Le baby-boom d'Israël est la réponse juive aux terroristes palestiniens du Hamas

Actualités, Israël, Uncategorized - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest

(Forward)

Aviah est née au mois d’avril 2015.

Sa maman, Jessica Zimet raconte que, l'hôpital de Tel Aviv était si bondé, lors de son accouchement, qu'elle a dû libérer en urgence la salle d'accouchement.

Le ministère Israélien de la Santé n'a pas encore communiqué sur les taux de natalité au cours des derniers mois, mais nombreux sont ceux qui parlent déjà d’un baby-boom d'après-guerre.

La petite Aviah fait partie de ces très nombreux enfants nés après l'opération « Protection Edge ».

Le personnel de l’hôpital Kaplan à Rehovot, affirme qu’entre avril, mai et juin, ils ont accouché 100 bébés de plus qu’à l’accoutumé. 650 au lieu de 550.

Pour les sages-femmes, c’est le stress de la guerre qui fait qu’aujourd’hui, elles ont plus de « livraisons ».

D’autres avancent que ce baby-boom s’explique par le fait que, de nombreux soldats revenaient des combats et avaient manqués à leurs femmes…alors ».

Pour Leanne Kaye, conseillère auprès des nouveaux immigrants, la raison de ce baby-boom est l’ennui.

Pour elle, les gens coincés dans les abris, n’ayant rien à faire, ont conçu des bébés. Force est d’admettre que cette vision est beaucoup moins glamour.

Le personnel de l’hôpital Kaplan, rappelle que déjà lors de l'Opération « Plomb Durci » en 2008-2009 et Opération « Pilier de la Défense » en 2012, Il y avait eu aussi un baby-boom.

Mais pas seulement, également en 2006 quand le Hezbollah a été battu à la frontière libanaise, la période a été féconde en Israël.

Dans tous les cas, les périodes de forte hausse des taux de natalité en Israël restent, après la guerre des Six Jours en 1967 et après la guerre de Kippour en 1973.

Sandy Heffez Milrad témoigne également que même si son fils Eitan a été conçu quelques mois avant « Protection Edge », elle estime qu’il fait partie de ces bébés nés du baby-boom.

Pour elle, avoir choisi Eitan comme prénom n’est pas anodin. C’est un prénom populaire en hébreu et qui signifie «puissant» ou «fort».
Tout comme le nom en hébreu de l’opération « Protection Edge », qui signifie : frontières plus « fortes ».

Lorsque Milrad a déclaré la naissance de son fils au Ministère de l'Intérieur les fonctionnaires lui ont appris que de nombreux parents avaient choisi le prénom d’Eitan précisément à cause de leur grossesse en temps de guerre et qu’il s’agit d’une tradition en Israël.

Nombreuses sont les femmes israéliennes du milieu des années 70 qui s’appellent Maya, qui est un acronyme de « Milhemet Yom HaKippurim », qui veut dire « guerre de Kippour ».

Mais Milrad regrette d’avoir nommé son fils d’après la guerre, car pour elle, Israël a perdu cette guerre.

Dorénavant, pour elle, ce prénom aura été donné en mémoire des soldats morts.

David BRISSET.


Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi