
Les révélations bouleversantes de Tsahi Kanebski : à la recherche de ses origines et d’un réseau de trafic d’enfants
Tsahi Kanebski, un jeune homme marqué par l’abandon dès sa naissance, a entrepris un voyage difficile pour découvrir ses racines.
Ayant appris que sa mère l’avait laissé le jour de sa venue au monde et qu’elle ne résidait pas en Israël, Kanebski s’est associé à Tsahi Baradugo, (même prénom) un homme ayant lui-même découvert à 47 ans l’identité de ses parents biologiques ainsi que l’existence de neuf frères et sœurs.
Ensemble, ils se sont lancés dans une quête de vérité après des années d’incertitude, aboutissant à des révélations particulièrement dramatiques.
Une enquête minutieuse dévoile un réseau inquiétant
L’équipe d’enquêteurs dirigée par Tsahi Baradugo s’est attelée à reconstituer le puzzle mystérieux entourant l’abandon de Kanebski. Lors d’une rencontre avec A., une infirmière ayant travaillé à l’hôpital Schneider à cette époque, un élément troublant a été mis en lumière :
“On parlait d’un groupe israélien impliqué dans le trafic d’enfants. Ils opéraient en Moldavie, recrutant des femmes enceintes en difficulté financière pour vendre leurs bébés après la naissance.”
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B., une autre infirmière ayant pris soin de Kanebski à l'hôpital Schneider, a décrit la mère comme une jeune femme d’une vingtaine d’années, qu’elle n’a vue qu’une seule fois avant qu’elle ne disparaisse sans laisser de trace.
Eyal Warshaviak, l’assistant social ayant suivi Kanebski durant ses premières années, se souvient que la mère avait été arrêtée :
“Nous ignorions la raison de son arrestation à l’époque ; ce n’est que plus tard que nous avons découvert qu’elle était soupçonnée d’implication dans un trafic d’enfants.”
Le test ADN : une clé pour lever le voile du mystère
La réalisation d’un test ADN s’est avérée cruciale pour percer ce mystère.
En juin 2024, encouragé par Baradugo, Kanebski a fourni un échantillon pour analyse.
Environ deux semaines plus tard, les résultats ont bouleversé son existence :
En effet, la mère biologique avait affirmé avoir tenté de le retrouver après son retour dans son pays, mais on lui a dit qu’il avait déjà été confié à une autre famille et que son nom avait été changé. Elle a également prétendu avoir connu le père en Israël, une affirmation contredite par les résultats des tests ADN, suggérant que son récit était en grande partie fictif et déconnecté de la réalité.”
Contexte historique : l’affaire des enfants yéménites*
Cette affaire rappelle étrangement l’affaire des enfants yéménites survenue entre 1948 et 1954. Des milliers de bébés et de nourrissons de nouveaux immigrants, principalement d’origine yéménite, ont disparu en Israël.
Les parents se voyaient souvent informer que leurs enfants étaient décédés, sans jamais recevoir de corps ni de preuves tangibles. Des enquêtes ultérieures ont suggéré que certains de ces enfants avaient été faussement déclarés morts pour être secrètement adoptés par des familles ashkénazes incapables de procréer.
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Implications contemporaines : le trafic d’êtres humains en Israël
L’affaire de Kanebski met en lumière des préoccupations actuelles concernant le trafic d’êtres humains en Israël. En 2021, un rapport du département d’État américain a rétrogradé Israël en matière de lutte contre la traite des êtres humains, soulignant des efforts insuffisants pour prévenir ce fléau.
Les migrants et demandeurs d’asile, notamment originaires d’Érythrée et du Soudan, sont particulièrement vulnérables au trafic sexuel et au travail forcé en Israël.
Une quête de vérité aux répercussions profondes
Le parcours de Tsahi Kanebski illustre les complexités et les douleurs liées à la recherche de ses origines dans un contexte marqué par des allégations de trafic d’enfants.
Cette affaire, en écho à des scandales passés, souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’enquêtes approfondies pour protéger les plus vulnérables et assurer que de telles tragédies ne se reproduisent plus.
Rappelons que les tests ADN sont interdits en Israël, alors que la plateforme MyHeritage est israélienne. La raison invoquée est celle de ne pas découvrir des enfants non légitimes qui sont condamnés au Karet (ex-communion) dans la religion juive .
Quoiqu'il en soit il existe des méthodes pour contourner cette interdiction.
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