se sont faites ces rencontres ?

Enrico Macias : Certains sont des amis, d’autres se sont ajoutés. Les rencontres se font de façon simples, Jean-Claude Ghrenassia, mon fils, a tout coordonné.    

Nathalie ZADOK : Jean-Claude Ghrenassia, votre fils a participé lui aussi à la naissance de cet album, parlez-nous de votre relation avec votre fils.

Enrico Macias : Avant « orange amère », j’ai traversé des moments difficiles dans la chanson. j'avais perdu un peu mes repères et mon inspiration. Mon fils, qui est d’un naturel très critique,parce qu’il m’aime énormément m’a dit : "tu ne peux pas rester ainsi" . Je lui ai répondu : qu’est-ce que tu attends pour t’occuper de moi ? il est devenu alors, à ce moment-là, mon guide.  je suis devenu son fils et lui mon père. Mais pas dans la vie ! Seulement au studio ! (rires)

Nathalie ZADOK : Votre single « Ami » évoque la splendeur de Paris, un mot sur la triste nuit de novembre qui a frappé la capitale ?

 Enrico Macias :  La vie est faite  de pleines de coïncidences.  Quand on m'a présenté cette chanson, les attentats de novembre n'avaient pas eu encore lieu.
Elle a été enregistrée bien avant. Quand je la chante aujourd'hui je m'aperçois de l'importance de cette chanson par rapport aux événements du 13 novembre mais aussi l'année dernière hypercasher, Charlie Hebdo.

 Je suis bouleversé par tout cela mais cela ne m’empêche pas de continuer à me battre pour la paix , la réconciliation.
Mais pas avec ces extrémistes, ces barbares, ça jamais de la vie !  Je réunis la paix depuis cinquante quatre ans ans dans mes chansons et mes spectacles. On éradiquera tour cela, j'en suis certain.

Nathalie ZADOK : Comment expliquer qu’un tel conflit en Israël s’exporte, est ce qu’aujourd’hui antisémite= antisioniste ?

Enrico Macias : Bien  sur ! Vous savez qu'à chaque fois que l’antisémitisme s'est exprimé on a toujours cherché des prétextes. Avant c'était l'économie : si on est dans la misère c'est à cause des juifs, les juifs nous on mangé notre économie. Maintenant c'est le conflit israelo-palestinien, cela n'a aucun sens ! C'est uniquement un prétexte pour exprimer leur antisémitisme. Maintenant on invente d'autres raisons de nous combattre, mais nous les juifs, nous ne sommes pas dupes !

Nathalie ZADOK : Vous qui avez quitté l’Algérie dans les années 60 pour la France, où les Juifs étaient plus ou moins chassés, les comparez- vous à ceux qui quittent la France pour Israël ?

Enrico Macias : Je ne fais pas le rapport avec l'Algérie où c'était d'ailleurs un peu la même chose. Mais je préfère parler de l'époque de la Shoah. On avait pas d'autres choix que d'aller à Auschwitz, il n'y avait pas encore l'Etat d’Israël. Maintenant que l'on a cet Etat, on est tenté de se réfugier en Israël et c'est normal !  Mais il faut partir pour l'amour de ce pays, pas pour fuir l'antisémitisme ! Israël est une histoire de pionniers !      

Nathalie ZADOK : Etes vous concerné par l'Alya ? 

Enrico Macias : L'alya est en nous, il est logique de le faire . Mon alya, j'avais vraiment envie de le faire avant ces actes antisémites ! Quand il y a eu ces actes antisémites j'ai retardé mon départ.  Je n'ai pas voulu que la communauté juive mondiale, la diaspora se disent  que je les  abandonne.  Evidemment ce n'est pas le cas,  mais j'ai trois quart de mon cœur en Israël et un quart ici en France.  

Nathalie ZADOK : Quelle place à la religion pour vous ?

