Un terroriste du Hamas poursuit un hôpital israélien pour négligence médicale !
Jalal Shahed Muhammad Sharauna, neutralisé en 2018 lors d’une tentative d’attentat, revient avec une plainte étonnante : il accuse l'hôpital Shavas et Soroka de négligence médicale pendant son incarcération, affirmant que des décisions influencées par des "considérations de sécurité" ont entraîné l’amputation partielle de sa jambe.
Sharauna, après avoir purgé sa peine, a en effet déposé une demande de dédommagement au tribunal de première instance de Bat Yam, alléguant que les mauvais traitements reçus au sein des établissements médicaux ont abouti à cette amputation. « On m’a forcé à subir l’amputation », affirme-t-il, reprochant aux autorités carcérales de l’avoir laissé souffrir d'une grave infection faute de soins adéquats.
L'attentat avorté et les blessures
En 2018, alors âgé de 16 ans, Sharauna a entrepris une attaque contre la colonie de Nagohut, armé d’armes blanches et à feu. Neutralisé par les forces de sécurité, il est grièvement blessé à la jambe droite. Après une période de soins à l’hôpital Soroka, il est transféré à la prison de Nitzan à Ramla, où, selon lui, des soins inadéquats auraient conduit à l’aggravation de son état et à une infection nécessitant l’amputation.
Une plainte qui soulève la colère des autorités
Dans son procès, Sharauna accuse l'administration pénitentiaire et l'hôpital de négligence grave, affirmant que les décisions médicales étaient biaisées par des enjeux sécuritaires.
En réponse, le service pénitentiaire se montre inflexible : « Nous avons affaire à un terroriste dangereux qui n’a cessé de manifester un soutien aux activités terroristes, même après sa libération. »
Ils rappellent que Sharauna, loin de s’amender, continue d’applaudir des actes de violence sur les réseaux sociaux, glorifiant ouvertement les martyrs et incitant à de nouveaux actes de terreur.
« Un encouragement aux terroristes »
Pour l’administration pénitentiaire, accepter la plainte de Sharauna serait une aberration : « Ce serait comme offrir une récompense à ses actions et ouvrir la voie pour que d’autres terroristes exploitent le système judiciaire et les ressources de l’État », ont-ils déclaré fermement.
Les forces de défense israéliennes, soutenues par le commissaire Gonder Kobi Yacovi, appellent d’ailleurs à un précédent juridique pour rejeter les plaintes en responsabilité civile provenant de terroristes, en raison de leur affiliation à des organisations violentes.
Preuves de soutien actif au terrorisme
Des preuves accumulées par les avocats Liran Klein et Amit Harpaz, représentant l’État, montrent que Sharauna publie régulièrement sur sa page Facebook des messages de soutien aux terroristes, glorifiant notamment les actions récentes du 7 octobre. Ces faits renforcent la position des autorités pénitentiaires selon laquelle sa plainte, déposée par un terroriste actif, devrait être purement et simplement rejetée.
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