
Les météorologues israéliens prévoient une augmentation significative de la chaleur et une diminution des précipitations dans les décennies à venir.
Selon un rapport récent du service météorologique israélien, les températures maximales à Tel Aviv pourraient dépasser 49,4°C (121°F) d'ici la fin du siècle, tandis que les précipitations globales devraient diminuer.
Le rapport révèle que les températures moyennes en Israël augmenteront de 3,5 degrés Celsius (6 degrés Fahrenheit) d'ici 2100, entraînant une fréquence accrue des événements météorologiques extrêmes. Au cours des 30 dernières années, la température en Israël a déjà augmenté de 0,6 degré Celsius par décennie, un taux qui devrait s'accélérer.
D'ici 2100, des températures supérieures à 45°C (112°F) et des pics au-delà de 50°C (122°F) sont attendus. Les prévisions indiquent des températures maximales de 48°C (118°F) à Jérusalem et de 55,3°C (132°F) à Eilat.
En parallèle, le rapport prévoit une diminution de 20 à 25 % des précipitations et des jours de pluie, bien que les épisodes de pluies brèves et intenses sur la plaine côtière devraient augmenter. Ces changements auront un impact majeur sur l'agriculture, les infrastructures, l'énergie et la gestion des urgences.
En Israël, les vagues de chaleur font en moyenne 30 morts par an, mais avec l'augmentation prévue de leur intensité et de leur durée, les spécialistes pensent que ce chiffre pourrait passer à 330.
Le service météorologique israélien met en garde contre les conséquences des températures élevées prolongées, telles que la sécheresse, l'impact sur l'agriculture et les ressources en eau, ainsi que les risques pour la santé publique et les infrastructures. Les experts soulignent que la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, y compris Israël, connaît un réchauffement plus rapide que la moyenne mondiale, dû à divers facteurs climatiques et environnementaux.
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