Article paru dans "Israel7"

Hanan Ritbladt, étudiant américain de 21 ans se trouvait il y a six mois à l’Université St Andrews en Ecosse dans le cadre d’échanges universitaires entre cet établissement et la « Yeshiva University » de New York. Elevé dans une famille sioniste-religieuse, Hanan tint à être présent à la « Semaine Internationale de l’Apartheid » qui s’est tenue à la même période dans le campus de son université comme dans tant d’autres en Occident, et a courageusement bataillé avec les antisémites pour faire valoir la vérité et la juste cause d’Israël.

Mais il fut « repéré » et tard dans la nuit, deux étudiants à moitié saouls sont entrés par effraction dans les logements universitaires et sa chambre, et ont commencé à proférer à son encontre des injures antisémites extrêmes et arracher avec hargne le drapeau d’Israël accroché à son mur. Très secoué par tant de haine, Hanan voulut en parler à ses parents par l’intermédiaire de « Skype », mais lorsqu’il alluma l’ordinateur il fut bouleversé par les titres des sites d’informations : cinq membres de la famille Vogel d’Itamar avaient été sauvagement assassinés par ceux-là mêmes que soutenaient les étudiants qui l’avaient agressé quelques instants auparavant.
« J’ai tout de suite compris qu’il y avait un lien entre les deux faits, et que ce qui s’était passé à Itamar et à mon encontre provenait de la même intention : faire du mal aux juifs parce qu’ils sont juifs ».
Le lendemain, les sites Internet pro-palestiniens, antisémites et négationnistes ainsi que la page « Facebook » de l’un de ses agresseurs publiaient la photo, l’adresse et les coordonnées de Hanan Ritbladt, indiquant « qu’il y avait un sale sioniste qui habitait dans cette cité universitaire et qu’il fallait s’en débarrasser ». L’agresseur fut arrêté et renvoyé de l’université avant de passer en jugement. Malgré des pressions sur Hanan pour qu’il retire sa plainte, ce dernier refusa catégoriquement, indiquant « qu’il était un juif sioniste fier et qu’il ne fallait plus baisser la tête face aux antisémites ». Il y a quelques jours, le tribunal a rendu son verdict : 150 heures de travaux d’intérêt général et une amende de 300 livres sterling.

Deuxième signe du ciel, Hanan constata que le jour du verdict était également celui où Awad Hakim, l’un des deux assassins de la famille Vogel était condamné par un tribunal israélien. Et malgré qu’il ne les ait jamais rencontrés, Hanan Ritbladt décida de verser les indemnités reçues en faveur du Fonds qui a été créé au profit des enfants survivants de la famille Vogel.
« Ils servent d’inspiration à tous les juifs du monde, la force dont ils font preuve nous donne de l’énergie, et où que je sois, je serai toujours aux côtés d’Israël », a déclaré Hanan.