Horreur : le Hamas rend les corps des otages israéliens dans une mise en scène macabre

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Horreur : le Hamas rend les corps des otages israéliens dans une mise en scène macabre

Le Hamas orchestre une macabre mise en scène : les corps de quatre otages israéliens restitués lors d'une cérémonie cynique

Un jour de deuil et d'indignité : le retour des martyrs

503 jours d'espoir anéantis. L'un des jours les plus douloureux depuis le 7 octobre se déroule sous le regard bouleversé d'Israël. Le Hamas s'apprête à restituer les dépouilles de Shiri Bibas, de ses deux jeunes enfants Kfir (9 mois) et Ariel (4 ans), ainsi que d'Oded Lifshitz. Une restitution qui se transforme en un spectacle sinistre, accompagné d'une "cérémonie" ignoble et de messages provocateurs.

L'armée israélienne, qui a confirmé hier les noms des victimes, a présenté ses excuses à la famille Bibas après la colère suscitée par l'annonce officielle. Ce matin, des véhicules de la Croix-Rouge sont arrivés à un point de rencontre situé dans le sud de la bande de Gaza afin de récupérer les corps et de les transporter à l'Institut de médecine légale d'Abou Kabir pour identification.

Une "cérémonie" cynique et macabre

L'ignominie ne s'arrête pas à la restitution des corps. Le Hamas met en scène une cérémonie orchestrée dans le seul but d'humilier et de choquer. La scène se déroule à Bani Suheila, une banlieue de Khan Younès. Des images des otages assassinés sont exposées aux côtés d'une représentation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sous les traits d'un vampire sanguinaire.

La mise en scène atteint des sommets de provocation :

  • Un slogan inscrit sur les cercueils drapés de drapeaux israéliens proclame : "Retour à la guerre - retour des kidnappés dans des cercueils".
  • Des terroristes libérés dans le cadre de l'accord participent à la cérémonie, accentuant la violence symbolique de l'événement.

Israël dénonce cette mise en scène comme une violation directe des accords conclus avec les médiateurs. Un haut responsable israélien déclare : "Nous avons parlé d'une passation de pouvoirs respectueuse et appropriée. Nous avons clairement indiqué que nous n'acceptons pas de cérémonies, et cela est coordonné entre nous, la Croix-Rouge et les médiateurs."

Le retour des otages assassinés en Israël

Dès leur transfert par la Croix-Rouge, les dépouilles seront placées dans des cercueils recouverts du drapeau israélien. Une cérémonie de deuil aura lieu en présence du grand rabbin de l'armée israélienne, le général de brigade Eyal Karim, qui lira des versets des Psaumes ainsi que le "Dieu plein de miséricorde".

Le transfert vers l'Institut de médecine légale d'Abou Kabir permettra une identification définitive des corps. Ce n'est qu'après cette vérification qu'Israël confirmera que le Hamas a effectivement respecté l'accord.

Des souvenirs qui hantent encore les familles

Le vide laissé par ces disparitions est indescriptible. Shiri Bibas était une jeune mère passionnée de photographie, qui documentait avec amour chaque instant de la vie de ses fils, Kfir et Ariel. Dans leur maison du kibboutz, les murs étaient tapissés de photos capturant leur insouciance et leur bonheur, aujourd'hui réduits au silence.

Quant à Oded Lifshitz, il était reconnu pour sa voix douce et sa détermination à favoriser la cohabitation pacifique. Sa passion pour le jardinage l'avait poussé à créer un jardin botanique unique à Nir Oz, où il cultivait des plantes rares du désert. Ses petits-enfants se souviennent encore des matinées passées à arroser les cactus en sa compagnie, à l'ombre des oliviers centenaires qu'il chérissait. Son rêve était de voir un jour les enfants israéliens et palestiniens jouer ensemble dans son jardin, loin des conflits et de la haine.

Avec sa femme Yocheved, ils ont consacré leur vie à aider les Palestiniens à recevoir des soins médicaux en Israël, facilitant l'accès aux traitements pour des patients gravement malades

L'accord : une échange asymétrique

Le drame de la famille Bibas et d'Oded Lifshitz s'inscrit dans un cadre plus large d'échanges. Aujourd'hui, six otages vivants seront libérés :

  • Omar Wankert
  • Omar Shem Tov
  • Elia Cohen
  • Tal Shoham
  • Avraham Mengistu
  • Hisham A-Sayed

La semaine prochaine, quatre autres otages seront libérés, tandis que 602 prisonniers palestiniens retrouveront la liberté. Parmi eux, 445 habitants de Gaza, 50 condamnés à perpétuité, 60 purgeant de longues peines et 47 anciens détenus de l'accord Shalit. 108 prisonniers seront déportés vers l'Égypte, avant d'être transférés dans d'autres pays.

Le destin tragique de la famille Bibas et d'Oded Lifshitz

Le 7 octobre, une image a bouleversé Israël : celle de Shiri Bibas, 32 ans, serrant ses enfants aux cheveux roux, Kfir (9 mois) et Ariel (4 ans), alors que des terroristes du Hamas les conduisaient en captivé à Gaza. Leur père, Jordan Bibas, a été libéré après 486 jours de détention. Aujourd'hui, c'est l'espoir d'un retour vivant qui s'effondre.

Le Hamas avait affirmé fin novembre 2023 que Shiri et ses enfants avaient péri, sans en apporter la preuve. Plus tard, l'organisation terroriste a publié une vidéo de Jordan Bibas en captivé, prétendant qu'il venait d'apprendre la mort de sa famille.

Oded Lifshitz, lui, a été capturé avec son épouse Yocheved à leur domicile du kibboutz Nir Oz. Blessé, il a été déplacé en galabiya, retenu captif avec Hanna Katzir, avant d'être éliminé. Son engagement pacifique est une ironie tragique : ancien militant pour la paix, il transportait des patients palestiniens atteints de cancer vers des hôpitaux israéliens.

Un événement qui révèle l'horreur

Cette restitution tragique illustre une fois de plus la barbarie du Hamas, qui transforme un acte d'humanité en un spectacle sinistre et dégradant. Israël, meurtri mais déterminé, poursuit son combat pour ramener tous ses otages, vivants ou morts, et pour faire face à une organisation qui ne cesse d'instrumentaliser la souffrance humaine.

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