L’État profond israélien face à Netanyahu : une lutte pour la souveraineté

Une décision stratégique pour affaiblir les forces de l’ombre

L’un des développements les plus mal compris et sous-estimés de la guerre actuelle en Israël est la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de nommer Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques, à la tête des négociations sur le cessez-le-feu et les otages.

Cette nomination marque bien plus qu’un simple changement de personnel : c’est une attaque directe contre l’État profond israélien, une structure qui, depuis des années, prend ses ordres de Washington et œuvre en sous-main pour influencer les décisions du gouvernement élu.

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Avec Joe Biden affaibli et Donald Trump déterminé à démanteler l’État profond américain, Netanyahu voit enfin une opportunité historique d’affaiblir cette élite bureaucratique non élue qui entrave les décisions stratégiques israéliennes depuis des décennies.

« L’État profond », comme l’a récemment expliqué Elon Musk, désigne ces hauts fonctionnaires et cadres de l’administration qui influencent les politiques nationales sans être élus par le peuple.

En Israël, cet État profond est devenu un obstacle majeur : il sabote les nominations clés, manipule les crises et sert des intérêts étrangers au détriment de la souveraineté et de la sécurité du pays.

Un sabotage institutionnel avant le 7 octobre : l’État profond sous influence étrangère

Le 7 octobre 2023 restera comme un symbole tragique des défaillances des élites israéliennes. Avant même cette date, les manifestations contre la réforme judiciaire, financées par des intérêts étrangers, visaient à affaiblir le gouvernement et déstabiliser l’armée.
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Ces élites ont également permis l’effondrement du système de sécurité, ouvrant la voie au massacre du Hamas.
L’insubordination de certains hauts gradés de Tsahal et leur opposition à Netanyahu ont motivé les islamistes à frapper un État en apparence affaibli.

Depuis, les forces de l’État profond continuent d’entraver la guerre : elles sabordent les objectifs militaires, divulguent des informations sensibles aux médias et poussent Israël à une capitulation qui empêcherait une victoire complète sur ses ennemis.

Le rôle clé de Ronen Bar : un échec flagrant du Shin Bet

L’un des principaux responsables de ces dysfonctionnements tragiques est Ronen Bar, chef du Shin Bet, dont les décisions ont aggravé la catastrophe du 7 octobre.

Selon des informations confirmées, Ronen Bar avait été alerté de l’invasion du Hamas dès 3 heures du matin. Sa réaction ?

Il a mobilisé des unités spéciales du Shin Bet pour évacuer certains hauts fonctionnaires des zones menacées, mais il n’a ni alerté l’armée ni réveillé les soldats stationnés à la frontière de Gaza.

Il a attendu jusqu’à 6h30 pour informer Netanyahu, alors que les massacres avaient déjà commencé. Pire encore, le Shin Bet a sous-estimé délibérément l’ampleur de l’attaque, affirmant qu’il ne s’agissait que de « deux communautés et quelques otages ».

Pourquoi Ronen Bar n’a-t-il pas été limogé immédiatement après le 7 octobre ?
Parce que l’État profond le protège. Ce n’est que maintenant, avec la montée en puissance de Trump et le regain de force de Netanyahu, que son influence commence à s’effriter.

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Un agenda politique derrière la gestion des otages

Loin d’être une simple question humanitaire, le dossier des otages a été instrumentalisé par l’État profond israélien pour affaiblir Netanyahu et imposer une reddition à Israël.

Le mouvement de protestation des familles des otages, largement médiatisé, ne cible jamais le Hamas, l’UNRWA, l’Égypte ou le Qatar, véritables complices de la détention des otages. Il se concentre exclusivement sur le gouvernement israélien.

« Netanyahu veut que les otages meurent à Gaza pour des raisons politiques », affirment certains manifestants, diffusant ainsi une propagande qui sert directement les intérêts du Hamas.

Pourquoi ces manifestations ne dénoncent-elles pas l’aide humanitaire envoyée à Gaza qui profite aux terroristes ?
Pourquoi ne demandent-elles pas des pressions sur le Qatar et l’ONU pour forcer la libération des otages ?
La réponse est simple : leur véritable agenda est politique.

Dermer face à l’État profond : Netanyahu reprend la main

L’arrivée de Ron Dermer à la tête des négociations marque un tournant décisif. Contrairement aux hauts fonctionnaires liés à l’État profond, Ron Dermer connaît parfaitement les rouages de la politique étrangère américaine et ne pliera pas face aux pressions extérieures.

Son objectif est double :

1. Ramener un maximum d’otages sans capituler.

2. Assurer une victoire militaire complète contre le Hamas, sans interférences bureaucratiques.

Prochaine étape : la réforme judiciaire et la purge des élites judiciaires

Si Netanyahu veut vraiment achever son combat contre l’État profond, il doit maintenant remplacer le procureur général, Gali Baharav-Miara.

Sous son mandat :

• Les fuites d’informations stratégiques ne sont pas sanctionnées.

• Les soldats de Tsahal sont plus surveillés que les terroristes qu’ils combattent.

• Les décisions du gouvernement sont systématiquement entravées par des procédures judiciaires.

Ce n’est pas de la bureaucratie, c’est du sabotage. Netanyahu doit réformer tout l’appareil judiciaire pour qu’il serve les intérêts d’Israël et non ceux d’une élite bureaucratique non élue.

Vers la souveraineté totale d’Israël : un combat existentiel

Loin des débats partisans, la bataille que mène Netanyahu est vitale pour l’avenir d’Israël.

Le bruit médiatique autour de l’État profond n’est que du vent destiné à masquer la véritable lutte qui se joue : rendre Israël aux Israéliens.

Netanyahu a commencé son offensive avec la nomination de Ron Dermer. L’étape suivante sera déterminante : mettre fin à la mainmise des élites bureaucratiques sur la justice, l’armée et les affaires de l’État.

C’est une bataille existentielle qui définira l’avenir d’Israël comme nation souveraine et forte, libre de toute manipulation étrangère et sabotage interne.

Source:  JNS