Célébrités et Prix Nobel Signent une Pétition Contre le Boycott Culturel d'Israël

Plus de 1 000 personnalités de la culture , parmi lesquelles des musiciens, écrivains et lauréats de prix prestigieux, se sont exprimées pour s'opposer au boycott des institutions culturelles israéliennes .

Ce mouvement intervient en réponse aux appels au boycott des établissements culturels israéliens, initiés par des artistes qui accusent Israël de "complicité dans l'oppression palestinienne".
Parmi les célébrités signataires, on retrouve les musiciens Ozzy Osbourne et Gene Simmons , ainsi que des auteurs comme Lee Child et des actrices telles que Debra Messing .

La Déclaration : Un Boycott Antilibéral et Diviseur

Les signataires soutiennent que ce boycott est à la fois « antilibéral et dangereux », allant à la rencontre des valeurs d'inclusion et de dialogue.
Selon le texte de la pétition, les arts et la culture "permettent de rapprocher les gens, d'ouvrir le dialogue et de sensibiliser".
Un passage clé du texte indique : "Israël mène une guerre existentielle contre des organisations terroristes comme le Hamas et le Hezbollah, et éxiger une condamnation unilatérale de ceux qui soutiennent Israël revient à déformer la réalité et à compromettre les principes moraux."*

En Réaction aux Appels au Boycott

Ce texte répond à une initiative récente où plus de 1 000 personnalités de l'industrie littéraire ont signé un engagement à boycotter les institutions culturelles israéliennes.
Ces signataires, parmi lesquels les écrivaines Sally Rooney et Arundhati Roy , affirment ne plus vouloir collaborer avec des établissements qui, selon eux, "blanchissent l'occupation israélienne". Ces partisans du boycott estiment qu'Israël doit être tenu responsable de son rôle dans le conflit en cours avec les Palestiniens.

Réactions et Objectifs de la Contre-Pétition

La Creative Community For Peace (CCFP) , organisation qui a lancé la contre-pétition, insiste sur le fait que la censure culturelle est une forme de division qui ne fait qu'inciter à davantage de haine.
En rappelant le rôle des arts comme outil de rapprochement et de dialogue, les signataires appellent à une approche plus nuancée du conflit et à la reconnaissance de la complexité de la situation.

Ce débat intense autour du boycott culturel met en évidence les profondes divergences au sein de la communauté artistique et littéraire sur la façon de soutenir la paix et de faire progresser la compréhension internationale.