Traumatisme en Israël : Quand l'aide psychologique devient vitale

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Traumatisme en Israël : Quand l'aide psychologique devient vitale

La résilience face à la situation sécuritaire en Israël : un aperçu des défis et des solutions

La situation sécuritaire en Israël a des répercussions profondes, tant sur le plan professionnel que social. Les discussions autour du traumatisme sont plus que jamais d'actualité.

Le traitement axé sur le traumatisme vise à aider les individus ou les communautés en détresse en appliquant des protocoles courts et ciblés pour réduire la souffrance et prévenir l'apparition de troubles post-traumatiques à l'avenir.

Hadar Glass Cohen, résident du kibboutz Gosherim, thérapeute et instructeur à l'unité clinique du Centre de ressources, raconte : « Des enfants qui avaient déjà été réhabilités replongent dans leurs traumatismes, des adolescents refusent de rester seuls à la maison, et des personnes vont bientôt être mobilisées et armées. »

Depuis neuf mois, environ un demi-million de personnes vivant près de la ligne de conflit au nord d'Israël sont confrontées à une réalité inimaginable.

Beaucoup ont été évacuées et vivent désormais dans des hôtels ou des hébergements temporaires.

D'autres, restées chez elles, font face quotidiennement à la menace des missiles, drones et incendies.

Pour ces populations, la détresse mentale et émotionnelle est grande et nécessite un soutien pour renforcer la résilience individuelle et communautaire.

Ce soutien a été rendu possible grâce à l'activité du Centre de ressources, qui existe depuis 45 ans et fournit une aide directe aux habitants de la région.

Les centres de résilience, établis dans toute la Galilée et le Golan, opèrent en partenariat avec les ministères du gouvernement israélien pour offrir une réponse immédiate depuis le début de la crise.

Comment les familles font-elles face à cette situation ?

Maya Sidbron, habitante du kibboutz Kfar Sold, témoigne : « Pendant les trois premières semaines de la guerre, les enfants ne sont pas allés à l'école. Puis, de retour au kibboutz, l'école a été fermée à nouveau. Mon plus jeune fils a commencé à avoir des problèmes de comportement qu'il n'avait jamais eus. Il quittait la classe, se mettait en colère… Je sentais que j'avais besoin d'aide, de quelqu'un pour nous accompagner. Nous avons alors commencé un processus de 12 séances avec un thérapeute expérimenté. Cela a redonné confiance à mon fils. »

Quelles mesures ont été prises par le Centre de ressources ?

Le Centre de ressources, en collaboration avec les autorités locales, a mis en place des centres de résilience régionaux bien avant le déclenchement de la guerre.

Le PDG du Centre de ressources, Yeftah Benvanishti, explique : « Nous avons préparé une solide infrastructure de centres régionaux de résilience dans le secteur nord, en collaboration avec les autorités locales. Dès le début de la guerre, nous avons mis en place une ligne d'assistance en quatre langues, fonctionnant 18 heures par jour, sept jours sur sept, pour répondre à tous ceux qui en avaient besoin. »

Quel est l’objectif des centres de résilience ?

Les centres de résilience visent à renforcer la communauté en offrant des milliers d’heures de thérapie individuelle, familiale et de groupe.

Ils organisent également des activités thérapeutiques variées, telles que la musicothérapie et l’art-thérapie, pour aider les résidents à surmonter leur détresse.

Comment sont soutenus ceux qui restent dans les colonies ?

Pour les 400 000 personnes restées dans les colonies, les centres de résilience offrent un soutien intensif, en collaborant étroitement avec les services sociaux, éducatifs et sanitaires.

L’objectif est de réduire la détresse psychologique et de prévenir le développement de traumatismes post-conflit.

Comment le Centre de ressources envisage-t-il l’avenir ?

Le Centre forme actuellement des agents de résilience au sein des autorités locales, y compris des bénévoles des communautés juives et arabes.

Ils se concentrent également sur les systèmes éducatifs, en fournissant des outils aux enseignants pour répondre aux besoins des enfants et des jeunes.

Le Centre espère que le gouvernement israélien accordera une attention particulière à la région nord pour offrir soutien et espoir aux habitants.

Comment le Centre de ressources gère-t-il ses propres défis ?

Malgré les difficultés, y compris l’évacuation de son siège endommagé, le Centre continue de soutenir son personnel, dont 70 % sont eux-mêmes évacués.

Hadar Glass Cohen ajoute : « En tant que thérapeute, il est difficile de gérer le même traumatisme que mes patients. Mais je puise ma force dans le courage des personnes que j'accompagne, qu'il s'agisse de réservistes revenant de missions éprouvantes ou de mères seules depuis des mois avec leurs enfants. Nous faisons tout notre possible pour aider un demi-million d'habitants, de la Galilée occidentale au Golan."

Quels sont les défis futurs pour le Centre de ressources ?

Le Centre devra faire face à de nombreux défis pour continuer à offrir un soutien de qualité à environ un demi-million de personnes dans le nord.

L’objectif est de renforcer la résilience personnelle et communautaire pour mieux affronter les défis actuels et futurs.

En un mois, 42 coordinateurs ont été déployés auprès de 43 communautés évacuées pour renforcer leur résilience.

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