Réforme majeure : les examens de mathématiques et d’anglais avancés à l’hiver en Israël

Le ministère de l’Éducation israélien a annoncé une réforme significative concernant les examens de fin d’études secondaires en mathématiques et en anglais.

Des examens avancés pour alléger la pression

À partir de l’année scolaire prochaine, les élèves de 11ᵉ année (équivalent de la première en France) qui étudient ces matières aux niveaux de 4 et 5 unités passeront leurs examens en session d’hiver, plutôt qu’en été comme c’était le cas jusqu’à présent.

Cette mesure vise à “alléger la charge d’examens” concentrés sur une courte période et à offrir aux élèves une meilleure répartition de leur temps de préparation.

Les élèves souhaitant améliorer leurs notes auront toujours la possibilité de repasser ces examens lors des sessions d’été suivantes en 11ᵉ et 12ᵉ années.

Cette initiative est particulièrement significative, notamment après l’annulation il y a quelques années, de la possibilité pour les élèves de passer des examens en 10ᵉ année, ce qui avait accru la pression sur les élèves et les établissements scolaires.

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Introduction d’un “baccalauréat flexible”

Par ailleurs, le ministère de l’Éducation a décidé d’intégrer tous les établissements scolaires dans le programme de “baccalauréat flexible” à partir de l’année scolaire prochaine.

Une nouvelle répartition des notes

Selon ce programme, la note finale des élèves sera composée de :

• 30 % d’évaluation interne

• 35 % d’examen externe

• 35 % de tâches visant à développer des compétences.

Ces “tâches” incluent des compétences telles que :

• Le travail en équipe

• La recherche autonome

• La pensée critique

• La présentation orale

L’objectif est clair : préparer les élèves aux exigences du marché du travail en leur inculquant des compétences adaptées au 21ᵉ siècle.

Un changement du modèle d’évaluation

Cette réforme remplace l’ancien modèle où la note du baccalauréat était composée de :

• 70 % d’examen externe

• 30 % d’évaluation interne

Jusqu’à présent, en raison des circonstances exceptionnelles liées à la pandémie, les écoles avaient la possibilité de choisir le mode d’évaluation le plus adapté.
Dès l’année prochaine, toutes les écoles seront tenues d’adopter ce nouveau modèle au moins pour une matière, avec la possibilité d’étendre cette approche à d’autres disciplines.

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Des déclarations fortes des responsables de l’éducation

Le ministre de l’Éducation, Yoav Kisch, a déclaré :

“Nous continuons à briser les barrières qui figent notre système éducatif dans le passé. L’avancement des dates des examens, la répartition des épreuves et l’élargissement des opportunités d’études académiques dès le lycée sont autant de mesures visant à mieux préparer nos élèves à la vie.”

Il a ajouté que ces décisions résultent d’une écoute attentive du terrain et offrent aux élèves des “opportunités de réussite adaptées à leurs besoins”, que ce soit dans le milieu académique, sur le marché du travail ou dans la vie en général.

Le directeur général du ministère de l’Éducation, Meir Shamoni, a également souligné :

“Cette réforme représente une double avancée : une réduction significative de la charge pesant sur les élèves et une flexibilité pédagogique accrue pour les établissements scolaires.”

Il a affirmé que l’objectif est de permettre à chaque élève de progresser selon un parcours qui maximise son potentiel, avec une vision à long terme de son avenir.

Des opportunités académiques dès le lycée

En complément, le ministère de l’Éducation prévoit d’élargir le programme “Premier semestre déjà au lycée”, permettant aux élèves de suivre des cours universitaires pendant leur scolarité secondaire.

Cette initiative vise à offrir aux élèves la possibilité de remplacer certaines épreuves du baccalauréat par des cours académiques, leur permettant ainsi d’accumuler des crédits universitaires tout en étant encore au lycée.

Une vision tournée vers l’avenir

Ces changements témoignent de la volonté du ministère de l’Éducation d’adapter le système éducatif aux réalités contemporaines, en mettant l’accent sur :

• La flexibilité

• Le développement des compétences essentielles

• La préparation des élèves aux défis futurs

Cette réforme offre ainsi aux élèves des opportunités nouvelles et une approche modernisée pour réussir leur parcours scolaire et professionnel.

Avec ces mesures, le système éducatif israélien s’engage à mieux préparer les générations futures aux exigences du 21ᵉ siècle.