Ma femme écrit de Jonathan Zaccaï

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Ma femme écrit de Jonathan Zaccaï

C’est du juif ashkénaze: «J’ai fait exister le parano qui sommeille en moi», confie Jonathan Zaccaï

« Ma femme écrit », et ça sonne comme un reproche. C’est qu’elle écrit sur la peintre Sarah Kalisky, la mère de son mari, Jonathan Zaccaï. Et il ne peut le supporter : sa mère lui appartient.

Est-on propriétaire du souvenir d’un être aimé ? Après le décès de sa mère, Sarah Kaliski, Vincent décide d’écrire un roman à son sujet quand il découvre avec stupeur que sa femme, actrice comme lui, termine un scénario dont Sarah est l’héroïne.

Pour Vincent, nul autre que lui n’a droit à la parole sur sa mère, peintre de talent injustement méconnue, personnalité intense et borderline, avec laquelle il entretenait une relation passionnelle.

Ulcéré, il tente en vain de faire renoncer sa compagne, qui devient dès lors son «  ennemie  » sur le champ de bataille de leur vie professionnelle comme sur celui de l’intimité.

Entre eux, leur fils Samuel, que son père paranoïaque, retranché au fond de l’appartement, soupçonne de prendre le parti de sa mère – de même que leurs amis et sa psy.

Alors que Vincent commence à percevoir des signes de sa mère et cherche à observer des phénomènes paranormaux, sa femme propose de jouer Sarah à une star … en laquelle Vincent croit reconnaître Catherine Deneuve. Il va tout mettre en œuvre pour faire capoter le film, sans autre succès que d’être mis à la porte de chez lui. L’actrice star le recueille, devenant une étonnante figure maternelle de substitution…

Autofiction déjantée ou pure fiction basée sur une relation mère-fils exceptionnelle, Ma femme écrit plonge son lecteur dans la spirale paranoïaque incontrôlable où s’engouffre Vincent, incapable de surmonter la disparition de celle qu’il a tant aimé.

Drolatique et poignant, un roman totalement original, implacable loi de Murphy dans laquelle le narrateur, têtu, parano, attachant, s’enferre dans sa folie et détruit peu à peu tout ce qu’il a construit.

Avec la sortie de son tout premier roman, Ma femme écrit, mercredi 10 février, l'acteur Jonathan Zaccaï, connu pour son rôle de Raymond Sisteron dans la série Le bureau des Légendes, revient sur sa fierté après la parution de ce premier ouvrage. "Je ne peux pas me cacher derrière un rôle, un réalisateur ou un projet [...] et c'est une manière d'être plus proche d'une liberté complète", explique-t-il.

Dans ce premier livre, il raconte l'histoire d'un comédien qui vient de perdre sa mère, artiste, et qui décide d'écrire un roman sur elle, avant de découvrir, avec surprise, que son épouse scénariste est déjà en train d'écrire son histoire, avant que la tension ne monte entre eux. "Est-on propriétaire du souvenir d’un être aimé ?" est la problématique de ce livre, détaille l'acteur.

"Ce qui m'amusait, c'est de faire semblant de faire une auto-fiction", raconte Jonathan Zaccaï dont la mère est la peintre Sarah Kalisky et la femme, la scénariste Élodie Hesme. "Je ne suis heureusement pas aussi fou que mon personnage [...] mais j'ai voulu faire plaisir au narrateur et au parano qui sommeille en moi" ajoute-t-il.

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