Israël en deuil : les cercueils des otages assassinés accueillis sous les chants déchirants de Hatikva -vidéo-

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Israël en deuil : les cercueils des otages assassinés accueillis sous les chants déchirants de Hatikva

Des foules d’Israéliens chantent “Hatikva” pour accueillir les cercueils des otages à Abou Kabir

Un hommage national bouleversant

Un moment de deuil, de recueillement et de douleur. Des milliers d’Israéliens se sont rassemblés sur les routes et à l’entrée de l’Institut de médecine légale d’Abou Kabir pour accompagner le retour des cercueils de quatre otages assassinés et remis par le Hamas à la Croix-Rouge.
Selon l’organisation terroriste, il s’agirait de Shiri Bibas, ses enfants Kfir et Ariel, ainsi que d’Oded Lifshitz. Cependant, les autorités israéliennes attendent la confirmation officielle après identification des corps.

Israël en deuil : les cercueils des otages assassinés accueillis sous les chants déchirants de Hatikva

À leur arrivée, la foule en pleurs a entonné “Hatikva”, l’hymne national israélien, en hommage aux victimes.
Des drapeaux israéliens flottaient tandis que des pancartes avec le mot “Désolés” étaient brandies par des citoyens bouleversés.
« Tout le pays devrait être ici, c’est un jour de deuil », ont déclaré plusieurs personnes présentes.

Une “cérémonie” cynique à Gaza avant la restitution des corps

Avant d’être remis aux forces israéliennes, les cercueils ont été exhibés par le Hamas dans une mise en scène macabre.
Une “cérémonie” écœurante a eu lieu dans la bande de Gaza, où des combattants et des responsables religieux ont salué les corps des otages, transformant ce moment tragique en propagande.
Israël a immédiatement protesté auprès des médiateurs et de la Croix-Rouge contre cette violation des accords.

Israël en deuil : les cercueils des otages assassinés accueillis sous les chants déchirants de Hatikva

L’accueil des cercueils en Israël : émotion et respect

Les cercueils ont été pris en charge par les forces de Tsahal et du Shin Bet, avant d’être acheminés par des véhicules militaires vers l’Institut de médecine légale d’Abou Kabir pour identification.
Une cérémonie militaire a eu lieu à leur arrivée, au cours de laquelle le grand rabbin militaire a récité un chapitre des Psaumes. Le Premier ministre israélien a adressé un message aux familles endeuillées :

« Les familles des personnes enlevées ont été informées et nos pensées vont à elles dans ce moment difficile. Le public est prié de respecter leur intimité et de ne pas diffuser de rumeurs. »

Une mobilisation populaire spontanée

Le cortège funéraire a été accompagné par des foules massées sur les ponts, aux carrefours, et tout au long du trajet. À Yavné, sur l’autoroute 4, des centaines d’Israéliens brandissaient des drapeaux, certains ornés de rubans noirs, en signe de deuil. Eli et Anat, un couple de Rishon LeZion, expliquent :

« Nous étions devant la télévision, impuissants. Nous avons ressenti le besoin de sortir et d’être là. Nous sommes en guerre et nous devons nous battre aussi par notre présence. »

Nava, dont la famille vit dans le kibboutz Nahal Oz, est venue exprimer sa peine :

« Nous avons échoué. Nous n’avons pas su protéger ces enfants, nous n’avons pas su négocier à temps. Nous n’avons pas fait tomber le Hamas, et nous n’avons pas trouvé d’alternative. Qu’avons-nous réussi ? »

Pour Or Garfinkel, présent à Abou Kabir, il s’agissait d’une obligation morale :

« Nous ne pouvions pas rester chez nous. Ces bébés ont été assassinés par des criminels. Les accompagner une dernière fois est le minimum que nous puissions faire. »

L’identification des corps, une priorité pour Israël

Des examens médico-légaux complexes

L’Institut de médecine légale d’Abou Kabir et le ministère de la Santé israélien ont mobilisé leurs meilleurs experts pour procéder à l’identification des victimes dans les plus brefs délais, tout en respectant la dignité des défunts.

« Nous ferons tout pour assurer une identification certaine et correcte, mais cela peut prendre du temps. Il est essentiel de déterminer l’identité et la cause de la mort de façon professionnelle », a déclaré le ministre de la Santé, Uriel Bosso.

Israël, qui a déjà accueilli 41 otages libérés, a développé une expertise pointue dans ce domaine. Aucune annonce officielle ne sera faite avant l’identification définitive par les experts médico-légaux. Un communiqué de deuil ne sera adressé aux familles qu’après validation par une équipe conjointe de l’armée, de la police, et des services religieux.

Vers la libération de nouveaux otages ?

L’espoir d’un retour imminent pour six prisonniers

En parallèle de cette tragédie, Israël attend l’arrivée imminente de six otages libérés : Avraham Mengistu, Hisham al-Sayed, Omar Wankert, Omar Shem Tov, Tal Shoham et Elia Cohen. Ces otages, certains captifs depuis plus d’une décennie, devraient être accueillis dans les hôpitaux israéliens dès leur arrivée.

« Nous préparons leur accueil avec professionnalisme et humanité. Notre système de santé met tout en œuvre pour accompagner leur retour », a assuré le ministre de la Santé.

Un deuil national qui renforce l’unité israélienne

L’émotion et la douleur ressenties par le peuple israélien à la réception des cercueils de Shiri, Kfir, Ariel et Oded rappellent l’ampleur du drame vécu par les otages et leurs familles. Ce moment tragique a rassemblé des milliers de citoyens, unis par le chagrin et la volonté de ne jamais oublier.

Les cris de douleur se sont mêlés aux paroles vibrantes de “Hatikva”, résonnant comme une promesse de résilience et de justice. Israël pleure, mais Israël ne plie pas.

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