Rima Hassan et son interview scandaleuse sur Radio Sud : “Shiri, Kfir et Ariel Bibas n’ont pas été assassinés, ni tués”

Expulsée d’Israël, la députée européenne vindicative récidives avec des propos chocs

Rima Hassan, députée européenne d’origine française, a été expulsée d’Israël lundi après son atterrissage à l’aéroport Ben Gourion, en raison de ses déclarations antisémites et de son activité continue de promotion du boycott contre Israël.
Mais à peine rentrée à Bruxelles, elle a relancé la polémique en tenant des propos d’une extrême gravité lors d’une interview sur Radio Sud avec Jean-Jacques Bourdin

“Shiri, Ariel et Kfir Bivas n’ont pas été assassinés, ni tués" Cette déclaration, d’une violence inouïe, a immédiatement provoqué un tollé.

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"Non, les enfants Bibas ne seraient pas morts s'ils n'avaient pas été enlevés, de la même manière que les 18 000 enfants palestiniens ne seraient pas morts si on n'avait pas un régime d'occupation de colonisation imposé par le régime israélien" déclare @RimaHas pic.twitter.com/WhNpITP0rC

— Sud Radio (@SudRadio) February 27, 2025

“Le Hamas a la légitimité d’agir” : la justification de la terreur

Lors de cet entretien, Rima Hassan a affirmé sans détour :

“Le Hamas est un mouvement de résistance. Dans le langage du droit international, de ce point de vue, le Hamas a la légitimité d’agir.”

Elle poursuit en expliquant :

“Un mouvement de résistance peut être interprété de telle ou telle façon en fonction de la position personnelle de chacun, mais le droit international sert de boussole sur laquelle chacun doit s’appuyer dans le contexte de la légitimité de la lutte armée.”

Le journaliste l’interpelle alors :

Jean-Jacques Bourdin  : “Si la famille Bibas n’avait pas été kidnappée et séparée de ses parents, serait-elle morte ?”

Rima Hassan : “Bien sûr que non.”

Le journaliste insiste :

JJB : “Alors, qui est responsable de cela ?”

RH: “De la même manière, les 18 000 enfants palestiniens n’auraient pas été tués s’il n’y avait pas eu un régime d’occupation et de colonisation imposé par Israël.”

Le ton monte lorsque l’intervieweur rappelle qu’il parle exclusivement de la famille Bibas :

JJB : “Mais je ne parle pas des 18 000 enfants palestiniens d’aujourd’hui. Évidemment, tout le monde regrette leur mort, et c’est l’une des raisons pour lesquelles je suis ici. Mais Rima Hassan, je vous pose une question simple : les enfants de la famille Bibas seraient-ils morts s’ils n’avaient pas été kidnappés et séparés de leurs parents ?”

Hassan : “Non.”

Elle retourne ensuite la question :

“Mais permettez-moi de répondre par une question de mon cru : les attaques du Hamas, et en particulier les événements du 7 octobre, auraient-elles eu lieu sans l’occupation illégale et le blocus imposés à la bande de Gaza depuis des décennies ?”

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Et de conclure :

“Toute approche journalistique ou politique honnête nécessite une vision plus large du contexte global.”

Un échange sous haute tension : “Ne me donnez pas de cours de journalisme”

Face à cette rhétorique polémique, l’intervieweur tente de ramener Rima Hassan à la réalité des faits :

JJB : “Quelle que soit la position personnelle de chacun, il est important de comprendre les événements dans cette région. La responsabilité du développement du Hamas est un point crucial. Il est important de rappeler que le renforcement du Hamas fait partie de la stratégie de Netanyahu depuis des années. Un ministre du gouvernement israélien, Bezalel Smotrich, a lui-même déclaré à la télévision israélienne que le Hamas est un atout, tandis que l’Autorité palestinienne, qui a adopté la voie diplomatique et renoncé à la lutte armée, reçoit une opposition farouche de la part des mêmes éléments.”

RH : “C’est à ces gens-là que nous avons affaire. Si nous choisissons d’ignorer complètement la nécessité d’une perspective politique pour le peuple palestinien, nous continuerons à assister à de plus en plus de cycles de violence – et c’est là le cœur du problème.”

L’échange devient plus tendu lorsque l’intervieweur tente de la contredire :

RH “Toute approche journalistique sérieuse exige une confrontation avec les faits.”

JJB: “Ne me donnez pas de cours de journalisme, je ne vous donnerai pas de cours de politique.”

Expulsion d’Israël : une décision justifiée

Rima Hassan n’en est pas à sa première déclaration hostile à Israël.
Engagée dans une campagne de délégitimation de l’État juif, elle est régulièrement pointée du doigt pour ses proximités idéologiques avec des groupes radicaux.

C’est dans ce contexte que le ministre israélien de l’Intérieur, Moshe Arbel, a ordonné son expulsion d’Israël, sur recommandation du ministère de la Diaspora et de la Lutte contre l’antisémitisme.

Son retour à Bruxelles n’a visiblement pas freiné sa détermination à justifier l’injustifiable.

Analyse : une rhétorique qui divise

Les déclarations de Rima Hassan ont révolté une large partie de l’opinion publique. Qualifiant les massacres du 7 octobre de « résistance légitime », elle ignore délibérément la réalité des atrocités commises ce jour-là.

Cette interview est révélatrice d’un discours militant qui cherche à minimiser les crimes du Hamas tout en justifiant leur violence.

Ses propos rappellent à quel point le combat médiatique et politique autour du conflit israélo-palestinien est marqué par la désinformation et la manipulation idéologique.

Une déclaration qui fait scandale

Rima Hassan persiste dans sa défense inconditionnelle du Hamas et dans son déni des faits, affirmant que les victimes israéliennes ne sont pas réellement mortes par la faute de leurs ravisseurs.

Son expulsion d’Israël était-elle justifiée ?

Face à ses déclarations incendiaires, la question ne se pose même plus.
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