FOOT SALAM / FOOT SHALOM : La Tournée de la Paix passe par Marseillepar Hagay Sobol

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FOOT SALAM / FOOT SHALOM : La Tournée de la Paix passe par Marseille

« Un évènement international »

Hagay Sobol Le maire arabe israélien d’Abou Gosh, Salim Jaber, connu internationalement pour son action en faveur de la paix, sera à Marseille avec son équipe de football locale judéo-arabe israélienne le 25 avril, après avoir disputé un match amical contre le FC Istres.

L’objectif de cette tournée est double. Tout d’abord de monter à travers une action symbolique forte que la cohabitation entre juifs et arabes n’est pas une utopie et de présenter le travail réalisé en faveur de la réinsertion de jeunes en déshérence grâce au sport.

Il s’agit d’une initiative de l’association Beit Ham, de l’UEJF, de SOS Racisme et du Centre Culturel Edmond Fleg. Cette délégation est composée de 15 jeunes juifs et arabes issus de milieux défavorisés, originaires du village arabe d’Abou Gosh (7500 habitants et situé 10km à l’ouest de Jérusalem), et de leur accompagnateurs.

Au cours de cette journée, la délégation rencontrera à l’hôtel de ville du 1-7 art le Député Maire Patrick Mennucci et son équipe. Elle visitera ensuite le « Pavillon M » pour découvrir les actions de Marseille-Provence 2013 Capitale Européennes de la Culture en présence de l’adjoint au Maire Daniel Sperling. Elle se dirigera ensuite vers le Centre Fleg pour une conférence débat et conférence de presse organisée par le le Centre Fleg et le CRIF en présence des représentants des institutions juives le FSJU et le CIM. 

Contact presse Centre Fleg : Carine BENAROUS 

06 52 88 19 65

04 91 37 42 01

carineattia@gmail.com

Contact presse CRIF : Edith BISMUT

04 91 57 03 35

Crif-provence@wanadoo.fr 

Documentation

Abou Gosh

Village israélien (conseil local du district de Jérusalem) dont la population est majoritairement arabe.

L'appellation du lieu Abou-Gosh provient du nom de la famille musulmane propriétaire du terrain depuis le XVIe siècle et originaire du Caucase. 

La famille Abou-Gosh est célèbre pour ses relations d'amitié avec la population juive. Même au plus fort de la Guerre d'Indépendance, la population arabe d’Abou-Gosh n'a jamais pris part aux conflits entre Juifs et Arabes.

La ville d’Abou-Gosh s’est développée sur l'ancien village biblique « Kiryat-Anavim » (la « ville du raisin » en hébreu). 

Les vestiges les plus anciens datent de l'époque néolithique, à proximité des sources d'eau naturelles situées dans le village et dont la découverte date de 1950, sous la direction de l'archéologue français André Parrot et de son équipe. 

Quant aux vestiges de l'époque du Second Temple, 2 complexes d'inhumation sont découverts lors des fouilles archéologiques menées par les moines bénédictins installés à Abou Gosh, en 1923.

Les yeux bleus des Tchétchènes d'Israël 

(Le Monde, 05.01.2013 ; Laurent Zecchini)

Quand on écoute Salim Jaber, maire d'Abou Gosh, tout paraît simple : "Nous ne sommes ni juifs, ni arabes, ni chrétiens, ni bédouins. Nous sommes au milieu. En fait, nous venons des montagnes du Caucase." D'où exactement ? Le maire a oublié le nom des villages qui ont abrité les racines de sa famille et de ses administrés. Dame, tout cela remonterait quand même à plus de 500 ans !

Mais Salim Jaber a une certitude : les quelque 7 500 habitants de ce village israélien pas comme les autres, situé aux portes de Jérusalem, sont d'authentiques "Tchétchènes" d'Israël. Pas des descendants de Circassiens mamelouks, comme l'affirme l'historien Joel Ben-Dov, lesquels sont environ 4 000 en Israël. Musulmans, ils sont tous liés aux quatre clans du village : les Jaber, Othman, Abed Rahman et Ibrahim.

Unique, Abou Gosh l'est aussi par son attitude de neutralité : pendant la guerre de 1948-1949, ses habitants n'ont jamais pris position pour l'un ou l'autre camp, ce qui explique que 80 familles juives habitent le village. "Nous avons toujours privilégié la paix et les relations de bon voisinage", dit benoîtement le maire, qui se félicite de voir des milliers de juifs de Jérusalem envahir les restaurants d'Abou Gosh le samedi, jour de shabbat.

