TEROUMA Le Tabernacle portatif

paracha de la semaine :TEROUMA Le Tabernacle portatif

La sidra Terouma est consacrée à la construction du Tabernacle portatif. Après avoir indiqué les matériaux à utiliser pour cet édifice démontable et transportable dans le désert, D.ieu en indique le but: « Et ils me construiront un sanctuaire et Je résiderai au milieu d’eux » (Exode chap. 25, v.8).

Selon nos Sages, bien que la mitzva de construire un Michkan n’ait été donnée qu’après la faute du veau d’or, la Torah la mentionne avant. La Torah inverse l’ordre chronologique afin de nous enseigner que D.ieu prépare l’antidote du péché avant même que celui-ci ne soit commis.

En péchant, les Hébreux ont contraint la « Shé’hina » la présence de D.ieu à se retirer dans les cieux. Mais grâce au Sanctuaire, la She’hina y trouva refuge. D.ieu, dans son grand amour pour Israël, a restreint sa « Présence » au Michkan, à l’image d’un père qui a pour désir de demeurer au milieu de ses enfants.

Pour la construction du Michkan, D.ieu ordonna selon le Midrach, certains matériaux. Ils étaient au nombre de quinze . Chaque matériel avait été choisi pour expier un péché particulier et également pour faire bénéficier d’un mérite ou d’un bénédiction les donnateurs.

- Zahav, l’or: D.ieu dit: « Que l’or donné pour le Michkan fasse expiation pour l’or qui a contribué à la fabrication du Veau d’or.

- Kessef, l’argent: afin d’expier la vente de Yossef qui fut échanger contre vingt pièces d’argent.

-Né’hochét, le cuivre: afin d’expier l’impureté de leur coeur.

On ne peut pas manquer de remarquer, en parcourant les sidrot suivantes, que tous les détails de la construction du Tabernacle sont répétés à deux reprises: ils apparaissent dans les sidrot Terouma et Tétsavé, puis dans Vayaquél-Pékoudé, ces Sidrot étant elles-mêmes séparées par le récit de la faute du Veau d’or.

Ce qui amène à se demander si l’ordre d’ériger le Sanctuaire a précédé le Veau d’or ou s’il fut la conséquence de cette faute du peuple.

Le Midrach estime que, sans faute de la part du peuple, le Sanctuaire n’eut pas été nécessaire.

A la suite des Dix Commandements, D.ieu dit à Moïse qu’un simple autel de terre était suffisant et que D.ieu serait présent dans tout endroit

Claude Layani