124 Pays Contre Netanyahu et Gallant ou Le Déni de Souveraineté d'Israël

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
124 Pays Contre Netanyahu et Gallant : Un Déni de Souveraineté.

Netanyahu et Gallant : Les 124 pays liés au Statut de Rome et interdits d'accès pour les deux dirigeants israéliens

La portée des mandats d'arrêt internationaux

La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a frappé un grand coup ce jeudi en émettant des mandats d'arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
Ces mandats, qui s'inscrivent dans une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité liés au conflit à Gaza,.

En parallèle, un mandat d'arrêt a également été émis contre Muhammad Daf, commandant militaire du Hamas. Toutefois, Israël affirme que ce dernier a été éliminé en juillet. Ces développements marquent une escalade sans précédent dans les tensions juridiques et diplomatiques entourant le conflit israélo-palestinien.

L'impact du Statut de Rome : une interdiction de voyage mondiale

Le principal effet de ces mandats d'arrêt réside dans l'adhésion de 124 pays au Statut de Rome, traité fondateur de la CPI.
Ces États membres ont l'obligation de coopérer avec la Cour en arrêtant et livrant toute personne faisant l'objet d'un mandat. Parmi ces nations figurent des puissances majeures comme la France, l'Allemagne, le Japon, ou encore la Grèce, rendant impossible tout déplacement diplomatique de Netanyahu et Gallant vers ces territoires.

Les États-Unis, Israël, la Russie et le Soudan n’étant pas parties au traité, ils ne sont pas soumis à cette obligation.

Cependant, des pays comme les Pays-Bas et la France ont déjà affirmé qu'ils exécuteraient ces mandats en cas de visite des deux responsables israéliens sur leur sol.

La liste des pays interdits : une exclusion globale

Voici une liste détaillée des 124 pays membres du Statut de Rome où Netanyahu et Gallant risquent l'arrestation :

Europe de l'Est :

  • Bulgarie, Bosnie-Herzégovine, Arménie, Albanie, Géorgie, Estonie, République tchèque, Croatie, Monténégro, Lituanie, Lettonie, Hongrie, Roumanie, Moldavie, Pologne, Macédoine du Nord, Slovénie, Slovaquie, Serbie.

Europe occidentale et autres :

  • Belgique, Autriche, Andorre, France, Finlande, Danemark, Irlande, Grèce, Allemagne, Malte, Luxembourg, Italie, Portugal, Norvège, Pays-Bas, Suisse, Suède, Espagne, Saint-Marin, Royaume-Uni, Islande, Liechtenstein, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada.

Afrique :

  • Afrique du Sud, Burkina Faso, Botswana, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée, Liberia, Malawi, Mali, Maurice, Niger, Namibie, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Tanzanie, Tunisie, Zambie, etc.

Asie-Pacifique :

  • Jordanie, Japon, Cambodge, Maldives, Mongolie, Timor oriental, Samoa, Corée du Sud, « État de Palestine », etc.

Amérique latine et Caraïbes :

  • Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Pérou, Uruguay, Venezuela, Barbade, Belize, etc.

Une tension diplomatique renforcée

Les lois de la convention imposent aux États signataires de respecter l'esprit du Statut de Rome. Toutefois, plusieurs pays, comme les États-Unis, Israël, la Russie et le Soudan, ont choisi de ne pas adhérer ou de se retirer, échappant ainsi aux obligations imposées par la CPI.

À ce jour, 41 pays, dont la Chine et l'Inde, restent en dehors de ce traité. Ces nations ont souvent exprimé des critiques sur l'impartialité et les motivations politiques derrière certaines décisions de la CPI.

Une diplomatie israélienne sous pression

Avec ces mandats, la liberté de mouvement de Netanyahu et Gallant est sévèrement compromise, limitant leurs déplacements aux pays non signataires.
Les Pays-Bas et la France ont déjà officiellement affirmé qu'ils appliqueraient les mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale. En soutenant ouvertement cette décision, ces deux pays renforcent l'autorité de la CPI et ajoutent un poids diplomatique considérable à cette affaire." Cela marque un défi sans précédent pour Israël, tant sur le plan juridique qu'international.

Boostez la visibilité de votre entreprise avec Alliancefr.com

Touchez une audience ciblée et engagée grâce au principal magazine juif francophone. Nos solutions publicitaires sur mesure sont faites pour vous.

📞 Contactez-nous dès maintenant :

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi