L'écrivain Paulo Coelho entame un voyage sur le Transsibérien
L'écrivain brésilien Paulo Coelho a annoncé lundi qu'il entamait un voyage sur le Transsibérien pour découvrir "le coeur" de la Russie, 20 ans après son pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle (Espagne) qui lui avait inspiré son best-seller mondial "L'Alchimiste".
"Je rêve depuis 1982 de voyager sur le Transsibérien mais à l'époque ce n'était pas possible", a déclaré l'écrivain, 58 ans, lors d'une conférence de presse à Moscou. Ce voyage se fait dans le cadre d'un périple de trois mois entamé le 20 mars et qui s'achèvera le 22 juin, "le jour du match Brésil-Japon comptant pour la Coupe du monde de foot".
"J'ai été invité à la Coupe du monde, mais le voyage sur le Transsibérien est le moment plus magique", a-t-il souligné. Le voyage dans la province russe qui le conduira à Ekaterinbourg (Oural), Novossibirsk, Irkoutsk (Sibérie) et Vladivostok (Extrême-Orient) servira également à promouvoir son premier roman, "Le Pèlerin de Compostelle", écrit en 1987 et qui vient d'être traduit en russe.
L'écrivain a déclaré ne pas avoir préparé son voyage. "Je ne veux pas que la route me montre ce que je veux voir. Je veux voir ce que la route veut me montrer", a-t-il souligné. "L'objectif du pèlerinage est de rencontrer des gens. C'est plus important que les paysages. On se redécouvre par les yeux des autres", a-t-il ajouté. L'écrivain sera accompagné notamment par ses éditeurs russes, des gardes du corps et deux cuisiniers russes chargés de confectionner des plats à son goût. Le groupe occupera deux wagons-lits équipés de douches (ce qui n'est pas le cas des wagons ordinaires du Transsibérien). Paulo Coelho était déjà venu en Russie en 2002 pour assister à un festival ethnique inspiré de son oeuvre. 65 millions de livres de l'auteur brésilien, traduit en 60 langues, se sont vendus dans plus de 150 pays.
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