Timna Nelson Levy, la judoka israélienne qui combat pour Israël, le peuple juif et son drapeau

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Timna Nelson Levy, la judoka israélienne qui combat pour Israël, le peuple juif et son drapeau

Timna Nelson Levy, la judoka israélienne qui combat pour Israël, le peuple juif et son drapeau

 Une athlète qui porte la nation sur ses épaules

Timna Nelson Levy n’entre jamais sur un tatami seule. À ses yeux, chaque combat engage bien davantage qu’une médaille : « Quand nous sommes sur le tatami, nous ne nous battons pas seulement pour nous-mêmes. Nous représentons tout le pays, le drapeau et l’État juif », confie-t-elle. Classée dixième mondiale dans la catégorie féminine des moins de 57 kg, médaillée de bronze par équipe aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 et championne d’Europe, elle a déjà disputé plus de 250 compétitions internationales.

Elle s’est entretenue longuement au sujet des réalités brutales vécues par les athlètes israéliens depuis la guerre contre le Hamas et la libération des massacres du 7 octobre 2023.

 La guerre, l’antisémitisme et la solitude des sportifs israéliens à l’étranger

À mesure que le conflit se prolongeait, la jeune femme a découvert une hostilité croissante :
« À l’étranger, au début de la guerre, nous étions entourés d’un important dispositif de sécurité et, malheureusement, nous avons ressenti la haine et l’antisémitisme. Une fois, je me suis battue avec une Marocaine qui a refusé de me serrer la main après le match. Nous sommes aussi habitués aux huées du public et à voir des drapeaux palestiniens. Parfois, nous sortions simplement et nous voyions des manifestations. »

Les athlètes israéliens évoluent dans un contexte d’insécurité constant : « Nous ne portons absolument pas de maillots avec le mot “Israël” dans le dos. Les athlètes d’autres pays, eux, circulent librement avec les couleurs de leur pays sur leurs uniformes. Nous, on ne nous autorise pas à quitter les hôtels à notre guise, et c’est parfois frustrant. »

 Une enfance pleine d’énergie, façonnée pour la compétition

Issue d’une famille de six enfants, Nelson Levy se décrit comme « une enfant très enthousiaste ». Sa mère, immigrée des États-Unis, a cherché à canaliser cette énergie dans un cadre constructif : « J’ai commencé le judo à six ans. Toute petite, je rêvais de participer aux Jeux olympiques et de remporter une médaille. J’ai maintenant trente-et-un ans, et Los Angeles accueillera mes troisièmes Jeux olympiques. »

Elle transmet aujourd’hui son expérience aux plus jeunes, notamment aux filles qu’elle entraîne. Elle dénonce la grossophobie, les remarques blessantes et les critiques qui empêchent tant de jeunes de développer leur potentiel :
« Ce sont les détracteurs qui disent que c’est un sport de garçons et qui se demandent pourquoi les filles ont besoin d’être aussi musclées. Je pense que parce que j’aimais tellement ce sport et que j’y étais très douée, j’ai pu faire taire ces critiques – et c’est ce que j’essaie de transmettre à la prochaine génération. »

Elle les exhorte à ignorer les jugements extérieurs : « S’ils aiment vraiment ce qu’ils font, ils doivent continuer et ne pas se laisser influencer par les autres. De nos jours, pour les jeunes, tout est sur leur téléphone, tout est facilement accessible, et la vie passe à toute vitesse avec toutes ces machines. Mais le judo apprend à travailler dur pour obtenir ce qu’on veut et atteindre ses objectifs. Je dis aux jeunes de continuer à faire ce qu’ils aiment et de s’y investir pleinement. »

Les figures d’inspiration et la discipline d’une combattante

Parmi les athlètes qui l’ont marquée, elle cite Tal Flicker, le judoka israélien dont elle admire l’endurance et la passion : il n’a jamais participé aux Jeux olympiques, mais « son travail acharné, son dévouement et sa passion » ont profondément influencé la jeune femme. « J’aimais beaucoup le regarder s’entraîner », se souvient-elle.

Depuis le début de la guerre, Nelson Levy sillonne la planète avec son équipe : Europe, Japon, Brésil, Mexique et bien d’autres pays. À chaque déplacement, elle se fixe la même mission : montrer la véritable image d’Israël, défendre la dignité du peuple juif et hisser le drapeau bleu et blanc le plus haut possible pour les enfants qui la regardent, afin de leur donner le courage de rêver eux aussi.

Une athlète privée de sponsors mais jamais de détermination

Après les Jeux olympiques de Paris 2024, la guerre a bouleversé son quotidien. Ses sponsors — pour la plupart des particuliers israéliens et des entreprises — se sont retrouvés à consacrer leurs ressources aux soldats et aux civils touchés directement par le conflit. Elle a donc perdu la quasi-totalité de ses soutiens financiers.

Elle peut toutefois compter sur une équipe fidèle : entraîneurs, personnel médical, physiothérapeutes, psychologues. Elle souligne leur bienveillance, leur confiance et la force morale qu’ils lui offrent : « J’adore ce que je fais. Je rapporte des résultats et des médailles de l’étranger, et c’est ce qui me motive et me pousse à aller de l’avant. Au final, mon travail acharné porte ses fruits. »

 « Chacun a un rôle à jouer » — la force puisée dans l’épreuve nationale

La guerre a renforcé sa détermination : « Ces derniers temps, avec tout ce que notre pays a traversé et continue de traverser, je puise une force supplémentaire. Chacun a un rôle à jouer. Mon frère sert dans la réserve de Tsahal ; c’est son rôle. Et le mien est de représenter au mieux mon pays et d’en montrer le meilleur. C’est ce qui me motive. »

Pour Timna Nelson Levy, combattre n’est pas seulement une vocation sportive. C’est un engagement total, un acte de fidélité envers un peuple qui lutte pour sa sécurité, sa dignité et son avenir. Sur chaque tatami du monde, elle incarne cette conviction avec une intensité qui dépasse la compétition : elle combat pour Israël.

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