Bat-Yam, qui peut, sans gêne, rivaliser avec ses plages au sable fin et ses promenades sans fins avec Tel-Aviv, Bat-Yam aux étés fracassants de festivals, aux sons et lumières éblouissants, ces stars de la chansons faisant carton plein,  Bat-Yam, aux efforts incontestables de propreté, investissant tant dans le matériel que dans le  personnel, oui, Bat-Yam a gagné ses lettres de noblesse dans bien des domaines.

Mais,  il y a un domaine où cette ville pêche par excès de confiance c'est celui de la petite enfance. Je vous invite à regarder l'envers du décor.

La rentrée des jardins d'enfants a été une déception pour la majorité des parents et des enfants.

La décision du ministère de l'éducation de fusionner les différents jardins d'enfants et classes dans le pays a été appliquée à la lettre à Bat-Yam dans le jardin d'enfant OFEK.
Le résultat est effrayant 34 enfants âgés entre 3 ans et 5 ans enfermés dans une salle de classe de 14 heures à 17 heures et avec seulement 2 assistantes maternelles, censées s'en occuper !
(Nous avions alerté de cette décision dans notre article : crise en Israël 15000 n'ouvriront pas leurs portes à la rentrée)

Comment peuvent elles se répartir une telle tâche avec tant d'enfants avec une telle différence d'âge ? Et bien elles ne le peuvent pas.

Le résultat se fait sentir sur les enfants, qui se rendent chaque matin aux jardins d'enfants en traînant les pieds , pleurent, crient. Les conditions de garderie ne sont pas acceptables.

Ce problème relève de la sécurité et de la légalité, rappelons qu'à partir de 31 enfants un jardin d'enfants à l'obligation d'avoir 3 assistantes maternelle, dans ce jardin d'enfant seulement 2 assistantes maternelles absorbent tout ce travail avec 34 enfants.

Un  autre problème indignent des parents, ceux qui se sont vu refuser l'accès à la garderie de l'après-midi.*
Selon la directrice des garderies de Bat-Yam,  la raison en est simple, les parents qui n'ont pas inscrits leurs enfants en temps et en heure pour la garderie de l'après-midi et ce malgré les différentes relances, n'ont pas eu de places réservées.

Rappelons que plupart des ses parents sont des nouveaux immigrants français,
qui ne savent ni lire ni même écrire l'hébreu.
Ils ne savaient pas qu'il fallait cocher telle case en haut de la page de droite, et on s'est bien gardé de les prévenir oralement qu'une telle "négligence" permettrait avant tout de faire appliquer la nouvelle loi du ministère de l'éducation à savoir, faire fusionner les classes au maximum pour réduire les coûts !

Serait-ce abusif de parler de  discrimination envers les Français ? Pas tant que ça , quand on apprend que deux familles israéliennes, malgré le quota largement dépassé, ont obtenu gain de cause !

Et les nouvelles familles qui arrivent en cours de l'année scolaire à Bat-Yam ? Sont elles condamnées, elles aussi , à ne pas aller travailler ?

Réponse de la responsable des garderies de Bat-Yam " On ne peut rien faire, on n'arrive plus à recruter, c'est un problème mondial , mais vous pouvez peut-être nous aider à recruter ?Nous payons 60 NIS de l'heure !"

En faisant rapidement les comptes cela fait moins de 3500 NIs par mois pour un mi-temps.
Une chance que tous les parents n'aient pas coché cette fameuse case, sinon ce serait plus de 40 enfants avec deux assistantes maternelles dans moins de 30m2.

Evidemment il reste la solution, typiquement israélienne, aller taper du poing sur la table.

C'est ce que nous proposons de faire le 29 septembre à 8 heures du matin.
Nous invitons tous les parents de se rendre au bureau au 7 Rahav à Bat Yam afin de rencontrer la directrice des garderies de Bat Yam et de ne pas bouger tant qu'une solution ne soit pas trouvée.

Il est regrettable de devoir utiliser la force pour un service que nous payons. 

Claudine Douillet

*En Israël il y a le jardin d'enfant  dit  "obligatoire" à partir de 3 ans ouvert  de 8 heures jusqu'à 14 heures, et une garderie "tsaaron"  prend le relais de 14 heures à 17 heures.

Vous cherchez à communiquer efficacement sur vos services ?
Communiquez sur Alliancefr.com, le premier magazine juif sur le net 
Plus qu’un magazine, Alliance est une plateforme à destination de la communauté juive francophone concernée par Israël et le monde juif
Son ADN  : offrir  une information dans tous les domaines sur Israël 
contactez-nouspour découvrir la formule de communication qui vous convient.
tel : 01 70 00 75 7