Selon les services de renseignement, la terreur va continuer et peut-être même augmenter

Actualités, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
Selon les services de renseignement, la terreur va continuer et peut-être même augmenter

Trois mois après le début de la vague actuelle de terrorisme, les attaques qui ont eu lieu en début de semaine dernière reflètent la caractéristique principale des quelques deux cent attaques perpétrées jusqu'ici. L’écrasante majorité est commise par des terroristes qui ont pris la décision presque spontanément, de leur propre chef. Comme l’attentat à Modiin mercredi qui a blessé deux travailleur en bâtiment et les blessées à la voiture bélier à l'entrée de Jérusalem par un résident de Beit Hanina dont le passé n’a pas éveillé la suspicion des autorités.

Selon les services de renseignement, la terreur va continuer et peut-être même augmenter

Si vous faites le décompte depuis la forte augmentation du nombre d’incidents et d’attaques au couteau à Jérusalem, à partir de Yom Kippour, la vague de terreur dure depuis trois mois.

Cette semaine, le Shin Bet a publié sur son site internet les premières statistiques des attaques. Selon les données, le nombre d'attaques a diminué de moitié entre Octobre et Novembre, mais le nombre de victimes israéliennes est resté stable parce que le nombre de morts et de blessés à chaque attaque a augmenté. Cette tendance se poursuit en Décembre.

Le lieu de ces attaques, selon les mêmes données, s’est déplacé de Jérusalem en Cisjordanie, principalement dans la ville de Hébron qui est le point le plus sensible.

La plupart des attaques a été menée par un seul terroriste, au maximum deux. La grande majorité des agresseurs est de jeunes hommes, mais également, plusieurs femmes sont impliquées. Est que le lieu des attaques qui au début était surtout à Jérusalem-Est a changé et est maintenant en Cisjordanie en raison de barrages routiers érigés dans la capitale, ou des résidents de Jérusalem-Est qui ont peur pour d’être mis au chômage et ont travaillé pour endiguer la vague d'attentats terroristes? Vous ne le saurez jamais. Les statistiques ne peuvent pas l’expliquer.

Alors, que pense le Shabak après trois mois de la terreur? Cette vague va durer plus longtemps, et que le pire pourrait encore à venir. Le nombre de victimes dans chaque attaque dépend en grande partie de la chance. En outre, la conclusion du Shabak est que pour l'instant toute la population palestinienne n’est pas attirée par la violence. C’est la raison pour laquelle le ministre de la Défense Moshe Ya'alon a donné des permis de travail pour Israël et dans les zones industrielles en Cisjordanie à pas moins de 200 mille Palestiniens. Ce chiffre n’a pas changé, même après l'attaque à Modiin réalisée par un Palestinien en règle.

Le Shabak pense que s’il y a un bouclage des territoires ou des zones spécifiques en Judée et Samarie, cela poussera encore plus les populations à commettre des attaques terroristes. Il a donc été décidé de maintenir la politique des passages ouverts. La plupart des efforts pour faire face aux attaques repose sur des mesures tactiques et ponctuelles: plus de points de contrôle dans la région, plus de vigilance des soldats, plus de renseignements sur une zone désignée à partir de ballons de surveillance et de tours d'observation, et la création d'une route de contournement si nécessaire.

La grande différence entre la vague actuelle d'attaques terroristes et les premiers mois de la deuxième Intifada, à l'automne 2000, est principalement dû au fait qu'il y ait la clôture le long de la ligne verte, et que Tsahal n’a aucune difficulté à agir dans les villes palestiniennes des territoires. Ainsi, lors de l’opération « Bouclier défensif » en 2002, il a fallu toute une division de réserviste de l’armée pour rentrer dans la ville de Djénine. Aujourd'hui, la même opération serait faite par plusieurs jeeps du bataillon « Douvedevan »

Source : ynet.co.il

Copyright: Alliance

Cet article ne peut être repris par aucun autre média ni radio, ni presse écrite ni presse numérique sans l'autorisation de la direction.

Dans le cas contraire des poursuites pourront être engagées.

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi