Un terroriste libéré et censé être expulsé réapparaît à Gaza

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Un terroriste libéré et censé être expulsé réapparaît à Gaza

Une cérémonie de propagande du Hamas dévoile une grave faille dans l’accord de libération

Malgré son expulsion supposée vers l’étranger, Muhammad Abu Warda, un terroriste responsable d’attaques sanglantes, a été aperçu aujourd’hui dans la bande de Gaza. Une découverte qui suscite de vives interrogations sur le respect des termes de l’accord conclu par Israël.

Lors d’une cérémonie orchestrée par le Hamas, au cours de laquelle l’organisation terroriste a exhibé les corps de quatre otages assassinés en captivité, plusieurs terroristes libérés par Israël ont été filmés, parmi eux Abu Warda, pourtant censé être expulsé hors de la région.
À ce stade, Israël n’a pas encore réagi à cette violation manifeste des termes de l’accord.

Une cérémonie macabre en pleine guerre

Malgré les mises en garde d’Israël, des États-Unis et des médiateurs internationaux, le Hamas a choisi d’organiser ce jeudi matin une cérémonie d’une violence symbolique extrême.

Les corps des otages assassinés, Oded Lifshitz, Shiri Bibas et ses deux enfants Ariel et Kfir, ont été remis à la Croix-Rouge sous l’œil de terroristes armés, dont certains auraient participé au massacre du 7 octobre.

Mais c’est une autre révélation qui a fait l’effet d’un électrochoc : Muhammad Abu Warda, un terroriste condamné à 48 peines de prison à perpétuité pour son rôle dans des attentats ayant coûté la vie à des dizaines d’Israéliens, était bien présent.
Selon l’accord de libération, il devait être expulsé vers un pays étranger. Pourtant, il était filmé à Gaza, en plein cœur de la cérémonie.

Qui est Muhammad Abu Warda ?

Abu Warda est l’un des terroristes les plus meurtriers de l’histoire récente d’Israël.
Il a orchestré plusieurs attaques sanglantes, notamment :

Les attentats contre la ligne de bus 18 à Jérusalem en 1996, qui ont fait 45 morts.

L’attaque de la Trampiada au carrefour d’Ashkelon, la même année, où une femme a été assassinée.

Condamné à 48 peines de prison à perpétuité, il a été libéré il y a deux semaines lors de la troisième vague d’échange de prisonniers. Selon les termes de l’accord, il faisait partie des terroristes devant être expulsés vers l’étranger, mais cette condition semble avoir été ignorée.

Israël face à un dilemme sécuritaire

À ce jour, Israël ne s’est toujours pas exprimé sur cette réapparition de Muhammad Abu Warda à Gaza. Cette affaire soulève une question majeure :
comment garantir que les terroristes libérés et censés être expulsés ne reviennent pas sur le terrain du terrorisme ?

D’autres terroristes libérés lors de précédentes opérations ont également été filmés lors de la cérémonie. À leurs côtés, le Hamas a exhibé des dizaines de terroristes masqués, affirmant qu’ils faisaient partie du raid du 7 octobre, baptisé par l’organisation “Black Sabbath”.

Ces individus ont brandi des pancartes portant les noms des kibboutzim attaqués et des bases de Tsahal ciblées, dans une mise en scène visant à provoquer Israël.

Une propagande assumée du Hamas

Le Hamas a mis en scène une réponse aux opérations israéliennes visant à traquer et éliminer les terroristes du 7 octobre. Israël a en effet créé une unité spéciale du Shin Bet pour neutraliser ces individus et leurs complices.

Dans ce cadre, le Hamas a de nouveau exhibé des armes pillées de Tsahal lors des attaques du 7 octobre, dont :

• Des fusils Tavor et des mitrailleuses Negev

• Des bombes artisanales et des munitions israéliennes

•Du matériel militaire récupéré dans des bases de Tsahal

Ces images sont destinées à réaffirmer la puissance du Hamas et à intimider Israël, tout en cherchant à galvaniser ses soutiens dans la région.

La prochaine vague de libération d’otages prévue le 22 février

Pendant ce temps, le processus d’échange d’otages se poursuit. Samedi 22 février, la huitième série de libérations de la première phase devrait avoir lieu. Six otages israéliens sont concernés :

Omar Vankert

Elia Cohen

Tal Shoham

Omar Shem Tov

Avraham Mengistu

Hisham al-Sayed

Leurs familles, suspendues à cet espoir, craignent cependant que le Hamas utilise à nouveau cette opération à des fins de propagande, comme il l’a fait avec la remise des corps des otages assassinés.

Un test pour Israël et la communauté internationale

L’affaire Abu Warda met en lumière les limites et les failles des accords de libération et pose une question fondamentale : comment garantir qu’un terroriste expulsé ne revienne pas sur le terrain du crime ?

À l’heure actuelle, Israël reste silencieux, mais il est probable qu’une réponse soit apportée dans les prochaines heures.

En attendant, la menace terroriste reste plus présente que jamais, avec un Hamas qui, loin de chercher une solution, multiplie les provocations et renforce sa machine de guerre.

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