Résumé de samedi : Rencontre Erdogan-Hamas, Aide à Israël et Attaque en Iran

Le samedi dernier a été marqué par une série d'événements significatifs dans la région du Moyen-Orient.

Tout d'abord, le président turc Erdogan a tenu une réunion avec le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Istanbul.

Cette rencontre survient alors que des informations circulent sur une éventuelle relocalisation des dirigeants du Hamas de Doha à Istanbul.

Le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré que "Le Hamas a accepté la création d'un État palestinien dans les frontières de 1967, mettant ainsi de côté la lutte armée".

Aux États-Unis, la Chambre des représentants a voté en faveur de plans d'aide d'une valeur de plusieurs dizaines de milliards de dollars, dont une partie est destinée à Israël. Ces plans seront transmis au Sénat pour confirmation avant d'être soumis au président Biden.

Par ailleurs, 500 membres du personnel de sécurité de l'Autorité palestinienne, sous la supervision de Majed Faraj, sont arrivés dans la zone tampon établie par l'Égypte dans la région de Rafah. Cette action laisse entendre que l'Autorité palestinienne se prépare peut-être à prendre le contrôle du passage de Rafah après le retrait de l'armée israélienne.

En Iran, l'armée de l'air recevra prochainement une cargaison d'avions Sukhoi 35 fabriqués en Russie. Cette acquisition souligne les efforts continus de l'Iran pour renforcer ses capacités militaires.

Parallèlement, Brett McGurk, conseiller du président américain pour les affaires du Moyen-Orient, a déclaré que l'accord sur les otages était "absolument rejeté par les dirigeants du Hamas à Gaza".

En Irak, une base de milices pro-iraniennes a été attaquée, bien que ni Israël ni les États-Unis n'aient revendiqué l'attaque.

Quant à l'attaque en Iran, le journal "A-Sharq al-Awast" a rapporté que la base attaquée est l'un des centres les plus importants de l'armée de l'air iranienne, abritant les avions de combat les plus avancés de l'armée.

Un haut responsable de la sécurité israélienne a déclaré au "Wall Street Journal" que cette attaque visait à envoyer un message clair à Téhéran, montrant que Israël pouvait atteindre les sites stratégiques de l'Iran, y compris les installations nucléaires.