Ceux qui dansaient nous ont sauvés — Réhabiliter les festivaliers de Nova

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Ceux qui dansaient nous ont sauvés — Réhabiliter les festivaliers de Nova

Ceux qui dansaient nous ont sauvés

Tribune de Claudine Douillet

Le 7 octobre 2023, jour de Sim’hat Torah, la terre d’Israël s’est ouverte sous nos pieds.
Aux premières lueurs de l’aube, environ 3 500 terroristes du Hamas et du Djihad islamique franchissent la barrière de Gaza. Ce ne sont pas des “combattants”, mais des tueurs.
Organisés, surentraînés, méthodiques.

Ils ont des cartes, des plans, des listes de noms. Leur mission : massacrer, violer, incendier, décapiter, enlever. Ils foncent sur les kibboutzim du pourtour de Gaza : Be’eri, Kfar Aza, Nir Oz, Holit, Réïm. Les premiers massacres commencent dès 6h15.

Des familles entières sont exécutées, brûlées vives dans leurs abris, des enfants arrachés aux bras de leurs parents, des femmes violées avant d’être tuées. Les cris montent du sud. Israël est pris de court.
Puis, un peu plus tard, les terroristes tombent sur un lieu qu’ils n’avaient pas prévu : le festival Nova.

Plus de 3 500 jeunes Israéliens et étrangers dansaient à l’aube, célébrant la musique et la vie. Ils n’étaient pas armés. Ils incarnaient la jeunesse, la lumière, l’insouciance.

Les terroristes encerclent le site, ouvrent le feu, lancent des grenades, pourchassent les fuyards dans les champs.

364 jeunes sont tués. Plus de 40 sont enlevés.

Des centaines sont blessés ou mutilés. Le désert devient un charnier.
Mais dans cet enfer, quelque chose s’est produit. Le Hamas n’avait pas prévu le festival.

Son plan initial visait Sdérot, Netivot, Ofakim, et plus loin Beer Sheva. Et s'installer plusieurs jours en Israël. Et ils y sont presque parvenus.

Des unités ont atteint Ofakim, pris des otages, affronté la police et Tsahal dans des combats de rue durant plus de huit heures. Mais pendant que d’autres massacraient les kibboutzim, des centaines de terroristes se sont englués dans le chaos du Nova.

Ils ont perdu un temps précieux. Ce temps, c’est Israël qui l’a gagné. Leur déchaînement sur ces jeunes a ralenti leur jonction, retardé la progression vers l’intérieur du pays, empêché une conquête totale.

Le festival Nova n’a pas seulement été un massacre — il a été un mur.
Un mur de chair, de musique et de lumière, brisé, mais qui a tenu juste assez pour contenir l’enfer.

Ce n’était pas un châtiment. C’était un sacrifice.

Certains ont osé parler de “punition divine”. Punition pour avoir dansé, pour avoir fêté la vie, pour avoir ri un jour de Sim’hat Torah.

Sim’hat Torah est la fête de la joie, du lien vivant entre le peuple et la Loi.

Ce jour-là, ces jeunes dansaient — pas contre Dieu, mais au milieu de Sa création.

Ils ne L’ont pas offensé. Ils L’ont, sans le savoir, servi
: ils ont été le mur humain qui a contenu le mal. Ils n’ont pas été punis, ils ont été sacrifiés. Ils ont servi, malgré eux, de bouclier d’Israël. Par leur mort, ils ont contenu la haine.Par leur chute, ils ont empêché l’anéantissement.

Pour qu’ils ne soient plus jamais traités de pécheurs

Les jeunes du Nova ne sont pas morts pour un péché — ils sont morts pour la vie. Ils ont été les seconds frappés, mais les premiers à endiguer. Ils ont arrêté, par leur seule présence, une vague d’horreur prête à submerger tout le sud du pays.

Nous devons les réhabiliter. Les nommer, les honorer, les pleurer, mais aussi les comprendre :

ils ont été les victimes sacrificielles d’une guerre contre la joie d’exister. Et c’est cette joie-là, précisément, que les barbares voulaient effacer.

Ceux qui dansaient nous ont sauvés.
Ils sont tombés dans la lumière du matin,
et leur mort a arrêté la nuit.
Leur danse brisée a contenu la barbarie.
Leur musique s’est tuée pour que le pays vive.

Épilogue biblique
“Le juste périt, et nul ne s’en émeut ;
les hommes pieux sont enlevés,
sans que personne comprenne
que c’est devant le mal que le juste est emporté.”
Isaïe 57:1

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