Le représentant spécial du président américain pour les affaires de prisonniers, Adam Boehler, écarté de la gestion des otages israéliens

Des sources haut placées à Washington ont indiqué que le représentant spécial du président américain pour les affaires de prisonniers, Adam Boehler, ne sera plus impliqué dans la gestion des otages israéliens.

Cette décision fait suite aux critiques exprimées à Jérusalem concernant ses contacts directs avec l’organisation terroriste Hamas et les interviews où il a qualifié les membres du Hamas de “sympathiques”.
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Contexte et raisons de l’éviction

Selon des sources haut placées à Washington, Adam Boehler a été écarté de la gestion des otages israéliens. Bien qu’aucune annonce officielle n’ait été faite, l’administration Trump pourrait encore modifier cette décision à la dernière minute.

Cette éviction survient après la campagne menée par Israël contre les contacts secrets de Boehler avec les dirigeants du Hamas à Doha, visant à libérer les otages américains.

Ces contacts ont été interrompus après leur révélation, attribuée aux États-Unis à des sources israéliennes. Ces démarches ont été entreprises contre la volonté d’Israël et, à un certain stade, sans son savoir.
Pour expliquer cette initiative, née de l’impasse des négociations, Boehler a accordé une série d’interviews aux médias israéliens qui ont suscité l’indignation dans de nombreux cercles à Washington. Dans l’une de ces interviews, il a qualifié les membres du Hamas de “sympathiques”, ce qui l’a contraint à présenter des excuses.

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Conséquences de l’éviction

Suite à ces interviews, Boehler, selon les rapports, sera écarté de la gestion des otages israéliens, tant des 59 détenus dans la bande de Gaza que d’Elizabeth Tsurkov, retenue en Irak. Pour l’instant, il continuera à s’occuper des autres otages et prisonniers américains, qui se comptent par milliers.

Son retrait de la gestion des affaires israéliennes laisse Steve Witkoff comme principal responsable du dossier. Il a quitté Doha tôt ce matin pour Moscou afin de traiter d’autres sujets, non liés aux otages israéliens, sans qu’aucun accord n’ait été conclu dans les négociations. Cependant, selon des sources informées, des progrès ont été réalisés et une libération partielle d’un petit nombre d’otages est envisageable.