Enrico Macias :  Une très grande place mais elle est personnelle. La religion c'est :  moi, Israël et D.ieu ! Je suis  laïque. Pour moi, les tables de la loi on été donné à Moise pour le monde entier, pas  seulement pour le peuple juif, mais comme c'es le peuple juif qui les a accepté alors c'est pour cela qu'on a été élu (rires).

Nathalie ZADOK : Pour finir, gros coup de cœur pour une chanson de votre album  "A la grâce de D.ieu", se sera votre prochain single ?  

Enrico Macias : Je ne sais pas ! Mais ce dont je suis certain c'est que cette chanson a un moment donné va "manger" tout le reste !

Merci Enrico Macias, on vous souhaite le meilleur pour cet album qui est un véritable bijou ! 

Nathalie ZADOK

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CORA : pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme

Sous l'impulsion du gouvernement, ce lundi, en Meurthe-et-Moselle,un comité de lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme, CORA a été installé et le dispositif mis en place progressivement,ils s'étendront partout en France.

Sur le plan d'action national, le  gouvernement prévoit une mobilisation nationale en la matière, la protection des victimes et une refonte de l’action pénale pour sanctionner les auteurs des faits .
« En matière de racisme, aucun acte n’est anodin. Chacun affaiblit la République, et l’affaiblit d’autant plus s’il est laissé sans réponse ».

Une boucherie halal incendiée, des tags racistes inscrits

une boucherie halal incendiée, des tags racistes inscrits

La somme de 100 millions euros est prévu à des actions tant nationales que locales
« pour dynamiser les politiques en faveur de la citoyenneté ».

Depuis ce lundi 22 février 2016, de nombreux départements français, comme le Lot, la Gironde, la Haute Corse, la Meurthe-et-Moselle disposent désormais d’un comité contre le racisme et l’antisémitisme.

Lors de cette même journée, Philippe Mahé, préfet de département présidait la réunion d’installation du comité opérationnel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme CORA du département.

Ce comité, composé des services de l’État concernés Éducation nationale, direction départementale de la cohésion sociale, forces de l’ordre, et d’élus locaux,se veut être un lieu d’échange,de partage , d’informations pour définir et impulser des politiques locales visant à lutter efficacement contre le racisme et l’antisémitisme. Le tout, sous la présidence du préfet et la vice-présidence du président du conseil départemental et du procureur de la République,  

Au cours de la réunion, le plan départemental de lutte contre le racisme et l’antisémitisme ont été présentées et un diagnostic des actes à caractère raciste et antisémite recensés sur le département a été établi.

Au titre de leurs actions en faveur de la citoyenneté, des projets d’associations de Meurthe-et-Moselle ont bénéficié de subventions.

La conférence inter-religieuse, qui se réunira en mars 2016, sera associée au CORA pour s’appuyer sur les acteurs de terrain et définir des actions de promotion des valeurs de la République, d’engagement citoyen et de lutte contre toutes les formes de discriminations, a annoncé le préfet.

CORA a  également tenu a rappeler la nécessité de promouvoir et de faire connaître Pharos, la Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de recoupement et d’orientation des signalements qui permet de signaler les comportements illicites, notamment les contenus à caractère raciste ou antisémite, sur internet (www.internet-signalement.gouv.fr).

Dans le même esprit, un site internet développé récemment par le Défenseur des droits, intitulé «égalité contre racisme» propose à l’internaute des outils opérationnels pour se défendre, alerter et agir contre le racisme (www.egalitecontreracisme.fr).

Nathalie ZADOK

Israël : construction d'un site où Saladin et Napoléon ont combattu

C'est une première pour le gouvernement israélien. En effet, celui-ci a décidé  de construire une ville pour la minorité druze. Son originalité, elle sera sur une terre de batailles à l’endroit même où le conquérant musulman Saladin écrasa les Croisés et où des siècles plus tard Napoléon affronta les Ottomans.

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu avait destiné ces logements aux dignitaires religieux et aux habitants druzes du coin. La critique ne s'est donc pas faite attendre. En effet, pour eux, le chantier prévu dans les collines de Galilée menace des trésors archéologiques et des paysages que l’Unesco envisageait d’inclure au patrimoine mondial de l’Humanité.