 

Association Bait Ham (Extrait de l’interview de l’un de ses fondateurs Henri Cohen-Solal)

Nous étions un groupe de cinq jeunes français originaires de Paris, psychologues de formation qui a émigré en Israël dans le cadre d’un projet à l’initiative de la Mairie de Jérusalem. La France étant réputée pour son école de psychologie, en particulier sur les sujets de l’enfance et de l’adolescence, Teddy Kollek, le maire de Jérusalem à l’époque, avait l’ambition de développer des centres pour les jeunes en rupture sociale. Il nous a convaincu de venir…

Notre public ce sont tous les jeunes, filles et garçons quel que soit leur origine, ethnique, sociale ou religieuse. Nous essayons de leur éviter, surtout à ceux issus des quartiers les plus sensibles, la spirale infernale : la drogue, la dépendance, le rejet, et la violence en retour. Ils sont souvent sans repaire, avec une image dépréciée d’eux-mêmes. Ils vivent la société comme une agression, une incompréhension. Alors, nous leur donnons un cadre pour appréhender le monde et ses règles de manières positives et leur permettons de s’exprimer, de développer leur sensibilité et leur autonomie à travers la pratique du sport, des arts et l’informatique. Depuis la première « Maison chaleureuse » (Baït Ham en hébreu), nous avons fait nos preuves et le besoin est tel le besoin est tel que nous avons ouvert 30 clubs de ce type dans le pays, nous en gérons aujourd’hui encore une vingtaine.

Si toutes les maisons sont ouvertes, le principe étant de ne jamais refuser quiconque, il y existe cependant des prédominances juives ou arabes selon les quartiers et les villes où nous sommes installés. Mais par contre, en complément des « maisons », il y a les centres d’art et de sports où nous favorisons la réinsertion par la créativité. Lors des séances, tout le monde se retrouve. Juifs et arabes travaillent ensembles. C’est une vrai rencontre, un pas vers l’autre avec ses spécificités, et ses problèmes, mais aussi ses qualités que l’on essaye de mettre en avant. Avec les éducateurs c’est un échange permanant, une aventure commune et quotidienne.

Taux de réussite : C’est très simple ! Les premiers à s’en rendre compte, ce sont les habitants des quartiers qui voient de moins en moins de bandes trainer et les rues redevenir calmes où il fait bon se promener. Car les jeunes, sont chez nous. Pardon, chez-eux. Il y a moins de 2% d’échec.

 

Hagay Sobol

 

 

 

 

 

Lettre d’invitation aux institutions juives

Marseille, le 22/04/13

Objet : Tournée symbolique de la Paix - Réception à Marseille d’une délégation Beit Ham- UEJF - SOS Racisme – Fleg- CRIF Marseille Provence

 

Chers amis 

Nous sommes sollicités dans l'urgence pour honorer la venue à Marseille du Maire de la ville israélienne d’Abu Gosh, internationalement connu pour son action en faveur de la Paix, et d’une équipe de football judéo-arabe constituée à l’initiative d’Henri Cohen Solal de l’association Bai Ham qui a été reçu il y a peu au Centre Fleg pour présenter son activité sur la réinsertion des adolescents en déshérence. 

Il est à noter que cette ville d’Abou Gosh abrite l’abbaye de l’ordre des Franciscains installée dans le village depuis le moyen-Age, malgré toutes les tensions, signe qu’il se pratique ici une longue tradition de tolérance. 

Il s’agit d’un évènement exceptionnel qui dans cette période de tension s’inscrit dans le rapprochement entre les  peuples, à l’initiative de Beit Ham, de l’UEJF, de SOS Racisme et du Centre Fleg qui désire rencontrer le Maire de Marseille, des élus et les institutions juives de France : CRIF, FSJU, CIM.

Cette thématique rentre tout à fait dans l’évènement de Marseille-Provence 2013 : Le rapprochement des 2 rives de la Méditerranée

Aussi, nous vous invitons donc à venir à leur rencontre jeudi 25 avril au centre judaïcité à 19 h où un cocktail sera servi.

Pour vos réservations appelez Betty au 04 91 57 03 35

 

Bien à vous.

Michèle Teboul Présidente du CRIF Marseille-Provence et Hagay Sobol Président du Centre Fleg

 

 

 

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