
Un journaliste de la BBC filmé à Gaza en train de crier : “Nous brûlerons les Juifs comme Hitler”
Une vidéo scandaleuse dévoile la haine antisémite en direct
Une séquence choquante révélée ces dernières heures montre un journaliste local,Samer Elzaenen, employé par la BBC à Gaza proférant des appels à la haine d’une violence extrême. Dans cette vidéo, largement relayée sur les réseaux sociaux, on entend l’homme hurler en arabe : “Nous brûlerons les Juifs comme Hitler.”
Al-Zanan, correspondant de la BBC couvrant la bande de Gaza, a publié des messages antisémites graves sur les réseaux sociaux au fil des ans. Il a notamment écrit : « Quand les choses se compliquent pour nous, tirer sur les Juifs, ça résout tout. »
Ses activités pendant la guerre
Al-Zanan, qui est apparu sur les émissions de la BBC depuis le début de la guerre suite à l'attaque du Hamas le 7 octobre, a décrit les actes terroristes contre les civils israéliens sur les réseaux sociaux comme des « actes bénis » et a qualifié les terroristes de « héros » et de « martyrs ». Lors d'une bousculade à Jérusalem en février 2023, au cours de laquelle deux enfants de huit et six ans et une autre personne ont été tués, al-Zanan a déclaré : « Ils atteindront bientôt l'enfer. »
Ce collaborateur local, censé représenter l’impartialité journalistique d’une des plus grandes chaînes d’information mondiales, apparaît galvanisé au milieu d’une foule en furie. Brandissant un drapeau, il ne se contente pas d’assister à la manifestation : il en devient l’un des instigateurs les plus virulents.
La BBC tente de se défendre, la polémique enfle
Face au tollé, la BBC a réagi en déclarant qu’il s’agissait d’un employé “freelance” et qu’une enquête interne était “immédiatement ouverte”. Toutefois, cette tentative de minimiser les faits peine à convaincre. De nombreuses voix, en Israël comme à l’international, dénoncent la responsabilité du média britannique, qui collabore régulièrement avec des journalistes locaux sans procéder à des vérifications approfondies de leurs antécédents ou de leurs affiliations idéologiques.
Le gouvernement israélien a exprimé son indignation. Un porte-parole officiel a déclaré : “La haine véhiculée par certains médias est une arme à double tranchant. Ce que nous voyons ici, c’est une faillite morale et professionnelle inacceptable.”
Un climat médiatique sous tension
Cet incident intervient dans un contexte où de nombreuses organisations médiatiques internationales sont accusées de partialité lorsqu’il s’agit de couvrir le conflit israélo-palestinien. Le scandale jette une lumière crue sur la manière dont certaines antennes locales de grands médias peuvent devenir des relais de propagande haineuse, sous couvert de reportages dits “objectifs”.
De leur côté, des analystes rappellent que ce n’est pas la première fois que des correspondants ou des fixeurs sur le terrain franchissent la ligne rouge de l’éthique journalistique en propageant ouvertement des discours antisémites ou pro-terroristes.
Appels à une refonte complète des collaborateurs sur le terrain
En Israël comme dans plusieurs ONG de défense des droits de l’homme, des voix s’élèvent pour exiger une refonte complète du processus de recrutement des collaborateurs locaux par les grands médias occidentaux opérant dans des zones de conflit.
“Nous ne pouvons pas tolérer que l’objectivité de l’information soit entachée par la haine. Un journaliste qui célèbre Hitler n’a rien à faire dans une rédaction,” a dénoncé un haut responsable d’une organisation de lutte contre l’antisémitisme.
La BBC, déjà fragilisée par plusieurs polémiques récentes, pourrait cette fois payer un lourd tribut à ce nouvel affrontement entre ses idéaux proclamés et les réalités de son fonctionnement sur le terrain.