C'est en janvier que l’Autorité israélienne de la planification et de la construction a approuvé ces plans. Le gouvernement est fière de pouvoir construire pour la première fois depuis la création d’Israël en 1948, une ville pour les Druzes.

Dans le nord du pays, cette minorité arabophone, dont la religion d’initiés émane de l’islam chiite, compte 110.000 personnes.

Un choix controversé par leurs leaders. Pour eux, si les localités où elles résident souffrent d’un manque chronique d’infrastructures, le site choisi ne sera pas bénéfique quant à leurs relations avec les Palestiniens.

Ce qu'Israël prévoit de construire :  400 logements puis, dans une seconde phase, 2.500 autres à 300 mètres au dessus du Lac de Tibériade, où vivaient avant 1948 les cultivateurs de Hattin et de Nemrin.

«Aucun Druze n’acceptera de s’installer sur les terres de quelqu’un d’autre», déclare Salah Tarif, ancien ministre travailliste et lui-même Druze. «Nous ne voulons pas qu’on nous reproche de vivre sur les terres de personnes déplacées ou de gens qui n’ont nulle part où vivre», poursuit-il. 

Pour Rafiq Halabi, qui dirige le conseil du plus grand village druze du pays, Daliat al-Carmel, «cela pourrait affecter les relations déjà sensibles entre les Druzes et les Palestiniens». 

Un autre Druze, Ayoub Kara, vice-ministre et membre du Likoud  le parti de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu  veut montrer l'exemple :  «Je veux vivre là-bas, devenir un pilier de la communauté et accueillir des anciens militaires druzes et d’autres Druzes qui voudront s’installer pour bénéficier des meilleures conditions de vie», lance-t-il, enthousiaste, à l’AFP.

Contrairement aux autres Arabes Israéliens, les Druzes israéliens sont obligés par la loi d’effectuer les trois ans de service militaire.  

Etant à deux pas du pic montagneux qui a donné son nom à une célèbre bataille, celle des Cornes de Hattin, ce n'est donc pas le seul obstacle qui se profil sur la route du projet gouvernemental. C’est là qu’en 1187, les troupes musulmanes de Saladin ont écrasé les Croisés venus d’Europe. 

Trois mois plus tard, Jérusalem tombait, Saladin mettant fin à 88 ans de règne croisé sur la Ville sainte.

En Israël, bataille autour d'un site où Saladin et Napoléon ont combattu

En Israël, bataille autour d'un site où Saladin et Napoléon ont combattu

«Aux Cornes de Hattin, la plus grande armée jamais levée par le royaume était réduite à néant», rapporte l’historien Steven Runciman dans son histoire des Croisades en trois volumes. «Le vainqueur était le seigneur de tout le monde musulman».

Le Club du royaume de Jérusalem organise chaque année une reconstitution de la bataille.

Selon Genadiy Nizhnik-Kolomiychuk, "le parc national Hattin et toute la zone alentour est un trésor historique à préservé". 

"Le parc ne sera pas touché par leur projet de ville nouvelle" assure les autorités israéliennes. Mais pour M. Nizhnik-Kolomiychuk, ce n’est pas suffisant, rétorque t-il. Pour lui, l’ensemble de la «zone est stratégique; Napoléon s’y est battu deux fois» contre les troupes de l’Empire ottoman en 1799.  

Pour Nati Rosenzweig, gestionnaire de l’élevage du kibboutz Lavi, situé sur les terres domaniales et voisines du site de la bataille :  «Du point de vue historique et archéologique, l’ensemble est important. Il y a aussi des vestiges de routes construites par les Romains».

Ce qu'il déplore c'est que «Personne n’a informé le kibboutz à l’avance», soulignant que pourtant, «en vivant ici nous sommes devenus très liés à l’histoire des Cornes de Hattin».  

