Une artiste israélienne crée d'incroyables statues de sel dans la mer Morte

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Un tutu de ballerine, immergé dans la mer Morte et «gelé» par des couches de sel accumulées en une sculpture de 200 kg ressemblant à un cristal, sera bientôt présenté dans une exposition internationale, dans le cadre d’un projet artistique unique mené au point le plus bas de la planète.

L'artiste israélienne Sigalit Landau, 49 ans, a utilisé la grande salinité qui rend la vie aquatique dans la mer Morte impossible pour créer une collection de sculptures blanches brillantes qui semblent sortir d'un conte de fées.

Cela inclut un costume de danseuse de ballet et des chaussures ainsi que des instruments de musique.

Sigalit Landau et son équipe sécurisent leurs objets immergés avec des cadres en métal, des poids et de solides cordes. Elle a dit qu'elle les choisissait sur la base "principalement de souvenirs et de matériaux qui m'attirent, mais aussi que la mer aime vraiment".

L'artiste, qui est régulièrement venue en visite à la mer Morte depuis son enfance, a déclaré qu'elle s'était lancée dans le projet après avoir remarqué les formations spontanées de cristal sur ses rives.

Les œuvres de l'artiste israélienne Sigalist Landau, objets recouverts de cristaux après leur retrait des eaux hyper salines de la mer Morte, sont exposées dans son atelier du kibboutz Almog, en Israël (NIR ELIAS / REUTERS)

Les œuvres de l'artiste israélienne Sigalist Landau, objets recouverts de cristaux après leur retrait des eaux hyper salines de la mer Morte, sont exposées dans son atelier du kibboutz Almog, en Israël (NIR ELIAS / REUTERS)

Sigalit Landau crée les sculptures depuis 15 ans à la mer Morte, un site populaire depuis des millénaires parmi les chercheurs et les touristes qui viennent flotter dans ses eaux riches en minéraux.

Couverts de chapeaux de paille et des hauts à manches longues pour les protéger du soleil et des températures pouvant atteindre 46 degrés Celsius, Sigalit Landau et son équipe examinent chaque article. Certains, dit-elle, cristallisent rapidement tandis que d'autres prennent plus de temps, en fonction de la chaleur.

L'artiste née à Jérusalem et son équipe documentent régulièrement le processus avant et après l'extraction des objets, que ce soit à la main ou à l’aide d’une grue, et les apportent dans un hangar voisin où une collection de sculptures est conservée.

L'année prochaine, ses nouvelles œuvres seront exposées au Museum Der Moderne Rupertinum de la ville autrichienne de Salzbourg dans le cadre d'un projet intitulé "Salt Years".

Sigalit Landau publiera l’année prochaine un livre sur son projet.

Source : Jpost

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