Tali Gottlieb condamnée à verser des dizaines de milliers de shekels à un chauffeur de taxi qu’elle a insulté

“Fils de pute. Et poursuis-moi, espèce de minable” a écrit la députée au chauffeur qui n’a pas permis à sa fille autiste de manger dans le taxi. Il l’a donc poursuivie en justice – et a gagné.

Un dérapage verbal aux lourdes conséquences. Un post Facebook qui coûte cher

En octobre 2019, une altercation éclate entre la députée Tali Gottlieb et un chauffeur de taxi transportant sa fille autiste. L’origine du conflit : le chauffeur refuse que l’enfant mange dans son véhicule pour éviter les salissures. Furieuse, Gottlieb publie un post virulent sur Facebook, qualifiant le chauffeur de “fils de pute” et de “minable”, tout en diffusant une photo du véhicule.

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Une plainte en diffamation déposée par le chauffeur

Estimant que cette publication nuit gravement à sa réputation et à ses moyens de subsistance, le chauffeur décide de porter plainte. Il réclame 250 000 shekels de dommages et intérêts. Selon lui, la députée a sciemment exagéré les faits et cherché à le faire licencier en contactant son employeur.

La défense de Tali Gottlieb

Gottlieb affirme que son post reflète la vérité : le chauffeur aurait crié sur sa fille et menacé de la faire descendre. Elle soutient également que l’identité du chauffeur n’était pas directement divulguée et que sa réaction était légitime face au comportement du conducteur.

Le verdict du tribunal

Le juge Nahum Sternlicht tranche en faveur du chauffeur. Il reconnaît que les publications de Tali Gottlieb constituent une diffamation et condamne la députée à lui verser :

•30 000 shekels en dommages et intérêts

•6 600 shekels pour les frais de justice

•10 000 shekels pour les honoraires d’avocat

Le tribunal rejette également la contre-plainte de Gottlieb, qui réclamait 80 000 shekels pour diffamation et non-respect d’une obligation légale.

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Un jugement qui rappelle l’impact des réseaux sociaux

Cette affaire met en lumière les risques liés à la diffamation en ligne et souligne l’importance de mesurer ses propos sur les réseaux sociaux, même en cas de désaccord ou de colère.