La première phase de construction doit se dérouler sur la route qui relie Nazareth à Tibériade.

Nati Rosenzweig se veut  confiant «Je ne pense pas qu’ils vont toucher aux Cornes de Hattin en elles-mêmes, mais ils viendront jusqu’à leurs pieds». 

Nathalie ZADOK

 

Mais qui sont les juifs orthodoxes de Paris ?

A Paris, les juifs orthodoxes ont une place à part.

La petite Jérusalem à Paris a vu le jour il y a plus de vingt ans dans le quartier du 19e arrondissement , entre les stations Riquet et Laumière.

Un quartier où  on peut y voir de nombreux commerces casher et où la communauté juive s'y sent bien. Passer rue de Thionville et  l'on peut entendre des gens parler l'hébreu devant le centre d'étude religieuses. On continue rue Riquet avec  une synagogue fondée par des Tunisiens de Djerba qui rassemble quelques fidèles.

Ecole Beth Haya Mouchka

Ecole Beth Haya Mouchka Paris 19ème

Le confort pour les familles juives avec, rue Petit, l' épicentre de la communauté, le complexe scolaire Beth Haya Mouchka, qui accueille les tout-petits à la crèche et 2000 filles du primaire au lycée. L'établissement abrite aussi une synagogue, lieu de culte pour de nombreux loubavitch des environs.

En décembre dernier, une frange ultra-minoritaire mais radicale, des haredims, a suscité la polémique en Israël, cherchant principalement à imposer la ségrégation hommes-femmes dans les bus ou en s'en prenant à une fillette de huit ans habillée selon eux de façon "indécente".

L'actualité israélienne qui avait été commentée en France, permet aujourd'hui de s'interroger sur la place, dans la société française, de ces communautés dites "orthodoxes".

On compte quelques dizaines de milliers de personnes en France qui appartiendraient à cette tendance religieuse. Mais, le rabbin Moché Lewin, porte-parole du grand rabbin de France est méfiant en ce qui concerne cette  qualification: "Tout dépend ce qu'on entend par ce terme, nuance-t-il. De nos jours, on voit quelqu'un porter une kippa et on dit c'est un orthodoxe".  

Une communauté parmi les plus strictes de France. Les communautés Loubavitch et Agoudas Hakehilos en yiddish: "Union des communautés" sont considérées comme étant les plus "strictes" de France. Rituel et pratique très rigoureux, elles ne font pas partie du Consistoire.

Moché Lewin explique que "pour des raisons idéologiques certaines synagogues préfèrent ne pas être rattachées au Consistoire ". Le président de l'association Agoudas Hakehilos, Daniel Altmann, souligne ainsi que celle de la rue Pavée, dans le quartier parisien du Marais 4e, a toujours été indépendante afin de " se préserver de toute influence ".

Nous sommes dans un pays laïc, allergique au communautarisme où l'existence de ces sociétés pratiquantes étonne et conduit notamment à se poser une question "géographique" alors pourquoi les Juifs orthodoxes parisiens sont-ils ainsi regroupés dans certains "îlots" du XVIIème, du XIXème ou du XXème?

Selon le rabbin Lewin, la première raison est d'ordre pratique: "Les juifs religieux doivent se rendre à pied à la synagogue pendant le Shabbat et donc ils vont habiter autour des lieux de culte existants".

Mais aussi ,les écoles juives sont situées dans certains quartier parisiens, les familles pratiquantes s'en sont alors rapprochées.

On constate que depuis 2000, et la seconde Intifada, les cas d'agression d'enfants juifs ont augmenté et les inscriptions dans ces écoles aussi. Rivka, une commerçante Sépharade du 19e, commente: "les enfants avec les kippas se font souvent embêter". 

Les juifs religieux ne gênent personne et pourtant les non juifs ne comprennent pas les orthodoxes. Il y a du racisme.  Très à l'écoute ils aident aussi beaucoup . A la synagogue de la rue Petit, il y a des collectes pour les jeunes filles qui n'ont pas assez d'argent pour se marier. Ils vont aussi rendre visite aux malades à l'hôpital.

