Meurtres de femmes en Israël | Manifestations dans 14 villes du pays

14 villes ont protesté pendant le shabbat contre le meurtre de femmes israéliennes.

Les membres de la Knesset ont pris la parole sur la liste commune: "Les coupables sont les agresseurs pour le coups et les meurtres mais le gouvernement israélien est responsable"

Pendant le shabbat, des manifestations commémorative ont eu lieu pour les meurtres de femmes en Israël. Les manifestations ont eu lieu dans 14 villes différentes et ont été abordées par des membres de la Knesset figurant sur la liste commune.

La députée Aida Toma-Sliman a déclaré lors d'un rassemblement à Taibeh: " Fa Johar Masarwa assassinée par son mari, porte à 13 le nombre de meurtres de femme depuis  le début de l'année".

La crise de Corona intensifie la détresse sociale et avec elle la violence contre les femmes. Le gouvernement doit immédiatement augmenter les services sociaux, budgétiser le programme de lutte contre la violence, et tout faire pour éviter le prochain meurtre".

Le député Ofer Kassif a déclaré: "Chaque femme assassinée est une victime qui a subit des milliers d'abus et de violence mais rien n'a été fait"

Alors que les travailleurs sociaux sont au bord de la grève pour sauver le système de protection sociale, le gouvernement désengagé doit se connecter à la réalité et aux programmes de prévention de la violence contre les femmes un budget conséquent doit être voté pour elles "

Selon lui, "les coupables sont les agresseurs, et les meurtriers, mais la responsabilité est celle du gouvernement israélien".

Le membre de la Knesset, Sundos Saleh, a également déclaré: "Les jours sont très difficiles, la violence des hommes éclate dans des centaines de milliers de foyers."

"Des filles qui ont vu leur mère se plaindre à la police, contre-interroger, manquer de formation, manquer de respect. Et revenir au mieux avec une injonction. Seulement pour être à nouveau assassinées quelques jours plus tard."

Elle affirme: << Les femmes, qui sont désormais menacées de mort, sont obligées de mobiliser d'énormes ressources personnelles, de chercher et d'appeler à l'aid dans une cachette, dans un refuge,  aucune sécurité pour ces femmes"

Elle a ajouté: "L'Etat doit correctement budgétiser les systèmes de protection sociale. La police doit fournir un soutien et une réponse aux femmes."