La clause imposée par le Hamas aux otages libérés : une mise en scène orchestrée

À la lumière de la libération de Yarden Bibas et Ofer Calderon, de nouvelles révélations émergent sur les conditions imposées par le Hamas aux otages avant leur libération.
Selon des sources à Gaza, l’organisation terroriste aurait contraint les otages à signer un engagement écrit, leur interdisant de servir à l’avenir dans l’armée israélienne et de participer à des combats contre le Hamas.
Cette condition, jamais vue jusqu’à présent, soulève des interrogations sur la stratégie de communication et la propagande du groupe terroriste.

Une « décision de libération » mise en scène par le Hamas

Selon des informations arabes, Ofer Calderon et Yarden Bibas, comme les autres otages libérés, ont dû signer un document rédigé en hébreu, portant l’intitulé « Décision de libération », accompagné de leur photo et du drapeau palestinien.
Cette mise en scène vise à renforcer la narration du Hamas, qui cherche à présenter la libération des otages comme un échange de prisonniers – alors qu’il s’agit de civils enlevés à leur domicile lors des attaques meurtrières du 7 octobre.

Par ailleurs, des témoins rapportent qu’Ofer Calderon a été vêtu par ses ravisseurs d’un uniforme aux couleurs de Tsahal, en guise de provocation et de manipulation médiatique, alors même qu’il ne fait pas partie de l’armée et a largement dépassé l’âge du service militaire.

Des cadeaux empoisonnés : la nouvelle mascarade du Hamas

En plus de l’engagement forcé à ne jamais servir dans l’armée israélienne, les otages libérés ont reçu des cadeaux du Hamas en guise de mise en scène grotesque.
Parmi ces présents, des vêtements offerts par leurs ravisseurs, dont certains aux couleurs de Tsahal, une provocation évidente destinée à brouiller les perceptions et manipuler l’opinion publique.
Le Hamas a également remis des souvenirs divers aux otages, une manière perverse de prétendre à une quelconque humanité après les avoir enlevés, traumatisés et séquestrés pendant des mois.
Cette mascarade grotesque ne trompe personne : elle illustre une fois de plus la stratégie cynique du Hamas, qui cherche à transformer ses victimes en outils de propagande.

Une démonstration de force orchestrée par le Hamas

Dans la foulée de cette libération, le Hamas a organisé une mise en scène guerrière, exhibant des armes volées à Tsahal, notamment des fusils d’assaut Tavor et des lance-roquettes RPG. La mise en scène inclut également des combattants lourdement armés, issus de l’unité de tireurs d’élite de l’organisation terroriste. Beaucoup d’entre eux ont été éliminés depuis le début de la guerre, mais cette démonstration vise à donner l’illusion d’une force intacte et organisée.

Le Hamas a également diffusé des images de membres éminents de son organisation, affichant ostensiblement des posters de combattants récemment éliminés par Tsahal, notamment sous la direction de Muhammad Deif. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de désinformation, tentant de minimiser les pertes infligées par l’armée israélienne avant et pendant le conflit en cours.

Retour en Israël et prise en charge médicale des otages

Selon la dernière mise à jour des Forces de Défense Israéliennes (Tsahal) et du Shin Bet, Ofer Calderon et Yarden Bibas ont été récupérés au point de transit sécurisé situé dans la zone d’encerclement de Gaza. Immédiatement pris en charge par le personnel médical de Tsahal, ils ont subi une première évaluation de leur état de santé avant d’être transportés vers des hôpitaux israéliens.

Ofer Calderon a été évacué en hélicoptère vers un centre médical où il a pu retrouver sa famille et bénéficier des soins nécessaires après sa détention. Quant à Yarden Bibas, il est également en route vers un établissement hospitalier avec sa famille.

Une libération sous haute tension

Cette libération met en lumière les pratiques cyniques du Hamas, qui cherche à instrumentaliser chaque otage pour servir son agenda politique et militaire. L’imposition d’une clause interdisant à ces civils de s’engager dans l’armée israélienne s’inscrit dans une tentative de légitimation de ses actes auprès de ses partisans, tout en poursuivant sa guerre médiatique contre Israël.