Il y a différents courants pour le mouvement orthodoxe juif. Né en Allemagne au XIXème,il repose sur une pratique religieuse fidèle aux textes bibliques et à la "Halakha", l'ensemble des lois qui règlent la vie juive au quotidien.

C'est alors que les Haredim les "Craignant-Dieu" en hébreu représentent une grande partie de ces orthodoxes.Souvent regroupés dans leurs quartiers, sous la direction de rabbins qui incarnent à leurs yeux le seul pouvoir légitime.

On y retrouve certains qui ont une pratique religieuse stricte mais acceptent cependant de plonger dans le monde moderne. En revanche, d'autres, comme ceux de la communauté Edah Haredit, rejettent cette modernité. Assez stricte, Ils ont leurs propres tribunaux rabbiniques et évitent la nourriture cacher des autres communautés.

Percevant le monde extérieur comme une perversion ,il refuse l'usage de la télévision. A Jérusalem, on les retrouve dans le quartier de Méa Sharim.

La frange la plus radicale, largement minoritaire, dénonce la mixité homme femme avec une virulence qui a fait scandale en décembre dernier. Les Hassidim de Loubavitch, autre branche du courant Haredim, obeissent eux aussi un mode de vie très strict mais ils ne s'opposent pas totalement à la modernité. Ils ne vivent pas reclus, et vont parfois au-devant des Juifs non pratiquants pour les rapprocher de leur religion.

Il y aurait 30 000 loubavitch en France, d'après Haim Nisembaum, à la fois porte-parole des loubavitch, rabbin de la synagogue de la rue Petit à Paris 19e et haut fonctionnaire. Une communauté dont l'image qu'en font les médias et le cinéma est à ses yeux "caricaturale". Il insiste " au-delà des apparences vestimentaires, les loubavitch ne sont ni "passéistes" ni "ultra-orthodoxes". Il estime même que dans le judaïsme, l'extrémisme reste "marginal" "car la religion juive n'est pas une religion conquérante".

Dans le Marais, au cœur de Paris,le plus vieux quartier juif de la capitale,une communauté Haredi y est fortement représentée -Agoudas Hakehilos, son président, Daniel Altmann, trader de profession, précise que sa communauté considère les règles du Talmud prioritaires.

Environ 25 000 personnes en France se revendiquent de ce mouvement. Cette institution comprend une autorité rabbinique, deux écoles, des centres d'études, un tribunal rabbinique, elle se charge de l'organisation et de la surveillance de l'alimentation cacher.

A l'instar de l'école de la rue Petit, l'école orthodoxe de la rue Pavée ,réservée aux garçons, est "hors contrat", elle a alors libre choix des programmes, du corps professoral, et de ses élèves. Il faut respecter certains principes pour pouvoir inscrire ses enfants dans cet établissement où l'enseignement religieux occupe toutes les matinées: faire le Shabbat, ne pas avoir de télévision chez soi... "Les petits voient des choses mauvaises à la TV, on est très prudent sur ce qu'on fait entrer à la maison", assure Daniel Altmann, avant d'ajouter, avec fierté  : "notre label cacher est très difficile à obtenir, et plus exigeant que celui du Consistoire".

D'autres règles s'imposent à tous. Aux femmes, notamment: se couvrir la tête même hors de la synagogue, l'interdiction de porter des pantalons. D'après Daniel Altmann, elles peuvent travailler mais de préférence "dans des milieux où il n'y a pas trop de contact avec les hommes". Les filles se fiancent à 20 ans. Auparavant, il faut "éviter le contact entre les filles et les garçons". On réunis les couples grâce à des connaissances familiales et amicales... Et dans ce milieu, les mariages mixtes, avec une personne non-juive, "ça n'existe pas". Les conversions sont possibles mais jugées "difficiles".

