Licencié pour avoir critiqué Musk : un employé juif découvre l’efficacité… à la sauce Elon

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Licencié pour avoir critiqué Musk : un employé juif découvre l’efficacité… à la sauce Elon

Licenciements abusifs ? Un employé du gouvernement juif affirme : « J'ai critiqué Musk pour son salut de la main - et j'ai été renvoyé »

Une révocation controversée au sein de la FAA

Charles Spitzer-Stadlander, employé juif américain à la Federal Aviation Administration (FAA), a été licencié ce week-end après avoir publiquement critiqué Elon Musk. Selon lui, sa révocation s'inscrit dans une "vendetta politique" liée à ses prises de position sur les réseaux sociaux.

L'incident trouve son origine dans un geste controversé d'Elon Musk, interprété comme un salut hitlérien qui a suscité un tollé aux États-Unis après l'investiture de Donald Trump.
Spitzer-Stadlander, outré, avait appelé sur Facebook à boycotter les entreprises de Musk, notamment Tesla et X (ex-Twitter). Quelques jours plus tard, il affirme avoir été la cible de harcèlement en ligne, puis brutalement licencié.

"Mon licenciement est une vengeance politique"

Dès l'annonce de son renvoi, Spitzer-Stadlander a pris la parole sur les réseaux sociaux :

"Mon emploi au sein du réseau aérien était censé être exempté de la vague de licenciements car il est essentiel à la sécurité nationale. J'ai été licencié dimanche soir alors que je travaillais sur un projet hautement classifié et crucial."

Selon lui, son renvoi s'explique uniquement par son opposition publique à Elon Musk. "Mon patron et les responsables de l'autorité aérienne conviennent que je n'aurais pas dû être licencié. J'ai reçu d'excellentes critiques pour mon travail jusqu'à présent."

Une purge au sein de la FAA

Le licenciement de Spitzer-Stadlander s'inscrit dans une vaste vague de départs forcés au sein de la FAA. Le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a affirmé que "moins de 400 employés" avaient été licenciés, et qu'aucun poste critique pour la sécurité n'avait été touché. Pourtant, en réponse à une demande de l'Associated Press, la FAA a admis qu'elle "devrait revoir" la définition de ces postes-clés.

Spitzer-Stadlander, qui travaillait sur un système classifié d'identification des missiles de croisière, s'inquiète des conséquences :

"Je ne pense pas qu'ils savaient ce que nous faisions. Ils pensaient simplement : 'Ce n'est pas grave, c'est juste un employé de la FAA'. La sécurité nationale doit être protégée. J'ai très peur, et le public américain devrait l'être aussi."

Un plan de licenciements massif

Ces renvois s'inscrivent dans un programme plus large de réduction des dépenses gouvernementales, piloté par le Bureau de l'efficacité gouvernementale sous l'administration Trump. Ces derniers jours, des milliers de fonctionnaires ont perdu leur emploi, notamment au ministère de l'Intérieur, au ministère de la Santé et au ministère de l'Énergie, selon un rapport du Washington Post.

Le processus de licenciement a été jugé "chaotique" par de nombreux employés, plusieurs affirmant que la raison officielle avancée était la "performance" sans qu'aucune preuve de mauvaise exécution ne soit fournie.

Cette vague de licenciements, survenue autour de la Saint-Valentin, a été surnommée par les fonctionnaires américains le  . L'indignation grandit face à des décisions perçues comme arbitraires et motivées par des intérêts politiques plutôt que par une réelle volonté d'efficacité.

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