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Quand Kaplan parle comme le Hamas : le miroir glaçant des manifestations israéliennes

Quand Kaplan parle comme le Hamas : le miroir glaçant des manifestations israéliennes

Quand Kaplan parle comme le Hamas : une troublante similitude qui inquiète

Alors que les Israéliens défilent dans les rues pour réclamer la fin de la guerre et le retour des otages, une vérité dérangeante émerge : les mots scandés à Kaplan résonnent étrangement avec ceux du Hamas. Même rhétorique, mêmes revendications, même espoir nourri… mais pour qui ? Ce glissement inquiétant, entre lutte démocratique et outil involontaire de propagande ennemie, pose une question brûlante : jusqu’où peut-on critiquer sans renforcer ceux qui veulent notre disparition ?

Les discours des manifestants israéliens offrent au Hamas bien plus qu’un simple écho

Depuis plusieurs semaines, les rues israéliennes vibrent de colère, de désespoir, d’appel à la paix. Mais derrière ces élans citoyens, une question glaçante se pose : et si ces slogans donnaient de l’espoir… à nos ennemis ?

C’est une affirmation difficile, dérangeante, mais qu’il faut poser avec lucidité : les manifestations israéliennes contre le gouvernement, et surtout en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, donnent un souffle nouveau au Hamas. Ce dernier, affaibli sur le plan militaire, puise désormais sa force dans le chaos verbal que nous nous infligeons nous-mêmes.

« Les signataires des lettres de ces dernières semaines utilisent exactement les mêmes messages que l’organisation terroriste de Gaza », souligne un analyste, qui s’alarme de l’effet d’amplification de ces déclarations publiques sur l’ennemi.

 Une résonance parfaite entre Gaza et Tel-Aviv

Il y a environ un mois, Sami Abu Zuhri, haut responsable du Hamas, déclarait avec aplomb :
« Les personnes enlevées ne seront renvoyées que par le biais d’un accord, et les attaques israéliennes sont à l’origine de leur mort. »

Trois semaines plus tard, une lettre signée par des pilotes israéliens disait, mot pour mot, la même chose : seul un accord garantirait le retour des otages ; l’option militaire, elle, ne ferait qu’augmenter leur risque de mort.

Difficile de croire à une simple coïncidence. Ce n’est pas une goutte d’eau dans l’océan, c’est un océan de convergences.

 Le Hamas jubile des divisions internes israéliennes

L’organisation terroriste n’a pas seulement entendu ces déclarations : elle les a intégrées à sa propagande. Mieux encore, elle s’en est emparée comme d’une preuve de faiblesse collective.

Ainsi, dans un récent communiqué, le Hamas écrivait :

« 110 000 Israéliens ont signé 37 pétitions en 6 jours exigeant le retour des personnes enlevées de Gaza, même au prix de la fin de la guerre… Parmi les signataires figurent Ehud Barak, Dan Halutz, d’anciens hauts responsables de Tsahal, du Mossad et du Shin Bet. »

Ce que le Hamas voit là, ce n’est pas un acte de démocratie vivante : c’est une victoire psychologique.

 Des déclarations qui nourrissent l’ennemi

Le plus troublant reste la fréquence de ces similitudes. Depuis le début de la guerre, les messages entre certains groupes israéliens et ceux du Hamas semblent presque identiques, jour après jour.

Il est devenu difficile de discerner l’auteur des déclarations : est-ce un officier en réserve, un ancien responsable sécuritaire israélien… ou un cadre du Hamas dans les tunnels de Gaza ?

Le rappel cinglant de Netanyahou

Face à cette confusion morale et stratégique, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a réagi fermement hier, en réaffirmant la position du gouvernement :

« Nous allons poursuivre la guerre. »

Une phrase lourde de sens, qui vise à briser la branche d’espoir que le Hamas tente de faire pousser dans le sol fertile des divisions israéliennes.

Le message est clair : la voix du peuple est légitime, mais lorsque cette voix reprend mot pour mot celle de l’ennemi, elle devient une arme… contre elle-même.