Il y a eu des "distances" pour les Juifs orthodoxes de France face aux événements de décembre dernier en Israël. Ainsi, même s'il définit sa communauté comme "haredi" et invite chacun à "laisser tranquille les gens très religieux", Daniel Altmann assure se " désolidariser de ce qui s'est passé à Bet Shemesh".

Moché Lewin, le porte-parole du Grand rabbinat, dénonce ces actes commis par des "mouvements ultra minoritaires". A la suite de ces incidents, le Grand Rabbin, Gilles Bernheim a d'ailleurs engagé une discussion sur la dignité de la femme et sur son statut dans le judaïsme. M. Nisembaum, porte-parole de l'association loubavitch, critique lui aussi l'attitude d'une minorité: "C'est lamentable. Avant les juifs étaient coupés du monde par la force des choses, mis dans des ghettos, et maintenant ces groupuscules construisent eux-mêmes leurs murailles".  

En France, même si ces communautés orthodoxes paraissent fermées et peu portées sur la modernité, elles sont attachées aux principes républicains de laïcité, et ne voient pas de raison de changer le modèle. Par ailleurs, Daniel Altmann juge " ridicule " la proposition d'Eva Joly d'instituer un jour férié pour Yom Kippour. "Moins la République s'occupe de nos affaires mieux c'est", estime-t-il. Pour Moché Lewin, "la laïcité est une chance pour le dialogue inter religieux. Mais il faut une laïcité intelligente, et non d'exclusion..." 

Nathalie ZADOK

Remise du prix Ilan Halimi

Le Conseil départemental de l’Essonne a remis, ce mercredi 17 février le prix Ilan Halimi contre l’antisémitisme, le racisme et toutes les formes de discrimination.

L'année dernière, le projet « Nos voix comme Résistance », porté par le collège Neruda de Grigny et l’Amin-Théâtre de Viry-Chatillon a remporté le 3ème Prix Ilan Halimi contre l’antisémitisme, le racisme et toutes les formes de discrimination. Le court-métrage sonore du Prix Ilan Halimi a pu rapporter 10 000 euros à l'association.  

Cette année, le lauréat est l’association les Amitiés judéo-musulmanes de France AJMF, présidée par le rabbin de Ris-Orangis Michel Serfaty. « Je suis très attaché à ce prix, déclare François Durovray, LR, le président du conseil départemental. C’est un beau symbole. Cette association, portée par une autorité religieuse, amène une démarche de dialogue entre plusieurs communautés et mérite ce prix. »

Bine que son prédécesseur se réjouisse que ce prix perdure, il est dans le regret de constater que cette année, aucun appel à projet n’ait été lancé pour susciter des candidatures et se demande de quelle manière a pu être choisi le lauréat.

François Durovray assure regretter cette polémique. « Ce prix était auparavant attribué à des projets qui n’ont pas tous été réalisés. Ce sera à présent, pour des actions qui ont déjà vu le jour , que le prix sera remis .

Il s’agit d’un travail de mémoire sur différents génocides, sous la forme d’un court métrage sonore réalisé par des élèves de troisième.« Nous avons monté ce projet car nous faisons une résidence au sein du collège, soutenus par la DRAC »explique Christophe Laluque, le metteur en scène de l’Amin-Théâtre, « nous travaillons avec des 4è sur la guerre en Bosnie, et le génocide des musulmans bosniaques, pour toucher plus de classes, nous avons choisi de parler de tous les génocides ».

Triste anniversaire, il y a dix ans, le jeune Ilan Halimi était retrouvé mort à proximité de la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois,séquestré plusieurs semaines par ceux que l’on appellera par la suite le « Gang des barbares », il a été victime de la haine et de l’intolérance, parce que de confession juive.

Le Conseil départemental a créé le prix qui porte aujourd’hui son nom, en mémoire de ce jeune homme mort, parce que juif. Cela pour récompenser, et soutenir financièrement, les projets qui combattent les préjugés et les amalgames.

 

Ilan Halimi

Ilan Halimi

Nathalie ZADOK