Photographe juif : James Friedman, « Pleasure and terrors of kissing »,

Actualités, Alyah Story, Artistes - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
James Friedman, « Pleasure and terrors of kissing », voir site du photographe

James Friedman

James Friedman, « Pleasure and terrors of kissing », voir site du photographe

James Friedman, « Pleasure and terrors of kissing »

James Friedman, « Pleasure and terrors of kissing », voir site du photographe.

Après avoir revisité les camps de la mort (« Memories Effects ») dans son avant dernière série, James Freidman avec la nouvelle permet une digression fantaisiste mais plus sérieuse qu'il n'y paraît.

Il propose des baisers à sourire, des baisers à pleurer d'émotion, des baisers malices, des baisers de lune ou de soleil, des baisers au pain d'épice, des baisers à regards, des baisers labyrinthes.

Les baisers sans bémol ou parfois avec fausse note, des baisers poivre et sel, des baisers paysages, des baisers à combustion intime (ceux qui mettent le feu), des baisers solubles ou énigmatiques, des baisers de ciné, des baisers qui préfèrent l'ombre à la lumière, des baisers qui n'ont pas la langue dans leurs poches, des baisers gâteaux et ceux plus légers qui font monter au rideau.

James Friedman,

James Friedman,

Il y a aussi des baisers chauves et ceux qui portent des tresses; des baisers dans le brouillard et souvent un voyeur rôde dans les parages. Mais de tels baisers qui ne se quittent même si on en ignore tout. . A chaque spectateur d’en faire l’usage qui lui plaira..

Ni absurde félicité ni abus de confiance, la photographie parce qu'elle n'a plus besoin de nier ou d'affirmer reste la seule réponse que l'on donne à l’unions que le baiser engage.

Il ne faut donc pas chercher ce que l’œuvre cache, mais juste se laisser prendre à perte de vue en sa propension à donner existence à un espace temporel fugace soulevé par sa flamme, sa folie, son suspens, son vertige. Par elle surgit l’adhérence étroite à ce qu'il en est de désir, sur ce que l’on ignore de lui et qui n’a pas de nom.

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi